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Mérimée, Prosper

Publié le 01/03/2012

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(1803-1870) Ecrivain, nouvelliste français. Issu de la bourgeoisie parisienne, ami de Stendhal, il s'illustre par deux canulars littéraires en 1825 et 1827 : le Théâtre de Clara Gazul (1825) et les ballades la Guzla. Il écrit un drame et un roman romantique dans le genre historique. 

Passé maître dans l'art de la nouvelle avec l'Enlèvement de la redoute et Tamango en 1829, il se consacre désormais à ce genre : Carmen (1845), qui inspira à Bizet l'opéra du même nom, Colomba (1840). Il est aussi l'auteur de nouvelles fantastiques : la Vénus d'Ille (1837), Lokis (1869), et d'une célèbre dictée (voir orthographe). Elu à l'Académie en 1844, il traduit et introduit en France la littérature russe.

 

« des trois unités, les emprunts à l'histoire, le goOt de la couleur locale, le mélange du tragique et du comique.

Il faut attendre le 20e siècle pour qu'on le joue et qu'on s'aperçoive du caractère très moderne de ces pièces où sont évitées l'enflure et les longues tirades.

L'Occasion, par la poésie, le lyrisme, la finesse psychologique et la violence de la passion fait penser aux meilleures œuvres de Musset.

Dans Le Carrosse du Saint-Sacrement, nous séduisent à présent la verve satirique, la spirituelle et maligne ironie de l'auteur ; certaines scènes évoquent Le Misanthrope de Molière.

On peut dire que ce théâtre de Mérimée; si longtemps méconnu, suffirait à lui assurer·une place de choix dans notre littérature.

Une nouvelle, Mateo Falcone, publiée en 1829, ·attire enfin sur lui l'attention et l'engage définitive­ ment dans une voie où il remporte de vifs succès avec Tamango (1829), Les Ames du Purgatoire (1834), La Vénus d'Ille (1837), Colomba (1840), Carmen (1845), pour nè citer que quelques œuvres.

il.

écrit aussi un roman historique,· la Chronique du règne · de Charles IX (1829), où il s'inspire de Walter Scott, mais reste original par la brièveté dés descriptions et l'art de mettre en relief le détail essentiel et évo- cateur.

· Entre temps, après être -entré dans l'administra:­ tion comme chef de cabinet du ministre d'Argout, il est nommé en 1834 inspecteur général des monu­ .

ments historiques et publie plusieurs ouvrages d'his­ toire comme l'Essai sur ta guerre sociale (1841) et l'Histoire de Don Pèdre t", roi de Castille (1847).

Après le coup d'état de 1851, il se rallie au second Empire, et, grâce à des relations anciennes avec la comtesse de Montijo et avec sa fille, l'impératrice Eugénie, il devient sénateur et familier de la cour.

Distinctions et titres ne cessent de l'honorer: membre de l'Académie des Inscriptions en 1843,. »

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