Du bellay

« Joachim du Bellay Né à Liré en Anjou vers 1522 et mort à Paris le 1e janvier 1560 Une vie brève et mélancolique Né au château de la Turmelière, il perd ses parents à l’age de 10 ans. Il est élevé par un de ses frère, et restera au château familial jusqu’à Portrait, gravure sur bois d’après une gravure sur son départ pour l’université de droit de Poitiers. cuivre de Léonard Gaultier Il y rencontre Pierre de Ronsard avec lequel il rejoindra en 1547, le collège Coqueret à Paris pour suivre les cours de Jean Dorat. Dorat les initie à l'humanisme et aux humanités, il leur fait lire les textes anciens, et les encourage en même temps à traduire, à imiter, et à s'affranchir des modèles. Toute la vie poétique de Du Bellay tient dans ces trois points. Défenseur du roi François 1e et de la langue, c’est un poète militant.

Le but politique était de participer à l'unification de la France par le biais de la langue française. L'art du poète, tel que le définit du Bellay, consiste à se consacrer à l'imitation des Anciens, tout en respectant les règles de versification spécifiquement françaises. Du Bellay et Ronsard forment alors un groupe de poète, la Brigade, qui deviendra la Pléiade : Ils étaient sept membres comme les sept étoiles de la Pléiade. Il rédige en 1549 la Défense et illustration de la langue française , dans laquelle il prétend que l'on peut, en français, rivaliser avec le latin.

Il veut fortifier le français et l’enrichir.

Du Bellay recommande d'abandonner les formes poétiques médiévales et préconise l'imitation des genres en usage dans l'Antiquité, tels que l'élégie, le sonnet, l'épopée ou l'ode lyrique, mais aussi la comédie et la tragédie. La même année, il publie l'Olive, recueil de sonnets,.... »