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John Hunter

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

A cette époque, on ne parlait pas encore beaucoup de formation organisée dans cette discipline. Les chirurgiens devaient suivre un apprentissage dans un cabmet. Il y avait encore un enorme fossé entre les médecins - qui avaient souvent un diplôme académique- et les chirurgiens, qJ'on appelait aussi barbiers et qui étaient de simples travailleurs...

« pement qui correspondaient aux caractéristiques d'êtres antérieurs et primitifs .

Il réussit la premiè­ re transplantation tissulaire de l'éperon (ou ergot) de la patte d'un coq sur l'os frontal de l'animal.

Il avait un énorme pouvoir de concentration.

Un contemporain le décrivit de la façon suivante: ' II restait debout durant des heures, aussi immobile qu'une statue, à l'exception de ses mains qui tenaient des pinces pour séparer les fibres d'un corps qu'il souhaitait étudier.' Il exerça une très grande influence sur le statut de la profession.

Grâce à lui, la chirurgie devint une science recon- Ci-dessous, à gauche: Eperon de la patte d'un coq, transplanté sur l'os frontal.

Ci-dessous, à droite: Signature de Hunier dans une lettre à Edward Jenner, un de ses anciens élèves, qui découvrit la vaccination con­ tre la variole.

Ci-dessous : La chirurgie au XVIIIe siècle avant l'introduction de l'anesthésie.

Le tableau repré­ sente une amputation au St.

Tho­ mas's Hospital de Londres.

nue, au lieu d'être la profession d'un artisan itiné­ rant.

Hunter souffrant d'une déchirure de tendon à la jambe, découvrit la méthode de traitement appro­ priée, en l'appliquant sur sa propre personne.

Actuellement, elle est encore utilisée.

Mais il eut moins de chance avec une autre expérience: il imagina, à tort, que la blennorragie et la syphilis étaient des maladies identiques, et il se contamina lui-même pour le prouver.

II est probable que les conséquences de cette affection aient influencé son état de santé au cours des dernières années de sa vie.

Quand il enseignait, Hunter était sec et impatient, et sa parole était hésitante.

Cependant, ses élèves semblaient l'apprécier; mais il se disputait avec son frère William pour savoir lequel des deux avait le droit de décrire le fonctionnement du pla­ centa.

William estimait que les honneurs de cha­ que invention faite dans sa salle de dissection lui revenaient de droit.

Cette dispute ne connaîtra jamais de fin.

James Hunter mourut à Londres le 16 octobre 1793 .

Sa collection fut placée dans un musée anatomique sous les auspices du gouverne­ ment britannique.. »

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