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Du Bellay

Publié le 17/01/2022

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bellay

Prénom : Joachim Né en : 1522 Mort en : 1560    Famille : Il est originaire de l'Anjou, issu d'une famille très illustre ; trois oncles célèbres, dont le cardinal Jean Du Bellay, diplomate, ayant Rabelais pour médecin. Il garde un souvenir amer de son enfance, assez négligée. Études : Il fait son droit à Poitiers. Il rencontre Ronsard en 1547 et fréquente avec lui le collège de Coqueret dirigé par le célèbre professeur de grec et de latin : Jean Dorât. Il fait ainsi partie de « la Brigade «, première ébauche de la Pléiade.    La découverte de la poésie nouvelle    1549 : Enthousiasmé par le groupe qui se forme autour de Ronsard, il devient le théoricien du mouvement.    1553-1557 : Il accompagne à Rome, comme secrétaire, son oncle Jean Du Bellay, cardinal et diplomate, croyant ainsi commencer une brillante carrière. Mais son travail lui déplaît. Il est déçu dans ses ambitions et s'ennuie profondément. 1558 : Il rentre en France. Il se brouille avec son oncle après la parution des Regrets, recueil dans lequel il critiquait vivement la cour italienne. À la cour de France, il n'a pas que des amis et connaît donc des difficultés. De santé fragile, atteint de surdité depuis son jeune âge, il meurt à 37 ans.    Œuvres    1549 : Défense et illustration de la langue française, manifeste de la Pléiade.    1550 : L'Olive, recueil de poésies imitées de Pétrarque.    Vers lyriques.    1551 : Le Tombeau de Marguerite de Valois.    1552 : Traduction du 4e livre de l'Enéide de Virgile.    Inventions.    1553 : Recueil de Poésies.    1558 : Les Regrets.    Divers Jeux rustiques, recueil rapporté de Rome ; on y trouve l'Hymne de la surdité.    Antiquités de Rome, recueil rapporté de Rome ; méditation sur le spectacle des ruines antiques.    1559 : Le Poète courtisan, amertume après le retour à la cour de France. 1568 : Première édition de ses Œuvres complètes après sa mort.

bellay

« ' , !I .t7 DU BELLAY « Sum Bellaius et poeta » (« Je suis du Bellay et poite »).

L'auteur de cette fibre apitaphe est le mime qui, deplorant ses malheurs pendant son *our a Rome, confiait a l'un de ses amis : Pal le corps maladif, et me faut voyager, Je suis ne pour la Muse, on me fait manager (1), Ne suis-je pas, Morel, le plus chaff du monde? C'est lui encore qui, apris avoir ardemment desire revoir la France pendant cet « exil » romain, cria sa deception des son retour.

Ce perpetuel insatisfait fut l'un des meilleurs poetes de son siecle - digne de I'ambitieuse devise qu'il s'atait choisie : Colo Musa beat, « La Muse donne 1 Immortalita ». « Le plus chitif du monde » Na en 1522 dans la paroisse de Lire en Anjou, Joachim du Bellay resta orphelin de bonne heure et eut une enfance dalaissae et triste.

II vint faire, vers 1545, quelques etudes de droit a l'universita de Poitiers, et il fraquenta dans cette ville un milieu lettra. La tradition place en 1547 sa rencontre avec Ronsard, dans une auberge poitevine.

C'est partir de cette date qu'il vint a Paris suivre l'enseignement de l'humaniste Dorat au college de Coqueret.

En 1549, il se faisait connaltre en publiant La defense a illustration de la langue franfaise, puis, jusqu'a son depart pour l'Italie en 1553, plusieurs volumes de vers.

II passa quatre ans a Rome, comme secrataire- intendant de son parent, le cardinal du Bellay, et il en rapporta en 1557 ses chefs -d'oeuvre, Les regrets et les Antiquites de Rome, qui parurent au debut de 1358.

Il vacut encore deux annaes studieuses, mais attristaes par la maladie, la surdite et les fracas divers, et mourut le 1 er jan- vier 1560, « foudroya par l'exces de ses pietres 1.

Executer des aches domestiques, des taches d'inten- dance.

1522-1560) malheurs » (A.-M.

Schmidt).

Il avait trente- sept ans. Un jeune homme en colere Que la Muse (lomat l'immortalita, Joachim du Bellay le proclamait dans sa premiere oeuvre, un pamphlet retentissant dont le titre est resta calibre : La defense et illustration de la langue francaise.

Signe du seul Joachim, le livre expri- mait en fait les idaes de tout le groupe des Neves de Dorat au college de Coqueret (1) et ne man- 1.

Voir p.

121. Joachim du Bellay : 4(.., de tous its chetifs le plus chatif je suis 111111111i = DU BELLAY (1522-1560) « Sum Be/laïus et poeta »(«Je suis du Bellay et poète »).

L'auteur de cette fière épitaphe est le même qui, déplorant ses malheurs pendant son séjour à Rome, confiait à 1 'un de ses amis : J'ai le corps maladif, et me faut voyager, Je suis né pour la Muse, on me fait ménager (1), Ne suis-je pas, Morel, le plus chétif du monde? C'est lui encore qui, après avoir ardemment désiré revoir la France pendant cet « exil » romain, cria sa déception dès son retour.

Ce perpétuel insatisfait fut l'un des meilleurs poètes de son siècle- digne de l'ambitieuse devise qu'il s'était choisie : Cœlo Musa beat, « La Muse donne 1 'immortalité ».

· « Le plus chétif du monde » Né en 1522 dans la paroisse de Liré en Anjou, Joachim du Bellay resta orphelin de bonne heure et eut une enfance délaissée et triste.

Il vint faire, vers 1545, quelques études de droit à l'université de Poitiers, et il fréquenta dans cette ville un milieu lettré.

La tradition place en 1547 sa rencontre avec Ronsard, dans une auberge poitevine.

C'est à partir de cette date qu'il vint à Paris suivre l'enseignement de l'humaniste Dorat au collège de Coqueret.

En 1549, il se faisait connaître en publiant lA défense et illustration de la langue française, puis, jusqu'à son départ pour l'Italie en 1553, plusieurs volumes de vers.

Il passa quatre ans à Rome, comme secrétaire­ intendant de son parent, le cardinal du Bellay, et il en rapporta en 1557 ses chefs-d'œuvre, Les regrets et les Antiquités de Rome, qui parurent au début de l558.

Il vécut encore deux années studieuses, mais attristées par la maladie, la surdité et les tracas divers, et mourut le 1er jan­ vier 1560, « foudroyé par l'excèS de ses piètres 1.

Exécuter des tâches domestiques, des tâches d'inten­ dance.

malheurs » (A.-M.

Schmidt).

Il avait trente­ sept ans.

Un jeune homme en colère Que la Muse donnât l'immortalité, Joachim du Bellay le proclamait dans sa première œuvre, un pamphlet retentissant dont le titre est resté célèbre : lA défense et illustration de la langue française.

Signé du seul Joachim, le livre expri­ mait en fait les idées de tout le groupe des élèves de Dorat au collège de Coqueret (1) et ne man- t.

Voir p.

121.

Joachlm du Bellay : « ...

de tous les chétifs le plus chétif je suis ».. »

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