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Qui était René DESCARTES ?

Publié le 08/06/2009

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DESCARTES, René (1596-1650). — Philosophe français. La plupart de ses oeuvres ont d'abord été écrites en latin. Génie universel (il a pratiqué — outre la philosophie — les mathématiques, la physique, la biologie, la musique, etc.), il fait figure de père fondateur de la philosophie moderne. Sa conception mécaniste de l'univers (il rejette tout usage des causes finales en physique) fonde, entre autres, sa curieuse théorie de l'animal-machine : n'ayant pas d'âme, l'animal est pure matière et n'a pas plus de sentiment que d'intelligence. Le matérialisme du XVIIIe siècle a donc pu se réclamer de Descartes (cf. La Mettrie : L'Homme-Machine, 1748). Mais la métaphysique cartésienne, qui fait dépendre toutes nos certitudes (y compris scientifiques) de deux vérités fondatrices : l'existence du moi pensant et l'existence d'un Dieu vérace, est tout entière spiritualiste. Elle fait une place essentielle à la notion de libre arbitre. Cet écartèlement de la réflexion cartésienne est particulièrement sensible lorsqu'il s'agit de résoudre le problème, ici quasi insoluble, de l'union (en l'homme) de l'âme et du corps. • Deux oeuvres à connaître : Le Discours de la méthode (1637, publié directement en français) et les Méditations métaphysiques (1641, en latin ; trad. franç. : 1644).

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« 230 DOCTRINES jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute » (Discours, II).

C'est donc par le doute méthodique que l'on parvient à la vérité, l'évident étant ce dont on ne peut pas douter.

Texte N° 18.

- C -La découverte du cogito.

S'étant débarrassé par le doute méthodique de toutes ses anciennes croyances, la première proposition que Descartes trouve susceptible de résister à • toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques »(Discours, IV) est : • Je pense donc je suis • (Discours, IV; Méditations, II).

La première certitude philosophique est ainsi celle de l'existence de l'être pensant et, puisque l'on peut concevoir l'esprit sans la matière, c'est que son existence est indépendante de celle du corps (preuve cartésienne de l'immortalité de l'âme).

Texte N° 19.

II.

THÉORIE DES IDÉES - A - Connaissance sensible et connaissance rationnelle.

Les représentations que nous formons à partir de nos sensations {idées adventices et factices) ne peuvent être vraies parce qu'elles sont obscures et confuses.

Et en effet • nos sens ne nous enseignent pas la nature des choses mais seulement ce en quoi elles nous sont utiles ou nuisiLles »(Principes, II, 3).

La vraie connaissance est donc purement rationnelle (Cf.

l'analyse du morceau de cire : Méditations, II ; les deux idées du soleil, Méditations, III); elle est l'œuvre d'une • inspection de l'esprit • (Méditations, II) ou "intuitus mentis >> (Regu/ae).

Texte N° 20.

-B-Les Idées innées.

• C'est en l'entendement seul que les premières notions ou idées qui sont comme les semences des vérités que nous sommes capables de connaître se trouvent naturellement » (Principes, II, 3).

Il y a en effet dans • le trésor de notre esprit " des " natures simples » ou Idées • qui ont leurs vraies et immuables natures » (Méditations, V), c'est-à-dire qui sont des réalités qui s'imposent à nous avec leurs caractères propres (par exemple l'idée de triangle, l'idée de Parfait).

Texte No 21.

- C - ~u, source des Idées et garant de l'évidence.

Ces Idées innées, c'est Dieu qui les a mises en nous et, comme il n'est pas trompeur, nous pouvons croire que les objets et les lois. »

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