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Federico Fellini

Publié le 30/04/2011

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   « L'important c'est de laisser aux choses qu'on montre leurs contours mystérieux. «  S'il n'y avait qu'un film à retenir de Federico Fellini? La Dolce Vita bien entendu. Une scène? Le souvenir de la voluptueuse Anita Ekberg prenant un bain sous une cascade. Maître absolu de l'image, Fellini a doté le cinéma italien d'une expression nouvelle et totale.  Inspiré par les courants du néoréalisme, Fellini, à l'origine dessinateur, va trouver dans le cinéma sa « voie royale «. Il ne crée pas un style, il impose un univers. Ses films, pour la plupart, traduisent des faits autobiographiques ou rêvés (Feux du music- hall, 1951).

« Fede rico F ellini Satirique , ironique , baroqu e, l'œuvre du cinéaste italien Fed e rico Fellini domine le cinéma europ éen de la seconde moitié du xx• siè cl e.

P endant près de quarante ans, de 1954 à 1993 , malgré les productions majeures d 'autres grands noms du cinéma comme lngmar Bergman , Michelangelo Antonioni , Robert Altman ou Jean-Luc Godard, les films de Federico Fellini apparaissent comme l es plus représentatifs du cinéma européen au regard de l'industrie cinématographique mondiale.

Fellini obtiendra à quatre reprises l 'Oscar du meilleur film étranger à Hollywood et recevra en 1992 l'Academy Award pour l'ensemble de son œuvre.

Fellini naît en 1920 à Rimini, petit bourg ita­ lien de la côte adriatique, qui servira de décor à plusieurs de ses films .

Fils d'un représentant de commerce, il passe son enfance et son adoles­ cence dans cette station balnéaire au sein d'une famille petite-bourgeoise tout particulièreme~t morne , qu'i l évoque dans ses premiers films.

A douze ans, il fait une fugue afin de se joindre à un cirque ambulant; il sera ramené un mois plus tard , comme la marionnette Pinocchio, entre deux policiers.

En quête d'aventures et d'amuse­ ments, le jeune Fellini est plutôt dissipé à l'école et ne montre pas d'aptitude particulière pour les études.

Après l'éco le et plusieurs petits boulots, il quitte Rimini en 1938 pour Florence où, attiré par le journalisme , il écrit des histoires et dessine des caricatures pour un magazine satirique.

Il se rend ensuite à Rome où il se lie d'amitié avec l'acteur de music-hall Aldo Fabrizi (qu i jou era plus tard le rôle du prêtre dans le film de Rossellini Rome , ville ouverte) pour lequel il écrit des textes pleins d'humour.

Il rédige aussi des sketches pour la radio et collabore à un hebdomada ire humoris­ tique, où paraissent ses articles et ses caricatures.

Un talent d'artiste Le talent de Fellini pour le dessin et la carica ture n e se démentira jamais et, quand il travai llera plus tard avec de brillants dessinateurs et scéna­ ristes comme Danilo Donati , les scénarios origi­ naux seront toujours pleins de croquis de décors et de costumes faits de sa propre main.

À Rome, Fellini rencontre Rosse llini , jeune réa lisateur et futur grand nom du néoréalisme ita­ lien.

Roberto Rossellini l'invite à collaborer au scénario du film qu'il prépare et qui deviendra Rome , ville ouverte.

Réalisé en 1945 , juste après la Libération, le film décrit la vie du peuple sous l'occupation allemande à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Par son réalisme quasi docu­ mentaire ainsi que son humanisme , ce film pion- i Federico Fellini a apportait un soin tout particulier dans le choix des figurants: silhouettes de toutes tailles, de tous types, souvent extraordinaires.

Ici, le réalisateur avec un figurant sur le tournage de Fellini-Satyricon, d'après l'œuvre de Pétrone.

~ Le plus célèbre film de Federico Fellini et sans doute le plus attachant: la Strada (1954).

Le rôle de Gelsomina est interprété par Giulietta Masina, (à droite), celui du «fou » par Richard Basehart (à gauche) et celui de Zampano, le colosse de foire dont Gelsomina , dévouée et simple d 'esprit , est l'assistante , par Anthony Quinn.. »

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