Villot (Jean)

« Vi llot (Jean) 217 4 Jean XXIII avait nomme Mgr Vi llot sous-secretaire du concile Vatican II.

A cc poste delicat, it se montre discret et efficace dans l'accomplissement des, hitches de conci- liation entre l'episcopat et Ia Curie.

Paul VI lui temoignera tout de suite Ia meme confiance que son predecesseur.

Ii l'appelle a Rome en 1967 pour diriger la congnigation du Condi% devenue depuis Ia congregation du clerge.

II fait de lui la meme armee, un des trois premiers presi- dents du Synods des eveques et, le 1" mai 1969, le noreme secretaire d'Etat.

Ce poste habitueilernent reserve a un tres ancien membre de Ia Curie, avait toujours ete confie a un ltalien (une seule exception, le cardinal Merry del Val, secretaire d'Etat de Pie X, Malt Espagnol).

Le secretaire d'Etat, second personnage de l'eglise, a, depuis la reforme de la Curie de 1967, des responsabilites plue etendues, comparables a cellos d'un premier ministre. 5 Paul VI apprecie chez le cardinal Villot un homme complementaire de ses peneees et de son action, ainsi que l'ecrit l'abbe Rene Laurentin.

Aussi lui a-t-ii confie la realisation de ses Brands projets, teller Ca reforrhe de la congregation du clerge dans le sens d'une decentralisation, et cello de ('administration centrals de I'Eglise.

C'est dans ce cadre, et au nom de Paul VI, que Mgr Villot remet donc en mai 1975 au pare Arrupe S.j.lesdecrets de la 32° congregation generale des jesuites, avec une appro- bation nuancee de miss en garde.

Cardinal-pretre (les cardinaux, dont la fonction essentielle est d'elire et de conseiller le pape, sont diacres, pretres ou eveques dans le diocese de Rome, qu'ils soient residents ou non), Mgr Villot a ete promu cardinal-eveque de Frascati en decembre 1974. Voir aussi : Curie, Paul VI,Synods des &agues, Vatican II. Villot (Jean) 217 4 Jean XXIII avait nommé Mgr Villot sous-secrétaire du concile Vatican II.

A ce poste délicat, il se montre discret et efficace dans l'accomplissement, des tâches de conci­liation entre l'épiscopat et la Curie. Paul VI lui témoignera tout de suite la même confiance que son prédécesseur.

M l'appelle à Rome en 1967 pour diriger la congrégation du Concile, devenue depuis la congrégation du clergé.

Il fait de lui la même année, un des trois premiers prési­dents du Synode des évêques et, le 1 er mai 1969, le nomme secrétaire d'État.

Ce poste habituellement réservé à un très ancien membre de la Curie, avait toujours été confié à un Italien (une seule exception, le cardinal Merry del Val, secrétaire d'État de Pie X, était Espagnol).

Le secrétaire d'État, second personnage de l'Église, a, depuis la réforme de la Curie de 1967, des responsabilités plus étendues, comparables à celles d'un premier ministre.

5 Paul VI apprécie chez le cardinal Villot un « homme complémentaire de ses pensées et de son action, », ainsi que l'écrit l'abbé René Laurentin.

Aussi lui a-t-il confié la réalisation de ses grands projets, telles la réforme de la congrégation du clergé dans le sens d'une décentralisation, et celle de l'administration centrale de l'Église. C'est dans ce cadre, et au nom de Paul VI, que Mgr Villot remet donc en mai 1975 au père Arrupe s.j.

les décrets de la 32e congrégation générale des jésuites, avec une appro­ bation nuancée de mise en garde.

Cardinal-prêtre (les cardinaux, dont la fonction essentielle est d'élire et de conseiller le pape, sont diacres, prêtres ou évêques dans le diocèse de Rome, qu'Us soient résidents ou non), Mgr Villot a été promu cardinal-évêque de Frascati en décembre 1974.

• Voir aussi : Curie, Paul VI, Synode des évêques, Vatican II.. »