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Histoire RAMSÈS II

Publié le 09/02/2019

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histoire

Il institue une alliance défensive entre l'Égypte et le Hatti. Scellé quelques années plus tard par le mariage de Ramsès avec la fille aînée d'Hattousil, ce traité sera respecté jusqu'à la chute du royaume hittite, au début du xviie siècle av. J.-C.

 

Ramsès le bâtisseur

 

Dès les premières années de son règne, Ramsès II a entrepris, à la suite de son père, une politique de grands travaux religieux qui doit attester de sa grandeur et de sa piété aux yeux de ses sujets. La paix dont jouit l'Egypte après le traité de paix avec les Hittites et la prospérité économique du royaume permettent au roi de financer d'innombrables constructions. Il agrandit le vénérable complexe religieux de Karnak, dédié à Amon, d'un nouveau temple de dimensions modestes et y fait élever des colosses à son effigie. À Thèbes (actuelle Louqsor), il double le temple d'Amon construit par Aménophis III (1390-1352 av. J.-C.) d'une immense cour à colonnades flanquée de colosses. Plus que des reproductions fidèles des traits royaux, ces statues atteignant parfois jusqu’à 20 mètres de hauteur sont le symbole religieux de la nature divine de pharaon. À Thèbes ouest, sur la rive des nécropoles, Ramsès II construit également un temple de «Millions d’années», le Ramesseum, voué à son culte funéraire.

 

Au temps de Ramsès II, la Nubie (nord du Soudan actuel), est une province de l'empire égyptien depuis plusieurs siècles. C'est à Abou Sim-bel, dans cette contrée alors profondément égyp-tianisée, qu'il édifie deux temples parmi les plus monumentaux de son règne. Situés à 300 km au sud de la première cataracte, les édifices sont des spéos, c’est-à-dire des constructions creusées dans une paroi rocheuse. Le premier d’entre eux, dédié à trois grands dieux égyptiens, Amon, Ptah, Rê, et à Ramsès lui-même, jouxte celui de sa «grande épouse royale» divinisée Néfertari, mère du prince héritier Amonherkhopchef.

 

Pi-Ramsès, nouvelle capitale

 

Au nombre des réalisations du grand pharaon il faut compter aussi la ville de Pi-Ramsès, qu'il éta-

histoire

« Ramsès Il ! Les constructions de Ramsès Il se a caractérisent par un style massif et imposant.

Toutefois, les statues colossales à son effigie ne doivent pas être considérées comme la manifestation de son orgueil, elles sont en fait l'une des représentations divines du pharaon.

Ramsès.

Cependant, durant les années qui sui­ vent la bataille de Qadesh, le pharaon parvient à établir solidement son autorité sur la Syrie et la Palestine en menant plusieurs campagnes mili­ taires.

D'autre part, le royaume hittite, en butte à la montée en puissance de l'Assyrie, cherche à se rapprocher de son ancien ennemi.

Quinze ans après Qadesh, en l'an 21 de son règne, Ramsès Il signe avec le successeur de Mouwatalli, Hattousil Ill, un traité de paix qui met un terme définitif aux hostilités entre les deux royaumes.

Ce traité, un des premiers de l'histoire à nous être parvenu, fut gravé sur tables d'argent et rédigé en akkadien, langue de Mésopotamie alors usuelle dans la diplomatie proche orientale.

Il institue une alliance défensive entre l'Égyp te et le Hatti.

Scellé quelques années plus tard par le mariage de Ramsès avec la fille aînée d'Hattousil, ce traité sera respecté jusqu'à la chute du royau­ me hittite, au début du XVII' siècle av.

J...C.

Ramsès le bâtisseur Dès les premières années de son règne, Ramsès Il a entrepris, à la suite de son père, une politique de grands travaux religieux qui doit attester de sa grandeur et de sa piété aux yeux de ses sujets.

La paix dont jouit l'Egypte après le traité de paix avec les Hittites et la prospérité économique du royaume permettent au roi de financer d'innom­ brables constructions.

Il agrandit le vénérable complexe religieux de Karnak, dédié à Amon, d'un nouveau temple de dimensions mqdestes et y fait élever des colosses à son effigie.

