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Lucas Cranach dit l'ancien ou l'aîné par Édouard Muller C'est à Cronach

Publié le 05/04/2015

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Lucas Cranach dit l'ancien ou l'aîné par Édouard Muller C'est à Cronach ou Cranach, bourg des environs de Bamberg auquel sa famille doit son nom, que Lucas Muller vit le jour le 4 octobre 1472 De sa jeunesse on ne sait à peu près rien, sinon que, fils d'un peintre dont les oeuvres ne sont malheureusement pas parvenues jusqu'à nous, Lucas Cranach, dit l'Ancien, étudia la peinture auprès de son père. On peut cependant supposer que son talent se développa rapidement et que, jeune encore, il connut déjà une certaine notoriété puisque, dès 1504 c'est-à-dire à l'âge de trente-deux ans, il était titulaire du poste de peintre de la cour de l'Electeur Frédéric le Sage à Wittenberg. De cette même année date le tableau le plus ancien que l'on connaisse de lui, un Repos en Egypte qui, dans le paysage en particulier, accuse une certaine parenté avec Altdorfer, tandis que les figures témoignent d'une tendresse naïve dont les compositions religieuses de Cranach porteront toujours plus ou moins la marque. En 1509 Cranach, qui s'était vu accorder l'année d'avant des lettres de noblesse, accompagne l'empereur Maximilien aux Pays-Bas où il assiste, en qualité d'ambassadeur, à des fêtes organisées en l'honneur de Charles V. Revenu à Wittenberg, il orne de tableaux d'autel un très grand nombre d'églises de Saxe et du nord de l'Allemagne. Torgau, Notre-Dame de Halle, s'enrichissent de ses peintures, Lûbeck reçoit de lui une importante Descente de croix. C'est à cette époque qu'il exécute aussi ses gravures sur bois les plus connues : Saint Georges, Saint Michel, Saint Antoine ainsi qu'un Jugement de Péris. L'influence de Luther, avec qui il se lia d'une amitié profonde et durable et aux idées duquel il avait adhéré dès la première heure, devait le porter à chercher son inspiration dans les scènes de l'Ancien Testament ; puis, lorsque la lutte entre l'Eglise et les Réformés prit un caractère aigu, ce fut encore à la gravure qu'il eut recours pour soutenir d'un burin parfois très mordant les idées qui lui étaient chères, ainsi qu'en témoigne sa Passion du Christ et de l'Antéchrist. A la différence du calvinisme ou même du zwinglisme qui, partout où ces doctrines prirent racines, paralysèrent la création artistique en déchaînant une vague d'iconoclasie, la Réforme luthérienne ne fut point si rigoureuse que Cranach, luthérien bon teint s'il en fut, ne pût continue...

« par Édouard Muller. »

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