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Corneille

Publié le 17/01/2022

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corneille

 

Prénom : Pierre Né en : 1606 Mort en : 1684 Famille : Né à Rouen d'une famille de petite bourgeoisie, il est l'aîné de sept enfants. Son frère Thomas (1625-1709) connaît aussi un certain succès au xviie siècle avec ses tragédies et comédies. Études : Il fait ses études au collège des jésuites de Rouen de 1615 à 1622. C'est un élève brillant, passionné par les auteurs latins. Il fait ensuite son droit. L'avocat En 1624, il prête serment comme avocat. Il plaide très peu (timidité). Son père obtient pour lui en 1628 une charge d'avocat du roi. Il mène une joyeuse vie à Rouen. Les débuts au théâtre 1629 : Corneille écrit à Rouen sa première comédie qu'il présente à une troupe de passage. Le succès de la pièce jouée à Paris le pousse à venir dans la capitale. Richelieu le remarque. Le succès 1636 : Le Cid assure sa gloire. Mais la querelle qui suit cette pièce l'irrite. Il retourne à Rouen où il reste pendant trois ans éloigné du théâtre. 1640 : Retour à la tragédie. Corneille se marie avec Marie de Lampérière dont il aura sept enfants. Il habite à Rouen, mais vient souvent à Paris. Ses succès au théâtre sont nombreux. La retraite 1652 : Corneille connaît un échec retentissant avec sa tragédie Perthorite. 1652-1656 : De retour à Rouen, Corneille se consacre alors entièrement à une adaptation en vers d'un ouvrage pieux du xiii siècle, L'Imitation de Jésus-Christ. Le retour au théâtre 1658 : Corneille s'éprend d'une actrice, la marquise Du Parc. Il reçoit une pension. Il se remet à travailler pour le théâtre et connaît à nouveau quelques succès. Il revient à Paris, mais il n'est plus à la mode. Il a un jeune rival, Racine. M1"" Du Parc, elle-même, le trahit pour Racine. Ses dernières pièces passent presque inaperçues.  

La vieillesse Corneille n'écrit plus pour le théâtre. Il est oublié et délaissé. Un dernier regain de faveur fait jouer à Versailles six de ses tragédies en 1676. L'Europe redécouvre son œuvre. Il meurt en 1684. Œuvres Corneille a écrit 33 pièces, dont 9 comédies. Voici les principales. 1629 : Mélite, comédie. 1643 : Polyeucte, tragédie. 1631 : Clitandre, tragi-comédie. Le Menteur, comédie. 1633 : La Galerie du Palais, comédie. 1644 : Rodogune, tragédie. 1634 : La Place royale, comédie. 1651 : Nicomède, tragédie. 1636 : L'Illusion comique, comédie. 1662 : Sertorius, tragédie. Le Cid, tragicomédie. 1674 : Suréna, tragédie. 1640 : Horace, tragédie. Cinna, tragédie. Corneille est-il un auteur classique ? Depuis 1960 environ, les travaux universitaires sur Corneille tendent à mieux apprécier et interpréter son théâtre, vis-à-vis notamment de celui de Racine. Pendant longtemps, on a considéré Corneille et Racine comme les deux grands dramaturges classiques français, tout en notant que les irrégularités du théâtre de Corneille en gâtaient un peu les beautés. J. Rousset et A. Stegmann ont montré que Corneille appartenait beaucoup plus au monde baroque qu'au classicisme. Ses comédies et ses tragi-comédies, et surtout L'Illusion comique, sont nourries des conceptions baroques du spectacle et de la vie : la vie est un songe, une représentation ; le théâtre est un reflet de cette illusion de réalité. Le thème de la « gloire «, cornélien par excellence, correspond bien à une idée propre au baroque : il faut aspirer à une figure héroïque de soi, chercher à se dépasser soi-même dans un élan plein d'énergie, même si la mort est au bout. On a pu ainsi rapprocher le théâtre de Corneille de celui de Shakespeare. Le conflit cornélien À partir de certaines pièces de Corneille a été créée l'expression « conflit cornélien « pour désigner la situation inextricable dans laquelle se trouve une personne. L'exemple le plus connu est celui relatif à Rodrigue, le héros du Cid. Ou bien il venge son honneur (et donc tue le père de Chimène), ce qui rend impossible le mariage avec la femme qu'il aime ; ou bien il ne le tue pas, et le mariage est tout aussi impossible, Chimène ne pouvant épouser un homme sans honneur et lui-même ne pouvant survivre sans avoir lavé cette tache. Mais Corneille a produit une œuvre complexe et abondante. Il faut donc éviter de le réduire à quelques schémas scolaires de ce type.

 

corneille

« Portrait de Corneille, gravé par A.

Sandoz, d'après un tableau de Lebrun (1619-1690).

Sous le front un peu dégarni, le regard est pénétrant; la bouche, ornée de la "royale», est ferme, mais sans dureté.

Corneille est à l'apogée de la gloire que lui ont donnée le Cid, Horace et Cinna.

PIERRE CORNEILLE (1606-1684) I L était une fois ...

D'aucuns penseront que ce début de conte de fées convient peu au récit d'une existence assez dépourvue de fantaisie? Peut-être, ...

si nous oublions que Corneille a été, dans notre littérature, le premier sur lequel s'est apposé avec autant d'éclat le sceau du génie! Il était une fois cinq petits enfants qui, chaque été, animaient de leurs jeux la maison et le jardin qui subsistent encore, près de la forêt de Rouen.

M.

et Mm• Corneille, gens aisés (M.

Corneille était maître des Eaux et Forêts), habitaient le reste de l'année une autre maison à Rouen.

Bonne famille bourgeoise, qui se déplaçait d'ici à là, au rythme des saisons, en cette lointaine époque où les jours prenaient la peine de s'écouler uniformément et sans hâte.. »

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