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Poincaré Raymond: Homme d'Etat français

Publié le 31/03/2019

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Poincaré Raymond Homme d'Etat français

 

* 20.8.1860, Bar-le-Duc + 15.10.1934, Paris

 

Député républicain (1887-1903), ministre de l'Instruction publique (1893 et 1895), ministre des Finances (1894-1895), Poincaré devient président du Conseil et ministre des Affaires étrangères en 1912, avant d'être élu président de la République l'année suivante. Patriote conservateur, il veille scrupuleusement aux intérêts de la France et la prépare au conflit avec l'Allemagne avant la Première Guerre mondiale. Dans un objectif défensif, il consolide la Triple-Entente avec la Grande-Bretagne et la Russie, et renforce l'armée et la marine en instaurant notamment un service militaire de trois ans. Lorsque la guerre éclate, il se fait le défenseur de \"l'Union sacrée\" auprès des autres partis politiques, mobilise les esprits et, par souci d'unité nationale, appelle en 1917 son ennemi personnel Georges Clemenceau au poste de Premier ministre. Au lendemain du conflit, lorsqu'il préside la commission des réparations (1920), il se montre favorable à une politique de sanctions sans compromis à l'encontre de l'Allemagne, et fait occuper la Ruhr par les troupes françaises en 1923. Redevenu président du Conseil à deux reprises (1922 et 1926), il met en oeuvre, pour résoudre la grave crise financière qui menace le pays, une politique économique qui permet la stabilisation du franc et la restauration de la confiance. La maladie l'oblige brusquement à démissionner en 1929. Membre de l'Académie française (1909), il consacre sa retraite à l'achèvement de la rédaction de ses mémoires (\"Au service de la France\")

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Poincaré Raymond , 1860-1934, né à Bar-le-Duc (Meuse), cousin d'Henri Poincaré, homme d'État français.

Ministre dès 1893, il fut président du Conseil et ministre des Affaires étrangères de janvier 1912 à janvier 1913.

C'est alors qu'il fut élu président de la République par l'ensemble de la droite.

Avant la Première Guerre mondiale, il travailla énergiquement à renforcer la défense de la France et, en particulier, ses alliances avec la Grande-Bretagne et la Russie.

Pendant la guerre, il anima lui-même l'union sacrée, puis, quand surgit la crise de 1917, il fut obligé de nommer son vieil adversaire Clemenceau à la présidence du Conseil.

Après le traité de Versailles, renchérissant sur le nationalisme du « Tigre », il exigea que l'Allemagne s'acquittât des réparations qu'elle devait payer. Déçu par l'échec de sa politique, il renonça à solliciter un second mandat et, redevenu sénateur de la Meuse en 1920, se fit l'avocat d'une application intégrale des traités.

Poincaré redevint président du Conseil et ministre des Affaires étrangères (15 janvier 1922-8 juin 1924).

Il fit occuper la Ruhr par les troupes françaises en 1923.

La victoire du Cartel des gauches provoqua sa démission, mais il revint à la présidence du Conseil, en 1926, pour constituer un gouvernement d'union nationale, dans lequel il prit le portefeuille des Finances.

Disposant de la confiance des milieux d'affaires, Poincaré entreprit une politique de redressement financier qui aboutit à la création d'une nouvelle monnaie fondée sur l'or, le « franc Poincaré ».

Malade, il démissionna le 27 juillet 1929 et consacra sa retraite à achever la rédaction de ses mémoires, dont la publication avait commencé en 1926 ( Au service de la France ).

Il avait été élu à l'Académie française en 1909.. »

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