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David Ben Gourion

Publié le 24/12/2011

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David Ben Gourion, de son vrai nom David Gruen, naquit en Pologne. Très jeune, il fut influencé par la foi sioniste de son père, qui animait des mouvements locaux. A la suite des pogroms, il s'établit en Palestine en 1906, adopta un ancien nom hébreu et travailla pendant plusieurs années comme agriculteur dans les kibboutz, en œuvrant en faveur de la création du Parti socialiste sioniste, avec pour objectif l'indépendance du peuple juif en Palestine. Arrêté au début de la Première Guerre mondiale par les gouverneurs turcs de Palestine, il fut expulsé de l'Empire ottoman. Croyant à la promesse faite en 1917 par le gouvernement britannique de Balfour de créer un territoire national juif, Ben Gourion s'engagea dans la Légion juive de l'armée britannique et retourna au Moyen-Orient pour aider la Palestine à secouer le joug ottoman. En 1920, il fonda l'Histadrout, élément précurseur à la création de l'État d'Israël. Dix ans plus tard, il prit la tête du Mapaï, le parti des travailleurs israéliens et fut élu en 1935 président de l'exécutif sioniste. Il contribua alors à favoriser l'immigration juive. En 1939, lorsque la Grande-Bretagne renonça à ses sympathies sionistes, Ben Gourion demanda aux Juifs de Palestine de lutter pour l'indépendance. En 1948, il proclama la création de l'État d'Israël, dont il fut Premier ministre de 48 à 53, puis de 55 à 63. En 1963, il se retira du pouvoir et du Mapaï pour fonder son propre parti, le Rafi, puis abandonna définitivement la politique en 1970.      

 

« J , Ben Gourion (David) 61 pecte, mais qu'il juge trop diplomate (il portera le même jugement sur Moshé ShareH et Nahum Goldmann).

Sa fer­ meté et son pragmatisme s'avèrent efficaces dans la création du nouvel État et la lutte armée.

En 1956, il prend l'Initiative de la campagne du -Sinaï au point de braver à la fois les États-Unis et l'Union soviétique.

5 De 1921 à 1945, il est secrétaire général du parti tra­ vailliste Mapai et restera membre de son comité central jusqu'en novembre 1964.

Il démissionne alors pour mar­ quer sa réprobation au rapprochement du Mapaï avec le parti socialiste de gauche Ahdout Ha'avoda dont il n'avait jamais pardonné la scission antérieure.

Il met sur pied son propre parti, le Rafl, qui n'obtiendra cependant que 8% des voix aux élections de 1965.

Il ne rejoindra pas la coalition du parti du Travail, formée après la guerre des Six Jours.

Sa « Liste d'État" n'obtenant que quatre sièges aux élections de 1969, Ben Gourion démissionne de la Knesseth en 1970 et se retire définitivement de la vie politique.

6 Cet homme aux curiosités multiples, cet érudit qui lisait ou parlait une dizaine de langues et se passionnait pour les doctrines philosophiques et religieuses les plus diverses (il pratiquait le yoga et fit un jour retraite dans un monas­ tère bouddhiste), qui plaçait la Bible au-dessus de tout, n'était pas pratiquant et faisait montre parfois d'un anti­ cléricalisme prononcé.

Nationaliste d'abord, il s'opposait toutefois aux ambitions d'expansion des nationalistes de droite.

Autocrate à la manière de Konrad Adenauer ou du général de Gaulle, celui qu'on appelait Ha'Zakén (le Vieux), était, sinon aimé, du moins respecté de tous.

Depuis sa mort, l'État d'Israël n'a pas retrouvé un leader politique d'une telle envergure.

~ Voir aussi : Nasser, Weizmann.. »

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