A Thèbes (actuelle Louqsor), il double le temple d'Amon construit par Aménophis Ill (1390-1352 av.

J...C.) d'une immense cour à colonnades flanquée de colosses.

Plus que des reproductions fidèles des traits royaux, ces statues atteignant parfois jusqu'à 20 mètres de hauteur sont le symbole religieux de la nature divine de pharaon.

À Thèbes ouest, sur la rive des nécropoles, Ramsès Il construit ]! également un temple de «Millions d'années>>, le � Ramesseum, voué à son culte funéraire.

j' Au temps de Ramsès Il, la Nubie (nord du Sou­ dan actuel), est une province de l'empire égyp­ tien depuis plusieurs siècles.

C'est à Abou Sim­ bel, dans cette contrée alors profondément égyp­ tianisée, qu'il édifie deux temples parmi les plus monumentaux de son règne.

Situés à 300 km au sud de la première cataracte, les édifices sont des spéos, c'est-à-dire des constructions creusées dans une paroi rocheuse.

Le premier d'entre eux, dédié à trois grands dieux égyptiens, Amon, Ptah, Rê, et à Ramsès lui-même, jouxte celui de sa «grande épouse royale>> divinisée Néfertari, mère du prince héritier Amonherkhopchef.

Pi-Ramsès, nouvelle capitale Au nombre des réalisations du grand pharaon il faut compter aussi la ville de Pi-Ramsès, qu'il éta- ' Ramsès Il rend hommage aux divinités qui l'ont secouru pendant la bataille de Qadesh: Amon, le dieu national; Rê, le dieu solaire présenté sous une forme léontomorphe; Ptah, le démiurge de Memphis qui a créé le monde par le Verbe; et Maât, déesse de la vérité et de la justice, garante de l'équilibre cosmique.

blit comme capitale de l'É gypte à la place de Thèbes.

Pi-Ramsès, dont il reste aujourd'hui peu de choses, est construite durant son règne sur le site de la vieille cité d'Avaris, dans la région orientale du delta du Nil.

Cette contrée est la La momie du roi a été découverte à Deir ei­ Bahari en 1881, où elle avait été cachée dès l'Antiquité pour échapper aux pillards.

Bien conservée par le climat sec de Haute- Égypte, la dépouille de Ramsès Il est celle d'un homme de 1, 72 m, au nez busqué et aux terre d'origine de la dynastie.

Mais Ramsès Il choisit probablement cet endroit pour des rai­ sons stratégiques: Pi-Ramsès est plus proche des possessions asiatiques de l'É gypte, exposées aux convoitises des rois proche orientaux.

Il prend peut-être aussi en compte le danger constitué par les Peuples de la mer, ces populations guerrières venues des régions de la mer Egée, qui commen­ cent alors à harceler l'Orient.

Les obscurités du règne Nous connaissons assez bien la politique exté­ rieure de Ramsès Il par les nombreux témoi­ gnages gravés sur la pierre des temples; ces temples eux-mêmes nous renseignent sur son activité de bâtisseu r.

En revanche, le déroulement de son règne en Égypte, la façon dont il dirige le pays et sa personnalité même restent obscures, comme celles de la plupart des pharaons.

Il est certain, cependant, que la longueur exceptionnelle du règne de Ramsès Il lui pose des problèmes de succession.

Le roi, à qui ses épouses donnent de nombreux enfants, voit plu­ sieurs des fils devant lui succéder disparaître avant lui: Amonherkho pchef, Ramesses, puis Khâemouaset.

Ce dernier prince, ayant eu d'importantes responsabilités, laisse le souvenir d'un érudit restaurateur de monuments anciens.

Le vieux pharaon s'éteint, vers 1213 av.

J...C., à quatre-vingt-dix ans passés.

C'est son treizième fils, Mineptah, qui lui succède.

Il hérite d'un royaume puissant et respecté, mais devra affron­ ter les attaques redoutables des Peuples de la m_er, qui annoncent une ère de difficultés pour l'Egypte.

Perçu comme un âge d'or, le règne de Ramsès Il sera un modèle pour ses successeurs, en particulier Ramsès III (1186-1153 av.

J...C.).. »

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