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BIOGRAPHIE D’ÉMILE ZOLA

Publié le 31/12/2019

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En février 1866, il décide de vivre de sa plume, comme journaliste et comme écrivain. Il écrit des centaines d’articles de critique littéraire, artistique, dramatique. C’est alors qu’il met en place les lignes directrices de son esthétique dans deux recueils d’articles parus en 1866, Mes Haines et Mon Salon.

Il a délaissé la poésie dès 1862, pour écrire des contes (son premier recueil, Contes à Ninon, paraît en 1864) et des romans dont, en 1867, Thérèse Raquin. À partir de 1868, il collabore également aux journaux d’opposition à l’Empire.

■ Les Rougon-Mac quart

A la suite de ces divers apprentissages et de la mise au point de ses réflexions théoriques, Zola décide, en 1868, d’écrire une vaste fresque qui concurrencerait la Comédie humaine de Balzac. Il commence à en rédiger, dès 1869, le premier volume, La Fortune des Rougon, qui ne paraît en librairie qu’en 1871, à cause de la guerre avec la Prusse. Les Rouqon-Macquart. Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire comprendront vingt romans. Zola achèvera la série en 1893. Parallèlement, il continue à rédiger des centaines d’articles pour les journaux. Il s’essaie également, mais sans succès, au théâtre.

Il mène une vie de galérien des lettres. Sa devise est « Nulla dies sine linea », pas un jour sans écrire une ligne. Depuis 1871, il s’est lié avec de grands écrivains dont il partage les idées : Flaubert, qu’il admire profondément, Edmond de Concourt, Alphonse Daudet.

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« l'homme d'affaires Saccard (La Curée, J/Ar;gent) ou Octave Mouret, le propriétaire du Grand Magasin « Au Bonheur des dames ».

• La découverte de Paris En 1858, Mme Zola s'installe à Paris avec son fils.

Celui-ci entre au lycée Saint-Louis en classe de seconde.

D'un côté, il s'adapte difficilement à sa nou­ velle vie, il supporte mal la séparation d'avec ses amis; il néglige ses études et échoue aux deux sessions du baccalauréat en 1859.

De l'autre, il est enthousiasmé par son époque.

Il arrive à Paris au fort des travaux d'Haussmann, à un moment de grandes mutations.

Il est fasciné par la vie bouillonnante de la capitale.

Malgré le manque d'argent et sa difficulté à trouver un emploi, il adhère totalement à son époque.

À Paris, il retrouve des peintres aixois qui l'amènent dans les ateliers.

Il se lie avec les jeunes artistes qui cher­ chent des voies nouvelles dans leur art, les futurs impressionnistes : Pissarro, Guillemet, Manet, Monet, Renoir, Sisley, Bazille, Fantin-Latour, etc.

Il les loue dans des articles retentissants qui font scandale, son regard se forme à leur école.

Leur fréquentation le dis­ tingue des écrivains contemporains.

Il écrit de très nom­ breux poèmes imités de Musset et des contes de tees.

• L'entrée dans la vie active Le 1" mars 1862, il est engagé comme employé par l'éditeur Louis Hachette.

Il devient vite chef de la publicité.

Il passe quatre années dans cette maison spé­ cialisée dans l'édition de livres scolaires et la vulgarisa­ tion scientifique.

Ce sont quatre années capitales.

Il voit fonctionner de l'intérieur une grande maison de commerce et s'en souviendra quand il écrira Au Bonheur des dames.

Il se fait de très nombreuses rela-. »

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