Ludwig Wittgenstein (Vie, œuvre, Apports, Concepts, Commentaires).
Publié le 09/02/2016
Extrait du document

- Tractatus logico-philosophicus (1921)
- Remarques sur les fondements des mathématiques (1956)
- De la Certitude (1969)
Logicien et philosophe, précurseur de la «philosophie analytique» moderne, Ludwig Wittgenstein a fortement modelé, avec Bertrand Russell, le paysage philosophique anglais, pour le centrer sur un travail de dénonciation des pseudo-problèmes en concevant la philosophie comme une analyse logique du langage.

«
1
Principales œuvres l
1
r
1
Étrange destin que celu i de l'œuvre de Ludwig Wittgenstein ,
qui ne publia dans sa vie qu 'un seul ouvrage, le Tractatus
/ogico-philosophicus .
Ses autres travaux de recherches phi
losophiques ne devaient paraître qu'après sa mort .
Tractatus logico
philosophicus
(1921)
L'ouvrage se présente sous
la forme d'une suite
d'apho
rismes au contenu souvent
déroutant , et montre que , pour moi, le réel et le pos
sible ne font qu'un .
La phi
losophie développée dans
le Tractatus s'apparente à
1' argumentation kantienne
de la
Critique de la raison
pure .
De même que Kant
prétendait tracer les limites
de la connaissance positive,
Wittgenstein s'efforce,
en
analysant les structures du
langage existant, de défi
nir les limites de possibili
tés de tout discours car «les
limites de mon langage
signifient les limites de mon
propre monde».
Investigations
philosophiques
(1953)
Wittgenstein y révise ses
conceptions antérieures.
Il
s 'agit
de considérer que
certaines choses ne peu
vent pas s' exprimer dans
des propositions positives et
de s'intéresser
par consé
quent à d'autres catégories
du discours, comme la reli
gion, la morale, l'esthétique .
Remarques sur
les fondements
des mathéma
tiques ( 1956)
La réflexion de Wittgen
stein s'apparente aux
réflexions suscitées par •la
crise des fondements»
lorsque les géométries non
euclidiennes ont révélé que
l'évidence des axiomes était
insuffisante
pour qu'on y
puisse fonder les mathé
matiques; mais elle est aussi
à la fois plus naïve et plus
radicale : Que fait-on lorsque
l'on fait des mathématiques?
demande Wittgenstein, et
il fait ainsi porter sa
réflexion sur le sens de l'ac
tivité mathématique .
Remarques philo
sophiques ( 1964)
En fixant la signification
des mots, la grammaire
détermine quelle est l'es
sence de chaque chose.
«Gérante de la grammaire»,
la philosophie peut •saisir
l'essence du monde », non
dans des propositions du
langage, mais à travers les
règles de la grammaire
•qui
excluent les combinaisons
de signes dénués de
sens».
De la Certitude
(1969)
Dans son ultime ouvrage,
resté inachevé, Wittgen
stein s'intéresse à diverses
sortes de propositions très
semblables aux •proposi tions» mathématiques en
ce qu 'elles sont soustraites
au
doute et occupent une
position centrale dans notre
système de croyances, sans
avoir
pourtant le statut de
règles .
Ce sont les
•convic
tions », soustraites à la
contestation, qui font sys
tème et forment notre
•image du monde »..
»
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