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SOLJÉNITSYNE Alexandre

Publié le 17/01/2022

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SOLJÉNITSYNE Alexandre (1918-) Écrivain russe, prix Nobel de littérature. Né à Kislovodsk (Caucase), élevé pauvrement par sa mère, issue d'une famille de riches paysans ruinés par la révolution russe et restée veuve, Alexandre Soljénitsyne fait ses études à Rostov-sur-le-Don. Marxiste-léniniste convaincu, il est professeur de mathématiques et jeune marié lorsque l'Allemagne attaque l'URSS en 1941. Mobilisé, promu capitaine, il est arrêté sur le front, en 1945, pour des lettres imprudentes à un ami et condamné à huit ans de travaux forcés, qu'il effectue dans un chantier de Moscou, une briqueterie, une prison-laboratoire (charachka) et un camp au Kazakhstan. Il a retrouvé la foi. Libéré en 1953, avant la mort de Staline, et devenu instituteur, il commence un roman autobiographique (Le Premier Cercle). À peine guéri d'un cancer, il rentre en Russie où il continue à enseigner. Une Journée d'Ivan Dénissovitch, le récit de la vie au camp d'un simple paysan, est sa première oeuvre publiée, en 1962, grâce à Nikita Khrouchtchev. Son retentissement est mondial. Mais de La Maison de Matriona (1963) à Zakharie l'escarcelle (1966), chaque nouvelle publication doit forcer la censure, aggravée, en 1964, par l'arrivée au pouvoir de Leonid Brejnev. Écrivain titanesque, styliste incomparable, redoutable publiciste, il mène de front l'écriture de l'Archipel du Goulag, avec l'aide de 200 rescapés des camps, sur le système concentrationnaire soviétique, de la Roue Rouge, fresque romanesque de la Russie prérévolutionnaire, de ses mémoires (Le Chêne et le Veau) et de libelles incendiaires. Interdit dans les bibliothèques, exclu de l'Union des écrivains en 1969, mais épaulé par sa nouvelle épouse, il devient avec Andreï Sakharov la figure emblématique de la dissidence. Après l'obtention du prix Nobel (1970) et la publication de ses oeuvres à l'étranger (Le Pavillon des cancéreux, Le Premier Cercle, Août 14, L'Archipel du Goulag), le harcèlement policier ira crescendo jusqu'à son expulsion, en 1974, vers l'Allemagne. Installé dans le Vermont (États-Unis), il se consacre à La Roue Rouge, sa magna opera restée inachevée. Après la chute du communisme dont il a été un des artisans - on lui doit l'universalité du mot « goulag « - il revient en Russie en 1994 et y publie, outre ses oeuvres qui étaient interdites, la suite de ses mémoires (Le Grain tombé entre deux meules) et un pamphlet (La Russie sous l'avalanche) contre les oligarques en place. Michel PARFENOV

« Cercift * est said par Ia police.

En 1966, II dolt engager une veritable bataille pour la publication legale de son roman a Le Pavilion des Cancereux *, ce qui lui vaut des attaques virulentes des milieux officiels.

IIreagit en adressant au N® Congres de l'Unlon des ecrIvains sovie- tlques (mai 1967) une vigoureuse protestation contre Ia censure.

Exdu de FUnion (novembre 1969), on lui interdit officiellement de publier en URSS.

L'attribution a Solje- nitsyne du prix Nobel de litterature (octobre 1970) fournit un nouveau sujet a l'ostracisme des autorites.

En butte a des persecutions et tracasseries policieres et adminis- tratives, Soljenitsyne n'entreprend pas moins une aluvre de longue haleine :une waste fresque sur Ia guerre 1914-1918 et Ia revolution de 1917.

La premiere partie du premier volume a Ao Of quatorze * paratt a l'etranger en 1971 : on y decele un retour vers le patriotisme russe et Ia foi orthodoxe. 5 Soljenitsyne interrompt ce travail pour se lancer dans une batallie politique contre les methodes arbitraires du pouvoir sovietiqoe.

Sous le titre a L'Archlpel du Goulag a, it publie une serie de temoignages sur les bagnes stall- niens.

Le livre, qui parait a l'etranger, connaft un enorme succes.

Apres une violente campagne declenchee contre lui, Soljenitsyne est *mete le 12 fevrier 1974 et, le lende- main, dechu de la nationalite sovietique et expulse de I'URSS.

Etabli tout d'abord en Suisse, 00 sa femme et son fils I'ont rejoint, it continue en exil son combat centre to totalitarIsme.

II e nubile en 1975 a Lentils a Zurich a, nou- veau chapitre d' « AoOt quatorze 41 s'est rendu aux Etats-Unis a ('invitation des syndicats amerioains pour mener campagne contre les accords d'Halskild.II a choisi d'y vivre desormais.

Cerclé » est saisi par la police.

En 1966, il doit engager une véritable bataille pour la publication légale de son roman « Le Pavillon des Cancéreux », ce qui lui vaut des attaques virulentes des milieux officiels.

Il réagit en adressant au IVe Congrès de l'Union des écrivains sovié­ tiques (mai 1967) une vigoureuse protestation contre la censure. Exclu de l'Union (novembre 1969), on lui interdit officiellement de publier en URSS. L'attribution à Soljé­ nitsyne du prix Nobel de littérature (octobre 1970) fournit un nouveau sujet à l'ostracisme des autorités.

En butte à des persécutions et tracasseries policières et adminis­ tratives, Soljénitsyne n'entreprend pas moins une œuvre de longue haleine : une vaste fresque sur la guerre 1914-1918 et la révolution de 1917.

La première partie du premier volume « Août quatorze » paraît à l'étranger en 1971 : on y décèle un retour vers le patriotisme russe et la foi orthodoxe.

5 Soljénitsyne interrompt ce travail pour se lancer dans une bataille politique contre les méthodes arbitraires du pouvoir soviétique. Sous le titre « L'Archipel du Goulag », il publie une série de témoignages sur les bagnes stali­ niens.

Le livre, qui paraît à l'étranger, connaît un énorme succès. Après une violente campagne déclenchée contre lui, Soljénitsyne est arrêté le 12 février 1974 et, le lende­ main, déchu de la nationalité soviétique et expulsé de l'URSS. Établi tout d'abord en Suisse, où sa femme et son fils l'ont rejoint, il continue en exil son combat contre le totalitarisme. H a publié en 1975 « Lénine à Zurich », nou­ veau chapitre d' « Août quatorze ».

Il s'est rendu aux États-Unis à l'invitation des syndicats américains pour mener campagne contre les accords d'Helsinki, il a choisi d'y vivre désormais.. »

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