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Fiche Auteur : Blaise Cendrars Blaise CENDRARS

Publié le 24/09/2012

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Aussi bien l'oeuvre de Cendrars n'est elle pas un cadavre, mais un monde en marche, en expansion, avec des branches, des tentacules et des bouffées d'odeurs qui lui sortent de partout. Cela vit, grouille, fornique, accouche et philosophe ensuite. Ou ne philosophe pas. Ou philosophe de façon brouillonne, contradictoire, à coups de coeur, à coups de gueule, à coups de poings.

C'est au coeur même de la vie que Cendrars est ancré. Il est le plus actif des hommes, et cependant serein comme un lama tibétain...

« Blais e Cendrars a abordé deux genres litt éraires, bien dis­ tincts du moins dans l e temps: la poési e de 1912 à 1929, puis le roman , qui lui valut sa célébr ité et sa lé­ gende.

Ce la dit, la p oésie (poésie en pro se ou prose poé­ tiqu e) est présente dan s to ut son œuvre.

Illustration J ean Simon Sa vie, son œuvre Fantaisiste et impatient C endrars (1887-1961) a te ll ement dit que 1 'homm e d 'ac tion devait éclipser l' hom me de l ettres qu'il a fini par créer une l ége nde .

Et pourt ant , il a éc rit, bea ucoup écrit , e t il a la issé des po ème s et des rom an s porteurs d'une aventure intérieure tout aussi forte que l 'aventure des voyages et de la boh ème.

Évidemment , il avait de qui tenir.

Originaire de Suisse romand e ( La Chaux-de-Fond s), de son vra i nom Frédéric-Louis Sauser, Blaise Cendrar s eut un pè re original , homm e d 'affaires et in­ vente ur, touche- à-tout , "fa ntais is te et impatient ", selon les pr op res parole s de so n fils (Blaise Cendrars vous parle ).

Il sui­ v it ses pare nts partout où les activ it és- souvent ave ntur eu ses­ de M .

Sa use r p ère les menait : Paris, l'Égypte , 1' Angleterre , la Fra nce à nouve au , et pui s la Suisse .

A Naples , Blaise suivit la Scuola lnt e m az iona l e; il lisait les liv re s que lui passa it so n p ère ( Rimbaud plutôt que la co mt esse de Ségur) et il avait déjà d er­ ri ère lui une vie bien remplie de voyageur.

Pr esque naturelle­ ment, à quinze an s, pris de la "bou geotte" conta gie u se de so n p ère, il quitt a sa famille et son pa ys natal.

"Je suis parti vers l'es t", dit-il dans Blaise Cendrars vous parle, "parce qu e le pr e­ mier train à passer en gare m 'a mené vers l'est." L'homme du voyage A rrivé en Allemagne, il se lia avec un certa in Ro gov ine, march a nd et trafiquant, avec qui il voyagea en Russie et en Asie, de 190 3 à 1907, a u co urs d 'aventures évoquées dans Prose du Transsib érien (1913): la fortune amassée grâce à de s affaires douteuses, la dilapid ation dans les lieu x de plai sir s, les premièr es manif esta tion s révol utionnaire s en Ru ssie, le troc en Sibérie, la c harge de la c haudi ère de l'hôtel des wagons-lits à Péki n.

D e reto ur en Europ e, Cendrars s'in sta lla pr ès de Meaux , se consac ra nt alor s à l 'apiculture.

Il fréquentait les mili eux anar­ chistes, il co nnut certa ins m embr es de la band e à Bonnot , pui s f init par se lasser de cette vie séde ntair e.

Il se ren dit alors à Bru xelles, puis à Londre s, où il devint jongle ur dans un mu sic­ h all où se produis ait un jeune clow n tot ale m ent inconnu, Char­ lie Chaplin .

En 1909, re tour en Ru ss ie, d'où il passa en Amérique du Nord , ava nt de rentrer à Anvers , pour y trouver un "emploi " plus stab le, celui de convoyeur d'ém igra nts polo-. »

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