Devoir de Philosophie

STENDHAL

Publié le 16/02/2011

Extrait du document

stendhal

 

— Étudiant passionné de mathématiques. — Officier que déçoit le métier des armes. Démission. — Voyages : Allemagne, Autriche... — En Russie avec la grande Armée. — Séjour à Milan (1814-1821) ; retour à Paris : vie mondaine. — Diplomate à Trieste ; retour à Paris ; mort. L'œuvre : 1831 : Le Rouge et le Noir : Julien Sorel, pris entre les armes (le Rouge) et l'état ecclésiastique (le Noir), se fait aimer par la femme (Mme de Rénal) de celui chez qui il est précepteur ; la quitte, devient secrétaire du Comte de la Môle, séduit sa fille, obtient grade, promesse de mariage. Dénoncé comme aventurier par Mme de Rénal, jalouse, il tente de la tuer et finit sur l'échafaud. 1839 : La Chartreuse de Parme : Fabrice del Dongo, jeune Milanais, passionné, rêve d'amour et de gloire ; enthousiasmé par Napoléon, suit la bataille de Waterloo ; revient à Milan ; risque d'être arrêté comme libéral ; il est sauvé par sa tante, éprise de lui (la duchesse Sanseverina). Arrêté malgré tout s'évade, grâce à la duchesse, qui fait empoisonner le Prince de Parme. Fabrice déviait prédicateur à la mode ; retrouve Clélia qu'il a connue pendant sa captivité ; s'unit à elle ; un enfant meurt, puis, bientôt, Clélia. Fabrice se retire à la Chartreuse de Parme.

Pour mémoire : 1822 : De l'amour : analyse de la synthèse de sentiments qui constituent l'amour. 1823-1825 : Ratine et Shakespeare: manifeste qui aide au triomphe du Romantisme. Posthumes : Vie de Henri Brulard : autobiographie fragmentaire de son adolescence ; Lucien Levtoen : distant et hautain comme Stendhal, suit à peu près la même carrière que lui. Traits principaux qu'à la lecture, vous pourrez dégager de l'œuvre. I. Un aspect romantique : — Des intrigues complexes qui unissent le roman-feuilleton (E. Sue) et le roman d'aventures (Dumas) : crimes, conspirations, emprisonnements, évasions, etc. Rôle joué par l'ironie. — Des confidences transposées : Fabrice, Julien Sorel sont, comme Stendhal, un composé de froideur lucide et de passion brûlante. Les femmes sont l'image idéale de celles que l'auteur a aimées. — Individualisme forcené : le héros de Stendhal est toujours en lutte avec la société, comme René, Hernani, Antony, etc. — Exaltation de la passion : surtout l'amour et l'ambition. II. Mais, l'œuvre de Stendhal dépasse ou renie le Romantisme par certains côtés s « Je serai admiré en 1880 «. — Souci de psychologie objective : Stendhal analyse et observe les hommes. Il cherche à démonter les mécanismes psychologiques. Ses personnages se regardent agir. Le romantisme n'a pas le goût de cette précision psychologique. — La peinture de la Société contemporaine : — Le Rouge et le Noir : la société sous la Restauration. Satire violente du légitimisme ; personnages égoïstes, puissante, sans valeur (M. de Rénal) ; des intrigants des parvenus (M. Valenot) ; (M. de la Môle). — Lucien Leuwen : la déception de la France après 1830. Dictature de la banque et de la bourse. — La Chartreuse: l'Italie où Stendhal a vécu. Mélange de grandeur héroïque exaltée par Napoléon et de petitesses (intrigues de cour). — Une philosophie de l'action et de la volonté : il estime que la vie mondaine a brisé le ressort de l'énergie française. Il aune la Révolution, Napoléon, méprise la Restauration, sur le plan de l'énergie. Sorel veut arriver ; Mathilde de la Môle a le goût de la difficulté. Chez Stendhal, les forts réussissent ou sont exterminés (Sorel va à l'échafaud). Le « beylisme «, c'est surtout ce mélange d'égoïsme forcené et d'énergie sans scrupule. — Une forme où n'apparaît aucun souci d'art. L'idéal est la sécheresse du Code civil. Elle note analytiquement les traits, les idées, On ne peut rien dire, que de négatif, du style de Stendhal et pourtant Stendhal a un style : incisif, vigoureux, sensible.

 

stendhal

« STENDHAL (Pseudonyme de Henri Beyle) (1783-1842) Les masques de 1' écrivain L'œuvre entière de Stendhal n'est peut-être qu'une grande autobiographie où la matière de la vie est présente à chaque page.

Mais cette proximité est trompeuse et les pseudonymes divers de l'auteur suffisent à nous en avertir.

Romantique sans l'être, diplomate sans entrain, romancier égotiste, le personnage est ondoyant et multiple.

Né à Grenoble, le jeune Henri Beyle perd sa mère très tôt, vit un temps sous la coupe d'un précepteur-tyran (l'abbé Raillane) avant de suivre les cours de l'Ecole centrale de l'Isère.

Il vient ensuite à Paris, entre dans l'armée, passe à Milan pour la première fois avant de démissionner.

Pendant ce temps, le Journal a commencé et il durera deux décennies (publ.

en 1888) : il n'est pas incompatible avec un goût très vif pour le théâtre et les actrices ...

Mais le jeune homme a aussi envie de réussir et il tente sa chance dans le commerce, puis dans l'administra­ tion impériale où il s'élève assez rapidement : missions, voyages nombreux, amours et carrière occupent des années peu propices à l'écriture.

Le retour des Bourbons va changer les choses puisque se succèdent le plagiat des Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase (1815, sous le pseudonYme de Louis-Alexandre-César Bombet), une His­ toire de la peinture en Italie (1817), et surtout Rome, Naples el Florence, {en 1817} (édité seulement en 1826) signé « M:.

de Stendhal, officier de cavalerie >>.

Au milieu des aller et retour entre la France et l'Italie (il est chassé de Milan en 1821), celui qui est maintenant Stendhal. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles