Émile Amélineau

Il restera quatre ans dans la capitale. Élève assidu et plutôt attiré par l'époque copte, dont il a fait son domaine de prédilec­tion, il obtient en 1882 du mi­nistère de l'Instruction publi­que des ordres de mission pour effectuer des recherches sur des documents coptes en vue d'une publication intitu­lée Version thébaine du Nou­veau Testament. Il a ainsi l'oc­casion de se rendre plusieurs fois à Londres, à Leyde et dans les grandes bibliothè­ques d'Europe, comme celles de Bruxelles, de Turin ou de Rome. Devenu un éminent spécialiste, il est nommé un an plus tard membre de la mission archéologique fran­çaise du Caire, ce qui lui per­met de se rendre pour la pre­mière fois en Égypte. Très ac­caparé et motivé par son tra­vail scientifique, il en profite pour renoncer définitivement à la prêtrise.