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Omar Sharif étoile mondiale du cinéma égyptien

Publié le 09/01/2015

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Naissance d'un sex-symbol L 'Égypte est fidèle aux stars qui l'ont fait rêver des an-nées quarante aux années soixante, qui correspondent à l'âge d'or du cinéma, époque bénie où cent cinquante mai-sons de production fleuris-saient au Caire et où l'on ar-borait ses plus belles toilettes pour se rendre dans les salles obscures. Aujourd'hui, les Égyptiens suivent avec fer- veur à la télévision les aven-tures d'Hekmat la Juste, où il retrouvent Faten Hamama, qui leur arrachait des larmes au temps où elle incarnait les grandes amoureuses à l'écran et où elle était l'unique amour d'Omar Sharif. C'est en 1954 dans un film de Youssef Cha¬hine, Ciel d'enfer, qu'il fut pour la première fois son par¬tenaire et qu'il se révéla aux yeux du public. Ils se mariè¬rent un an plus tard, ce qui fit sensation et consacra leur image de couple légendaire du cinéma égyptien. Il faut dire que la beauté sauvage du jeune acteur venait bous¬culer les stéréotypes du jeune premier égyptien. Un sex-symbol était né, qui rompait Star du cinéma égyptien dans les années cin¬quante, Michael Shaloul, alias Omar Sharif, devient du jour au lendemain une vedette internationale avec le phénoménal suc¬cès de « Laurence d'Ara¬bie » en 1962. Quelques grands fims hollyvvodiens font de lui un des jeunes premiers les plus cotés du box-office, et sa fameuse beauté orientale lui vaut d'être réputé l'un des plus grands séducteurs de la planète.
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« avec l'élégance guindée des stars masculines en montrant sa poirine nue sous sa chemise ouverte : comme à Holly­ wood avec Marion Brando , un érotisme nouveau s'affi­ chait soudain à l'écran.

De Sherif Ali au docteur Jivago E n le choisissant pour jouer Sherif Ali au côté de Peter O'Toole dans Laurence d'Ara­ bie, David Lean fait découvrir aux spectateurs du monde en­ tier la silhouette altière d'Omar Sharif surgissant du désert à dos de chameau, dra­ pé dans une djellabah som­ bre .

Il s'en étonne encore au­ jourd'hui : « J'ai eu vraiment de la chance, et un rô le mer­ veilleux.

N'importe qui aurait eu du succès avec ce rôle, ce costume et cette entrée en scène.

Mais j'avais un physi­ que saisissant , je dois le re­ connaître quand je regarde en arrière.

Laurence d'Arabie fut un énorme succès.

Il a été nomin é pour dix ou onze os­ cars.

J'ai obtenu trois Golden G lobe.

Peter O'Toole est de­ venu une star lui aussi.

Ce n'était pas un succès ordinaire.

L'idée de faire un succès avec un film de quatre heures et des acteurs inconnus qui tra­ versent le désert sur des cha­ meaux, c'était vraiment quel­ que chose d'extraordinaire.

Mais ça a marché.

» Pour la première fois, un ac­ teur égyptien voit s'ouvrir de­ vant lui les portes des studios d'Hollywood, et il n 'hés ite pa s : en 1964 , il dit adieu à l'Égypte après avoir divorcé de Faren Hamama, qui lui a donné un fils, Tarek.

Il en­ chaîne La Chute de l'Empire romain et Gengis Khan, et en 1965 David Lean le dirige de nouveau dans Docteur Jivago.

Cette énorme production, où il partage la vedette avec Ju ­ lie Christie, impose une nou ­ velle image, romantique, d'un éternel amoureux.

Les multi ­ ples succès féminins qu'on lui prête font les délices des ma ­ gazines à sensation.. »

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