Nyerere (Julius Kambarage)

« virulentes ; pits de 120 tribus y coexistent, que Nyerere, bon orateur et propagandiste inlassable, connait toutes et chez lesquelles son socialisme mode,* rencontre un echo favorable. 4 Ole de Zanzibar, voisine, est le theatre d'une revolution sanglante en 1964.

Nyerere gagne les revolutionnaires la creation d'une federation, la Tanzania, qu'il presiders, tout en prenant a son compte leurs amities chinoises.

II accepte donc, en 1967, une offre capitale de la Chine populaire : Ia construction, financement compris, du che- min de ter Tanzanie-Zambie (le « Tanzam ") qui, a terme, permettra ['exportation du cuivre du « copperbelt africain par Dar es-Salam.

Si la Tanzanie repoit egalement une aide occidentale non negligeable, Nyerere demeure rea- liste face aux immenses problemes de developpement de son pays, essentiellement agricole, dont le revenu par habitant est de 300 francs par an.

II vise a rendre la Tan- zanie autarcique dans le domaine alimentaire avant de s'engager dans Ia vole de ('industrialisation. 5 C'est lebut de Ia Declaration d'Arusha (1967), 00 Nyerere jette les bases d'un socialisme communautaire, non marxiste et a fondements chretiens, l'Ulamaa (a soli- darite familiale*), qui s'appuie sur les valeurs tradition- nelles de la famille africaine.

Des villages cooperatits se creent, qui tiennont a la fois du kibbouts israelien et de la commune chinoise.

Les banques et les entreprises importantes sont nationalisees.

Les- Eglises, notamment l'Eglise catholique (trois millions deTanzaniens sur quinze), appuient !Ideal ujarnaa dont elles notent la con- vergence, avec lemessage evangelique. Un &ague, Mgr Christopher Mwoleka, s'est d'oreset déjà integre dans un village ujamaa, presageant l'africanisation reelle et populaire des structures d'Eglise. virulentes ; près de 120 tribus y coexistent, que Nyerere, bon orateur et propagandiste inlassabie, connaît toutes et chez lesquelles son socialisme modéré rencontre un écho favorable.

4 L'île de Zanzibar, voisine, est le théâtre d'une révolution sanglante en 1964.

Nyerere gagne les révolutionnaires à la création d'une fédération, la Tanzanie, qu'il présidera, tout en prenant à son compte leurs amitiés chinoises.

Il accepte donc, en 1967, une offre capitale de la Chine populaire : la construction, financement compris, du che­ min de fer Tanzanie-Zambie (le « Tanzam ») qui, à terme, permettra l'exportation du cuivre du « copperbelt » africain par Dar es-Salam.

Si la Tanzanie reçoit également une aide occidentale non négligeable, Nyerere demeure réa­ liste face aux immenses problèmes de développement de son pays, essentiellement agricole, dont le revenu par habitant est de 300 francs par an.

Il vise à rendre la Tan­ zanie autarcique dans le domaine alimentaire avant de s'engager dans la voie de l'industrialisation.

5 C'est le but de la Déclaration d'Arusha (1967), où Nyerere jette les bases d'un socialisme communautaire, non marxiste et à fondements chrétiens, l'Ujamaa (« soli­ darité familiale»), qui s'appuie sur les valeurs tradition­ nelles de la famille africaine.

Des villages coopératifs se créent, qui tiennent à la fois du kibbouts israélien et de la commune chinoise.

Les banques et les entreprises importantes sont nationalisées.

Les Églises, notamment l'Église catholique (trois millions de Tanzaniens sur quinze), appuient l'idéal ujamaa dont elles notent la con­ vergence, avec le message évangélique.

Un évêque, Mgr Christopher Mwoleka, s'est d'ores et déjà intégré dans un village ujamaa, présageant l'africanisation réelle et populaire des structures d'Église.. »