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Le pape Paul III

Publié le 17/03/2012

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Après plusieurs tentatives manquées, le pape Paul III réussit enfin à convoquer un concile, en 1545, en Italie du Nord. Ce "concile de Trente" se tint pendant vingt ans, en dehors des périodes de guerre. Les premières réunions importantes furent présidées par Paul III. Après des débats houleux, le concile fit connaître ses décisions. Mais c'était en 1563, et un autre pape régnait. Les nouveaux décrets prévoyaient de grands changements, une révision des doctrines catholiques, un changement radical des méthodes de nominations religieuses, ainsi que des changements profonds des devoirs religieux et des règles de discipline. Le point le plus important à l'ordre du jour de la réunion avait été: l'Eglise catholique doit-elle essayer de gagner l'appui des protestants ou doit-elle accepter le schisme entre protestants et catholiques? La seconde ligne de conduite serait suivie, surtout grâce à Paul III, qui lui avait donné la préférence.

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« potisme.

Mais il serait totalement injuste de classer Paul III parmi les papes mondains et incapables.

Le même mois, il annonçait son intention de réunir ùn concile, où il présenterait une série de changements réels.

Deux grandes ques­ tions inquiétaient l'Eglise catholique romai­ ne.

D'abord, il fallait mettre fin à la désu­ nion entre les Eglises, l'une catholique et l'autre protestante, qui avait coupé l'Europe A gauche: Les protestants euro­ péens accusaient l'Eglise catholi­ que de corruption, de cupidité , de péchés de chair et d'autres dépra­ vations terrestres .

Le pape et la hiérarchie catholique étaient ac­ cusés d'hypocrisie, puisqu'ils pr2- chaient l'humilité et l'abnégation, tandis qu'ils se comportaient de façon arrogante et mondaine.

L'opinion des protestants est ex­ posée éloquemment par cette cari­ cature .

Les catholiques, du pape aux la l'cs, sont représentés s'adon­ nant à un des sept péchés capi­ taux.

A gauche: Paul III savait que bien des accusations des protestants étaient justifiées .

Il tenta de met­ tre fin aux abus à l'intérieur de l'Eglise catholique et de regagner ainsi les protestants.

Il réunit le concile de Trente en 1545, mais à cause des nombreuses guerres, le concile dura vingt ans, avec des pauses irrégulières.

Il y eut quatre nouveaux papes durant cette pé­ riode.

Finalement on décréta un certain nombre de réformes pour les affaires internes de l'Eglise ca­ tholique .

Il devint donc plus diffi­ cile pour les protestants de main­ tenir leurs accusations, mais le schisme entre les deux églises per­ sista néanmoins.

Les discussions à propos de l'unité chrétienne continuent encore actuellement.

Ci-dessous : Sous le pontificat de Paul III, naquit un nouveau cou­ rant militant dans l'Eglise catholi­ que.

En 1540fut créé l'ordre des Jésuites.

Leur premier généra/fut Ignace de Loyola, fils d'un noble espagnol.

en deux camps ennemis; ensuite, faire cesser la corruption effarante qui existait au sein de l'Eglise catholique romaine.

Après plusieurs tentatives manquées, le pape Paul III réussit enfin à convoquer un concile, en 1545, en Italie du Nord.

Ce "concile de Trente" se tint pendant vingt ans, en dehors des périodes de guerre .

Les premières réu­ nions importantes furent présidées par Paul III.

Après des débats houleux, le concile fit connaître ses décisions.

Mais c'était en 1563, et un autre pape régnait.

Les nouveaux dé­ crets prévoyaient de grands changements, une révision des doctrines catholiques, un changement radical des méthodes de nomi­ nations religieuses, ainsi que des change­ ments profonds des devoirs religieux et des règles de discipline.

Le point le plus impor­ tant à l'ordre du jour de la réunion avait été: l'Eglise catholique doit-elle essayer de gagner l'appui des protestants ou doit-elle accepter le schisme entre protestants et catholiques? La seconde ligne de conduite serait suivie, surtout grâce à Paul III, qui lui avait donné la préférence.

Les réformes seules n'auraient pas suffi à provoquer le renouveau spirituel, qui a ca­ ractérisé la Contre-Réforme.

· Le pape Paul III était également responsable d'une comba­ tivité nouvelle à l'intérieur de l'Eglise catho­ lique romaine.

Une des grandes figures de ce mouvement était Ignace de Loyola (1491- 1556).

Ce militaire avait interrompu sa car­ rière afin d'aller étudier la théologie à l'Uni­ versité de Paris.

Lorsque, en 1539, Loyola fit une visite à Rome, l'ardeur de sa foi et son dévouement firent grande impression sur le pape Paul III.

Le plan de Loyola était de fonder un nouvel ordre religieux à l'intérieur de l'Eglise catholique romaine.

Les membres devaient faire le serment d'oeuvrer comme missionnaires, en quelque pays où le pape les enverrait.

Les règles de cet ordre, celui des Jésuites, furent approuvées par le pape en 1540.

L'année suivante, Ignace de Loyola fut choisi comme premier "général" des Jésui­ tes.

L'organisation du nouvel ordre était quasi militaire.

Enthousiastes et disciplinés, ses membres commencèrent à gagner des prosélytes au catholicisme, et un grand nom­ bre, comme François-Xavier (1506-1552), · convertirent des milliers d'Asiatiques et d'In­ diens américains.

Plus que quiconque, le pape Paul III avait tout mis en oeuvre afin de se concilier les protestants.

En outre, il se trouva confronté à une Eglise catholique romaine, tombée en décadence, mais qu'il laissa cependant en mesure de survivre aux changements et au défi provoqués par la Réforme.

Amateur d'art, Paul III fit élever le palais Farnèse par Sangallo le Jeune, puis par Michel-Ange, par qui il fit exécuter le Juge­ ment dernier de la chapelle Sixtine et les fres­ ques de la Pauline.

Il lui confia aussi la direc­ tion des travaux de Saint-Pierre.. »

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