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Georges Pomidou

Publié le 29/01/2013

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Georges Pompidou I. Vie Privée Georges Georges Pompidou, né le 5 juillet 1911 à Montboudif et mort le 2 avril 1974 à Paris, est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il avait une s?ur cadette ainsi qu'une petite s?ur. Le futur Président est ainsi fils d'enseignants et petit-fils, tant du côté paternel que du côté maternel, de familles paysannes cantaliennes très modestes. Il est à ce titre un exemple parfait de la promotion sociale sous la IIIe république : grand-père agriculteur, père instituteur, fils haut fonctionnaire ou membre du personnel politique. Il commence sa scolarité à Albi. Élève brillant, il obtient le premier prix de version grecque au concours général en 1927. Après avoir passé son baccalauréat au lycée Lapérouse d'Albi, il fait ses classes préparatoires au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse puis au lycée Louis-le-Grand. Hostile à l'Action française, il est proche de la LAURS. Hésitant entre une carrière dans la haute fonction publique (il prépare Sciences Po) et dans les lettres, il est reçu à l'École normale supérieure en 1931, il est cacique de l'agrégation de lettres trois ans plus tard et commence une carrière de professeur. Il enseigne d'abord comme professeur de français, latin et grec en troisième à Marseille au lycée Saint-Charles, puis à Paris au lycée Henri-IV où il est chargé de classes de lettres supérieures et de préparation à l'École coloniale. Le 29 octobre 1935, il épouse Claude Cahour. N'ayant pas d'enfant, le couple adopte un fils, Alain Pompidou Georges Pompidou effectue son service militaire à l'école de Saint-Maixent. Il est mobilisé en 1940, au 141e régiment d'infanterie alpine, puis démobilisé après la bataille de France. II. Carrière Politique Sous la IVe République (1946-1958) À la Libération, ce professeur d'hypokhâgne au lycée Henri-IV, qui, de son propre aveu, ne s'est pas engagé pendant l'Occupation, obtient, par le biais d'un ami gaulliste, un poste de chargé de mission pour l'Éducation nationale au Cabinet du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française dont il devient progressivement l'homme de confiance. Il devient ensuite maître des requêtes au Conseil d'État. Après le départ du Général, il reste un conseiller très proche, s'occupant notamment de la fondation Anne-de-Gaulle. Directeur du Commissariat au Tourisme (1946-1949), il entre avec l'appui d'un ami, à la banque Rothschild en 1954 jusqu'en 1958. Sous la présidence du général de Gaulle (1959-1969) Débuts (1959-1962) Lors du retour au pouvoir du général de Gaulle, en 1958, il sort de l'ombre en devenant son directeur de cabinet : de Gaulle l'invite à s'installer à ses côtés dans la voiture présidentielle lors de son investiture. Il est nommé, en mars 1959, au Conseil constitutionnel, où il siège jusqu'en 1962. Il entre en contact avec le FLN lors de discussions qui ont lieu à Neuchâtel et à Lucerne, en Suisse, préparant ainsi les accords d'Évian. Premier ministre (1962-1968) Après le référendum d'avril 1962 approuvant les accords d'Évian, il est nommé Premier ministre le 14 avril 1962. C'est un quasi-inconnu que nomme le général de Gaulle pour succéder à Michel Debré. Sa carrière faillit s'interrompre quand à l'été 1962, il mit sa démission en jeu pour obtenir du Général de Gaulle la grâce du général Jouhaud, l'un des putschistes d'Alger, qui aurait dû être fusillé après sa condamnation à mort. Malgré quelques secousses (grèves des mineurs en 1963, dissolutions et référendum), Pompidou exerce en pleine période des Trente Glorieuses, caractérisée par une croissance économique forte, et restera, aux yeux d'une partie des Français, le symbole du renouveau et de la modernisation de la France des années 1960. Cinq gouvernements se succèdent de 1962 à 1968. Premier gouvernement (1962) Pompidou forme son premier gouvernement avec cinq ministres d'État: André Malraux qui conserve son poste aux Affaires culturelles, l'éphémère Pierre Pflimlin du MRP à la Coopération, Louis Jacquinot (proche des Républicains indépendants de Giscard) aux DOM-TOM, tandis que Louis Joxe est reconduit aux Affaires algériennes et que Gaston Palewski, qui sera, avec Pierre Messmer, « fortement irradié « lors de l'accident de Béryl le 1er mai 1962, est chargé de la Recherche scientifique et des questions atomiques. Outre ces ministres, on retrouve Maurice Couve de Murville aux Affaires étrangères, Roger Frey à l'Intérieur, Pierre Messmer aux Armées et Valéry Giscard d'Estaing aux Finances. À la suite de la conférence de De Gaulle rejetant l'« Europe intégrée «, les cinq ministres du MRP démissionnent le 15 mai 1962, conduisant à un remaniement ministériel. Deux autres légers remaniements ont lieu en septembre, alors que la droite obtient la majorité lors des sénatoriales, et en octobre 1962. Le 28 octobre 1962, le succès du référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République renforce la position de De Gaulle. Le choix de ne pas passer par l'article 89 de la Constitution qui prévoit les procédures de révision constitutionnelle conduit l'ensemble des partis, hormis la majorité gaulliste, à voter une motion de censure le 5 octobre 1962 contre le gouvernement. Pompidou présente alors sa démission, refusée par de Gaulle, qui préfère dissoudre l'Assemblée nationale le 10 octobre. Jusqu'au référendum, le gouvernement se contente d'expédier les affaires courantes. Le président du Sénat, parle quant à lui de « forfaiture « et saisit le Conseil constitutionnel, qui se déclare, le 6 novembre 1962, incompétent pour juger inconstitutionnelle une réforme approuvée par référendum, quand bien même elle n'aurait pas respecté l'art. 89. Deuxième gouvernement (1962-1966) Les élections législatives anticipées qui font suite à la dissolution et au référendum, les 18 et 25 novembre, marquent une importante victoire pour la majorité, avec 233 sièges sur 482 pour les gaullistes de l'UNR-UDT et 35 pour leurs alliés Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing, représentants de la tendance libérale. Pompidou forme alors son deuxième gouvernement, le 28 novembre, qui durera jusqu'à 1966. Celui-ci a une composition semblable au premier. Georges Pompidou se positionne alors progressivement comme le dauphin potentiel du général de Gaulle, et multiplie les déplacements seul à l'étranger: en Turquie, au Japon, en Suède, au Pakistan...

« petit-fils, tant du côté paternel que du côté maternel, de familles paysannes cantaliennes très modestes.

Il est à ce titre un exemple parfait de la promotion sociale sous la IIIe république : grand-père agriculteur, père instituteur, fils haut fonctionnaire ou membre du personnel politique. Il commence sa scolarité à Albi.

Élève brillant, il obtient le premier prix de version grecque au concours général en 1927.

Après avoir passé son baccalauréat au lycée Lapérouse d'Albi, il fait ses classes préparatoires au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse puis au lycée Louis-le-Grand.

Hostile à l'Action française, il est proche de la LAURS.

Hésitant entre une carrière dans la haute fonction publique (il prépare Sciences Po) et dans les lettres, il est reçu à l'École normale supérieure en 1931, il est cacique de l’agrégation de lettres trois ans plus tard et commence une carrière de professeur.

Il enseigne d'abord comme professeur de français, latin et grec en troisième à Marseille au lycée Saint-Charles, puis à Paris au lycée Henri-IV où il est chargé de classes de lettres supérieures et de préparation à l'École coloniale. Le 29 octobre 1935, il épouse Claude Cahour.

N'ayant pas d'enfant, le couple adopte un fils,. »

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