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L'oeuvre de Twain

Publié le 22/04/2012

Extrait du document

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ROMANS ET CONTES

 

LA CÉLÈBRE GRENOUILLE SAUTEUSE DU COMTÉ DE CALAVERAS (1867)

L'AGE DORÉ ( 1874) (Avec C.D. Warner)

ESQUISSES ANCIENNES ET NOUVELLES (1875)

LES AVENTURES DE TOM SAWYER (1876)

PUNCH, BROTHERS, PUNCH ! (1878)

LE VOL DE L'ÉLÉPHANT BLANC (1882)

LE PRINCE ET LE PAUVRE (1882)

LA VIE SUR LE MISSISSIPI (1883)

LES AVENTURES DE HUCKLEBERRY FINN (1884)

TOM SAWYER EN VOYAGE (1894)

UN YANKEE DU CONNECTICUT A LA COUR DU ROI ARTHUR (1889)

LE PRÉTENDANT AMÉRICAIN (1891)

CONTES AMUSANTS (1892)

LE BILLET D'UN MILLION DE LIVRES (1893)

LA TRAGÉDIE DE PUDD'NHEAD WILSON ET LA COMÉDIE DES DEUX JUMEAUX

EXTRAORDINAIRES  (1894)

TOM SAWYER DÉTECTIVE (1897)

L'HOMME QUI A CORROMPU HADLEYBURG (1900)

LE JOURNAL D'ADAM (1904)

LE JOURNAL D'ÈVE (1905)

LE LEGS DE 30.000 DOLLARS (1906)

LA VISITE DU CAPITAINE STORMFIELD AU PARADIS (1909)

LE MYSTÉRIEUX ÉTRANGER (1916)

 

ESSAIS

 

DÉFENSE D'HARRIET SHELLEY ET AUTRES ESSAIS (1894)

SOUVENIRS PERSONNELS SUR JEANNE D'ARC (1896)

COMMENT RACONTER UNE HISTOIRE ET AUTRES ESSAIS (1897)

QU'EST‑CE QUE L'HOMME? (1906)

SHAKESPEARE EST ‑IL MORT ? (1909)

DISCOURS (19IO)

 

AUTOBIOGRAPHIE ET RÉCITS DE VOYAGES

 

DES INNOCENTS EN VOYAGE (1869)

A LA DURE (I872)

VOYAGE A L'ÉTRANGER (1880)

EN SUIVANT L'ÉQUATEUR (1897)

NOUVEAUX VOYAGES (1897)

MES DÉBUTS COMME PERSONNAGE LITTÉRAIRE (1903)

L'AUTOBIOGRAPHIE DE MARK TWAIN (1924)

 

LETTRES

 

CORRESPONDANCE  (1917)

LETTRES D'AMOUR (à Olivia Langdon) (1949)

LETTRES A Mrs FAIRBANKS (1949)

 

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« bleue du feu qu'ont allumé les pêcheurs campant sur un banc de sable bourbeux.

Vous voyez de petits garçons imprudents patauger demi-nus dans un bayou.

Vous sentez le fouet de la pluie d'été tombant des étranges nuages noirs, là-haut.

Vous entendez la fille brune chantant dans sa petite barque une chanson d'amour qui ne peut signifier qu'une seule chose : qu'elle soupire pour vous.

Ces visions, ces bruits, ces sensations sont les battements de cœur des ouvrages de Mark Twain.

Ils doivent l'être; ils sont parvenus à l'être.

Et pourquoi suis-je tellement certain que l'on peut trouver tout cela dans des récits dont je n'ai pas, je le répète, une connaissance de première main? Parce que telle est la vie le long des falaises, des rives et des bayous du Mississipi.

Vivant parmi les gens et les choses qu'il a décrits, Mark Twain, comme tout écrivain créateur, a puisé son inspiration dans la vie qui l'entourait.

Là sont le cœur et l'âme de l'Amérique, dans cette province, d'Hannibal à Saint-Louis, au Caire, à Memphis, à Natchez.

Là sont l'âtre et le foyer des Américains.

Il y a là des villes enfumées, des bateaux rouillés, des filles en fuite, des prédicateurs criards, des péniches allant à la dérive, des carnavals ambulants, des fermes inondées, des convois de chargements résonnant dans la nuit, des sentiers ombragés, des négrillons jouant aux billes, des femmes offrant l'amour, des mulets peinant durement, des matinées vertes comme l'herbe et des après-midi noires d'orage.

Suis-je bien certain que Mark Twain a écrit sur tout cela? Peut-être l'a-t-il fait, peut-être ne l'a-t-il pas fait.

Là n'est pas la question.

Ce qui importe, c'est que son œuvre a rendu la région des rives du Mississipi à jamais présente à l'esprit du peuple américain.

Ce n'est pas tout.

Ayant grandi depuis sa première enfance près du Mississipi, Mark Twain emporta avec lui, le jour où il s'en alla voyager à travers l'Amérique, une profonde intuition, une connaissance réelle et un amour sincère pour les gens de là-bas, qui ne devaient plus quitter et qui prenaient vie dans tout ce qu'il allait écrire sur eux.

Où qu'il se trouvât, il était chez lui, parce qu'il avait eu la chance de vivre près du Mississipi et de connaître les joies et les soucis des hommes de cette merveilleuse région.

J'ai dit que je ne savais pas grand-chose de Mark Twain.

Qui plus est, je ne connais ni sa vie, ni les jugements que les critiques ont portés sur lui.

Vous pouvez aisément trouver ailleurs ce que d'autres ont dit de sa vie et de son œuvre; vous pouvez consulter les critiques pour savoir lesquels de ses livres pourraient vous plaire ou ne pas vous plaire.

Ici, vous n'aurez trouvé que ce quej'ai dit en commençant :j'ai de l'affection pour Mark Twain; et parce qu'elle est restée bonne et vraie durant toute ma vie passée, cette affection me pousse à rendre hommage à l'immortel esprit de cet homme.

ERSKINE CALDWELL EXTRAIT DE L'AUTOBIOGRAPHIE DE MARK TWAIN DANS la généalogie des Clemens de Virginie on trouve une lignée d'ancêtres qui remonte à l'époque de Noé.

Au temps d'Elizabeth, certains furent pirates et marchands d'esclaves, selon la tradition.

Mais il n'y a rien là de déshonorant: Drake, Hawkins et les autres étaient dans le même cas.

C'était à ce moment-là un respectable négoce, dans lequel on avait affaire à des monarques.

Moi aussi, j'ai voulu être pirate ...

Ma mère était une Lamb ton.

Elle était native du Kentucky et avait épousé mon père à Lexington en 1823; elle avait alors vingt ans et lui vingt-quatre ...

Aucun des deux n'avait trop d'argent ...

Mes parents vinrent dans le Missouri au début des années trente: je ne me souviens plus quand exac­ tement, car je n'étais pas né et ne m'intéressais pas encore à ce genre de choses.

A l'époque, c'était un long voyage, dur et fatigant.

Ils s'installèrent dans un petit village de Floride, dans le comté de Monroe.

C'est là que je naquis en 1835.

Le village comprenait cent habitants, et j'en augmentai la population d'un pour cent.

Les hommes les plus fameux de l'histoire en pourraient-ils dire autant? Jusqu'à l'âge de douze ou treize ans je passais une partie de l'année dans la ferme de mon oncle.

J'y menais avec mes cousins une vie pleine de charme .... »

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