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Cranach l'Ancien, Lucas - biographie.

Publié le 16/05/2013

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Cranach l'Ancien, Lucas - biographie. 1 PRÉSENTATION Cranach l'Ancien, Lucas (1472-1553), peintre et graveur allemand considéré comme l'un des plus illustres artistes de son temps. 2 LES DÉBUTS À VIENNE Cranach l'Ancien, Adam et Ève (Courtauld Institute) Entré dans l'histoire comme ami de Luther et peintre protestant, Cranach réalisa surtout des portraits et des oeuvres religieuses. Après 1520, son intérêt pour le nu s'intensifia. Il en peignit beaucoup, prenant prétexte de scènes historiques, mythologiques ou religieuses. Le tableau témoigne également de son intérêt pour la Bible : l'artiste livra ainsi 31 peintures sur le thème d'Adam et Ève, établissant de nombreuses variantes dans la composition générale et dans la posture des personnages. Son style gracieux et personnel reste fort éloigné d'une étude anatomique. Les corps sont peints avec une économie de moyens et de manière peu réaliste ; ils se détachent sur fond de nature luxuriante.Lucas Cranach l'Ancien, Adam et Ève, 1526. Huile sur bois, 117,1 × 80,5 cm. Courtauld Institute, Londres. Bridgeman Art Library, London/New York Né à Kronach, en Franconie, Lucas Cranach dit l'Ancien tire son nom de celui de sa ville natale. Il se forme probablement à la peinture dans l'atelier de son père puis se rend en 1500 à Vienne où il intègre très rapidement les cercles humanistes. Deux tableaux représentant d'éminentes personnalités viennoises marquent cette période : le double Portrait...

« Cranach l'Ancien, Portrait de Martin Luther Lucas Cranach l'Ancien, Portrait de Martin Luther, 1550.THE BETTMANN ARCHIVE La rencontre avec Martin Luther, initiateur de la Réforme religieuse, constitue l’un des faits marquants de la carrière du peintre.

Une profonde amitié se noue entre les deux hommes et Cranach réalise de lui plusieurs portraits gravés et peints (notamment Luther et sa femme Katharina von Bora, 1527, galerie des Offices, Florence).

Il contribue également de façon déterminante à l'élaboration d'une iconographie protestante ( le Péché originel et la Rédemption, 1529, Schlossmuseum, Gotha).

Ses talents de graveur, qui s’expriment dans la représentation de nombreux sujets bibliques ( le Livre sacré de Wittenberg, 1509) et profanes, l’amènent à illustrer diverses éditions de la Bible traduite par Martin Luther. 3. 2 Une nudité subtile et raffinée Cranach l'Ancien, Adam et Ève (Kunsthistorisches Museum) Lucas Cranach l'Ancien, Adam et Ève, apr.

1537.

Gemäldegalerie, Kunsthistorisches Museum, Vienne.Saskia/Art Resource, NY Le règne de Jean le Constant (1525-1532) est marqué dans la production de Cranach par la multiplication des œuvres à caractère profane : l’Âge d’or (1530, Alte Pinakothek, Munich) ou l’Âge d’argent (1535, musée du Louvre, Paris).

Lucas Cranach crée alors un type de nu féminin doté d’une silhouette souple, élégante et sensuelle qu’il décline dans diverses représentations de Vénus, Diane ou Lucrèce : Apollon et Diane ou Lucrèce (respectivement 1530 et 1533, Gemäldegalerie, Staatliche Museen, Berlin).

La nudité se pare parfois d’attributs tels de singuliers chapeaux comme le montrent notamment deux figures de Vénus : Cupidon et Vénus (v.

1530, The National Gallery, Londres) et Vénus avec Cupidon volant le miel (v.

1531, galerie Borghèse, Rome). Parmi les exemples célèbres de ses représentations féminines on peut également citer Adam et Ève (1526, Courtauld Institute, Londres), Vénus debout dans un paysage (1529, musée du Louvre) ou le Jugement de Pâris (plusieurs versions dont celle de Karlsruhe, v.

1530, Staatliche Kunsthalle).

Au sein de la production du peintre alternent alors des arrière-plans où se déploient paysages d’une grande finesse d’exécution ( la Chasse des cerfs, 1529, Kunsthistorisches Museum, Vienne) et des fonds sombres destinés à isoler nettement les figures ( Adam et Ève, 1528, galerie des Offices, Florence).

Artiste de cour au style raffiné, Lucas Cranach produit de nombreuses toiles qui démontrent son talent pour les descriptions ornementales subtiles, telles Judith (1530, Staatliche Museen, Kassel) et la version célèbre de Judith et Holopherne (v.

1530, Kunsthistorisches Museum, Vienne). 3. 3 De l’atelier florissant à l’héritage artistique. »

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