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égyptien, cinéma.

Publié le 18/05/2013

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égyptien, cinéma. 1 PRÉSENTATION égyptien, cinéma, panorama du cinéma égyptien des origines à nos jours. 2 LE CINÉMA MUET Si les premières projections des frères Lumière (à Alexandrie, dès 1896) emportèrent immédiatement l'adhésion d'un très large public, ce furent des étrangers, et principalement des Italiens, qui produisirent jusqu'en 1917 les premiers films locaux. À cette date, l'Égypte comptait déjà plus de quatre-vingts salles. Les petites comédies de Mohammed Bayyumi, comme le Chef de service (al-Bash Katib, 1920), connurent un certain succès ; ce n'est pourtant qu'en 1927 que fut tourné le premier long métrage national, Leila, produit et interprété par Aziza Amir. Premier réalisateur égyptien, Mohammed Karim, dont le nom resta associé à celui de l'acteur-réalisateur-producteur Youssef Wahbi, réalisa la même année Zeinab, film qui assura la transition avec le parlant dans sa deuxième version. 3 LE CINÉMA PARLANT 3.1 Le cinéma chantant Au cours des années 1930 et 1940, la com&eacu...

« La défaite de 1967 provoqua un choc dans les esprits.

Le Moineau (al-Usfur, 1973) marqua un tournant dans l’œuvre de Chahine, qui s’exila au Liban de 1965 à 1969 ; le groupe du Cinéma nouveau, fondé en 1969, rassembla de jeunes cinéastes en opposition au cinéma traditionnel, sans apporter d’orientations vraiment nouvelles. Avec sa trilogie autobiographique Alexandrie, pourquoi ? (Iskandariyya lih ?, 1978), la Mémoire (Hadduta Misriyya, 1982) et Alexandrie, encore et toujours (Iskandariyya kaman wa kaman, 1990), Chahine continua à dominer le paysage artistique du pays ; l’Émigré (al-Mohager, 1994) dut toutefois affronter la censure islamique.

Pour le reste, la critique sociale devint plus discrète, abordant la vie quotidienne au détriment des grandes problématiques.

Le plus important des cinéastes de la nouvelle génération des années 1980 est sans doute Mohamed Khan, auteur du Professionnel des rues (al-Harrif, 1983) et de la Femme d’un homme important (Zawjat Rajul Muhim, 1987) ; citons également Atef el-Tayeb, réalisateur de l’Innocent (al-Bari, 1986) et Khairi Beshara ( Crabes, 1990).

Mendiants et Orgueilleux (1991, d’après Albert Cossery) d’Asma el-Bakri est une galerie non conformiste de portraits de gens du Caire.

Yousry Nasrallah ( Mercédès, 1991, est aussi un portrait du Caire, un genre en soi) semble annoncer le renouvellement d’un cinéma coincé entre sclérose et censure ( À propos des garçons, des filles et du voile, 1995). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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