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Soliman Ier le Magnifique

Publié le 17/03/2012

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En 1529, Soliman, à la tête de ses troupes, se rua sur Vienne, dont il prit le siège, mais il ne put entrer dans la ville. Trois ans plus tard, Soliman tenta à nouveau l'aventure. La petite ville de garnison autrichienne de Günz barra le passage aux Turcs. L'Autriche était sauvée, mais Zàpolya demeura comme une marionnette dans les mains du sultan. Après sa mort, en 1540, Soliman commença par la force le partage du pays. La Hongrie turque formait une longue province, incluant la Bosnie, la Valachie, la Moldavie et la Crimée. En Asie, Soliman occupa des territoires autour d'Erzeroum. Il conquit l'Irak sur les hérétiques Séfévides de Perse. Seigneur de Bagdad, la vieille capitale du califat, des villes saintes de Jérusalem, La Mecque et Médine, il était alors le chef reconnu de l'Islam orthodoxe, ce qui lui donnait de graves responsabilités.

« man.

Le gouverneur égyptien ne réussit pas à conquérir la colonie portugaise de Diu, mais il put quand même arrêter les Portugais et s'emparer du port d'Aden, protégeant ainsi l'entrée à la mer Rouge.

Les chevaliers de Saint-Jean ayaient trouvé entre-temps une base sur l'île de Malte.

Les Espagnols possé­ daient des garnisons à Oran et à La Goulette, sur la côte nord de l'Afrique.

Soliman nom­ ma amiral le pirate algérien Khayr al-Dîn, dit "Barberousse".

En 1538, Barberousse vainquit une flotte , hispano-vénitienne, et Venise fut contrainte de céder ses derniers remparts sur la côte A gauche: Cette miniature du XVIe siècle représente Soliman et ses troupes pendant la bataille de Mohtics en 1526, où la Hongrie fut sévèrement défaite.

L'armée hongroise fut nettement vaincue par les armées de Soliman .

A droite : Soliman .et ses généraux durant le siège de Vienne en 1529, d'après une miniature turque.

Les chrétiens défendirent la ville avec tellement d'intrépidité, que Soli­ man décida de se retir~r.

Ci-dessous: Soliman nomma ami­ ral un pirate algérien .

C'était Khayr al-Dîn, le fameux Barbe­ rousse.

Sur cette miniature du XVIe siècle, on peut voir Soliman interrogeant Barberousse.

grecque.

Dragut, un chef pirate de Tripoli, devint alors amiral de Soliman, et arrêta enn1560 une attaque espagnole sur Djerba.

Mais les troupes et la flotte turque, qui, de­ puis quatre mois, assiégeaient Malte, ne pu­ rent investir l'île.

En 1566, Soliman mourut au cours d'une campagne.

Déjà, à la fin de son règne, il était apparu qu'une amère rivalité existait entre ses fils.

Le bruit courut que la femme préférée du sul­ tan, Khurrem -connue en Occident sous le nom de Roxelane -avait ourdi une conspira­ tion contre Mustafa, le fils aîné de Soliman.

En 1553, Mustafa, qui avait été la cause de nombreux désordres politiques, fut exécuté.

Après la mort de Khurrem, un de ses fils, Ba­ jazet, fut également mis à mort.

Cependant, Sélim, son fils préféré, accéda au trône sans opposition.

Soliman s'était toujours entouré d'hommes capables.

Un diplomate autrichien fit un jour la remarque suivante: ·"Les Turcs n'accor­ dent pas d'importance à l'origine.

Dans cet Etat, lorsqu'on atteint une position, on la doit uniquement à ses mérites." Cette façon de voir rendit possible un excel­ lent gouvernement.

Mais son fonctionne­ ment dépendait du sultan, et plus particuliè­ rement en ce qui concerne le règne de Soli­ man le Législateur.. »

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