Devoir de Philosophie

Metternich

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

En 1812, alors que Napoléon se préparait à envahir la Russie, Metternich signa un traité où il promettait à l'empereur français de lui fournir une aide militaire. Si la France gagnait, l'Autriche serait récompensée. En même temps, il rassurait secrètement la Russie, la Prusse et la Grande-Bretagne de l'amitié autrichienne et de son désir de faire revivre la coalition. Après la défaite de Napoléon en Russie, Metternich déclara le traité non valable pour l'Autriche, qui, s'étant réarmée en secret, se joignit à la quatrième coalition, afin d'abattre définitivement Napoléon....

« était bien le reflet de ses intentions.

L'ancien ennemi fut donc traité avec une relative mo­ dération .

Peu de temps après la signature du traité, des délégués de tous les pays d'Europe se retrou­ vèrent au congrès de Vienne .

Ce congrès avait été réuni pour tâcher de rétablir l'équi­ libre en Europe.

Metternich joua un rôle es­ sentiel dans la rédaction des solutions propo­ sées.

Les deux décisions principales concer­ naient l'Allemagne et l'Italie.

En lieu et place du Saint-Empire romain germanique en dé­ clin, Metternich créa la Ligue des Etats alle­ mands.

Il désirait une union de trente-huit Etats, avec l'Autriche comme partenaire principal.

Il voulut faire de même en Italie, A gauche : L 'Europe, telle qu'elle apparaissait après le congrès de Vienne .

A droite : Metternich était un do­ minateur implacable.

Il se méfiait de la libre expression des opi­ nions.

Cette caricature de 1835 montre la censure en Allemagne , les espions de la police et les déla­ teurs .

Le titre en est "Le Ciub des Penseurs" et la légende dit: "Combien de temps nou s laisse ront-ils penser? " Ci-dess us: Signatur e de Me tter­ n ic h, se te rm inant par une bo ucl e é l égante.

M etterni ch , auto crat e parfait , éta it la cibl e favorite de la fur eur d es ré vo luti o nn air es f rança is de 18 48.

mais n'y réussit pas.

La domination autri­ chienne en Italie fut assurée par la reprise de la Toscane et par la création du royaume de Lombardie-Vénétie, à Pintérieur de Pempire autrichien .

Metternich donna son accord au maintien provisoire de Joachim Murat, beau-frère de Napoléon, comme roi de Na­ ples.

Murat tenta, quelques années plus tard, de mettre sur pied un mouvement pour l'uni­ té italienne et son indépendance.

Metternich y mit fin avec l'aide des alliés, et installa un Bourbon sur le trône de Naples, à la place de Murat. · Metternich avait peu de sympathie pour les tendances rationalistes.

Il s'inquiétait des menées sauvages d'un mouvement d'étu­ diants allemands, qui voulaient propager Pi­ dée de l'unité allemande.

Lors d'une confé­ rence à Karlsbad en 1819, Metternich con­ vainquit les autres Etats allemands de pren ­ dre des mesures contre ce genre de groupes.

Les décisions de Karlsbad disloquèrent les clubs politiques d'étudiants, et la censure fut imposée à la presse.

Les dirigeants décidèrent alors de se rencontrer régulièrement afin de maintenir la paix après le congrès de Vienne et de débattre de quelques nouvelles ques­ tions.

D'autres congrès furent organisés, le dernier à Vérone.

A l'intérieur de l'empire autrichien- "le pays du silence" -régnait partout l'inquiétude.

Il y eut des soulèvements parmi les Slaves, les pay sans hongrois, les républicains italiens, les ari s tocrate s polonais et les intellectuels al­ lemands.

L'empereur François II, ' ultra ­ réactionnaire, prononça le veto sur les timi­ des réformes proposées par Metternich pour changer le système gouvernemental.

Après la mort de François II en 1835, il y eut, entre Metternich, le régent et les autres ministre s, une lutte de pouvoir, qui rendit impossible une approche positive de la crise naissante.

L'incitation à la crise vint des journées révo­ lutionnaires de 1848 en France.

Encouragés par les nouvelles de Paris, les radicaux hon ­ groi s exigèrent la fin de la souveraineté de l'Autriche.

En quelques jours, des ouvriers et les étudiant s viennois se révoltèrent.

Metter­ nich, symbole de l'autocratie, devint leur ci­ ble favorite.

Ses ambitieux ad versaires à l'in­ térieur du gouvernement, l'utili sèrent comme bouc émissaire, ce qui le contraignit à démis­ s ionner.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles