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Lorenzo, personnage historique

Publié le 14/01/2013

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Lorenzo, le personnage historique (1514-1548) 1. Les origines et la formation (1514-1530) Lorenzo (dit « Lorenzino «, diminutif qui lui vient de son allure fluette) naît le 22 mars 1514 à Florence. Il et le fils de Piefrancesco (il Giovani) di Lorenzo de' Medici et de Maria di Tommaso Soderini. Il est l'aîné de 4 enfants (il aura un frère Giuliano, né en 1520 et deux s?urs : Maddalena et Laudomia). Son père appartient à la branche cadette de la famille Médicis,ranche qui a ?uvré en faveur des libertés populaires contre Pierre de Médicis, d'où son surnom de « Popolani «. Sa mère appartient à une vieille famille de tradition républicaine, les Soderini. En 1525, le père meurt en laissant 8000 ducats de dettes. Lorenzo est placé sous la tutelle de Giovanni Francesco Zeffi, écrivain médiocre, et développe précocement une intelligence vivace et une profonde inclination pour les études (selon Varchi). En décembre 1526, alors que les troupes impériales descendent vers Rome, Lorenzo, son frère Giuliano, Zeffi, ainsi que Cosimo, fils de Giovanni (et futur duc de Florence sous le nom de Cosimo I : Cosme Ier) se réfugient à Venise, ville choisie sans doute par Maria Salviati, la femme de Giovanni et mère de Cosimo, parce que son mari avait rendu de services à la République sérénissime. A Venise, la famille fréquente des hommes des lettres et des artistes. Pour sa formation, Lorenzo effectue divers voyages à Padoue, Vicence, Trévise. Au mois d'août 1529, il est à Bologne avec ses cousins Alessandro, fils naturel de Clément VII, et Ippolito di Giuliamo de' Medici, pour assister au couronnement impérial de Charles-Quint par le pape (le 24 février 1530).

« conviction, associée selon Varchi à l’admiration pour les tyrannicides antiques (les deux Brutus), alimentent son désir « de se rendre immortel » et le poussent à l’action contre le duc. En décembre 1535, il accompagne Alessandro à Naples où Charles-Quint doit juger le conflit qui oppose le duc à a délégation des exilés florentins.

En mars 1536, il revient à Florence : il travaille à une comédie, Aridosia, commandée par le duc pour ses noces avec Marguerite d’Autriche, fille de Charles-Quint.

La pièce sera représentée le 13 juin 1536.

Entretemps, Cosimo gagne le procès pour la division du patrimoine familial, ce qui aggrave la situation financière de L.

Celui-ci continue cependant à satisfaire les caprices du duc et trouve finalement une occasion de passer à l’acte : le duc s’est amouraché de Caterina Soderini Ginori, parente de L qui promet d’organiser une rencontre avec la jeune femme.

Varchi a reconstruit la scène du meurtre, affirmant l’avoir entendu de Lorenzo lui-même : C’est dans la nuit du 5 janvier 1537, que L passe à l’action, aidé de son serviteur Michele del Tavolaccino, dit Scoronconcolo.

L, qui a convaincu le duc d’attendre Caterina chez lui, lui assène un coup de poignard puis son serviteur achève la besogne.

4.

Les années d’exil et la mort (1537-1548) L fuit alors Florence avec Sc.

et se réfugie à Bologne où il informe un exilé florentin, Silvestro Aldobrandini du meurtre qu’il a commis.

Il se rend ensuite à Venise sous la protection de Filippo Strozzi qui le surnomme « leur Brutus » et lui promet que ses fils Piero et Ruberto prendront ses deux sœurs pour épouses (Ce double mariage n’aura lieu qu’en 1539 après la mort par suicide de Filippo).

Chez Strozzi, L reçoit la visite et les éloges de Iacopo Nardi, Iacopo Sansovino, Varchi, G.

Borgia.

Il est devenu le « nouveau Brutus florentin ».

pour immortaliser son acte, L commande une médaille avec son portrait en habit romain sur une face, un bonnet phrygien, symbole de liberté, et la date du meurtre sur l’autre.

Mais cette exaltation ne dure pas.

A Florence, quelques jours après le meurtre, Cosimo se voit confirmer le titre de chef et premier de la cité, puis en septembre il reçoit le titre ducal.

F.

Strozzi conseille alors à L de se rendre à Mirandola où le comte Galeotto Pico lui offre sa protection.

Là L réunit des troupes que Strozzi est censé conduire contre Florence.

Par ailleurs, il convainc sa famille à quitter leur résidence de Cafaggiolo pour se réfugier à Bologne auprès des Strozzi.

Le 6 février 1537, L, muni d’une lettre pour l’ambassadeur français Jean de la Forest, se rend à Istanbul, sur un vaisseau vénitien.

Il doit sans doute participer aux négociations visant à une alliance franco-ottomane contre les Habsburg.

Il est reçu à plusieurs reprises par Soliman le magnifique. Entretemps, L est déclaré rebelle à Florence.

Le 24 avril, sa tête est mise à prix pour 4000 florins d’or.

En août, il rentre à Venise.

Il y apprend la défaite des exilés à Montemurlo ainsi que la prise de position de l’empereur : Charles-Quint le déclare « traitre de sa majesté », ce qui exclut toute possibilité de pardon.

Sa maison florentine est mise à sac ; la république vénitienne commence à mettre en doute l’opportunité de son asile. A la fin septembre, il est à Lyon.

En octobre il est reçu par François Ier qui lui offre sa protection et de l’argent.

En décembre, il accompagne le roi au Piémont.

Jusqu’en 1539, il accompagne la cour du roi de France.

En janvier 1539, il s’établit à Paris, où il tente de dissimuler sa véritable identité.

Il bénéficie de l’hospitalité de Giuliano Buonaccorsi, le trésorier du roi, et parfois de celle de B.

Cellini, qu’il avait côtoyé à la cour du duc de. »

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