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William Pitt, comte de Chatham

Publié le 17/01/2022

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Pitt commença sa carrière politique en 1735 comme membre du parlement pour le petit district électoral de Old Sarum dans le Wiltshire, dirigé par sa famille. Rapidement, il s'allia à l'opposition libérale des whigs, qui oeuvraient contre le long gouvernement de Sir Robert Walpole. Selon ses détracteurs, il plaçait les intérêts de l'Angleterre au second plan, après ceux de l'électorat de Hanovre, la patrie des rois anglais depuis George Ier. Profitant de l'inimitié entre George II et son fils, les libéraux se rangèrent derrière le prince de Galles et envisagèrent un autre pouvoir. Ils furent déçus au moment de la mort du prince en 17 51.

« tra surtout sur l'Amérique du Nord et adres­ sa à ses nouveaux commandants un nombre excessif de directives détaillées.

L'un d'eux, le général James Wolfe, conduisit sur les col­ lines que dominait Québec, une attaque noc­ turne contre les Français, qui se rendirent après un combat d'un quart d'heure.

L'an­ née suivante, en 1760, l'Angleterre avait con­ quis le Canada.

La même année, après la mort du vieux roi, son petit-fils George III accéda au trône.

Pitt ne tarda pas à se quereller avec le nouveau souverain et avec son conseiller, le comte de Bute.

Tous deux semblaient pressés de finir la guerre au plus vite.

Des différends à pro­ pos de la guerre et des pourparlers de paix entraînèrent la destitution de Pitt en 1761.

Le traité de Paris, en 1763, octroya à la France un certain nombre de ses anciennes posses­ sions et elle conserva ses droits de pêche au Canada, concessions qui furent violemment combattues par Pitt à la chambre des Com­ munes.

L'emprise de l'Angleterre sur les ln­ des resta néanmoins établie.

Les belles années de Pitt étaient révolues, mais il demeura dans la politique.

En 1766, George III lui demanda de former un nou­ veau gouvernement.

Il reçut le titre de comte de Chatham.

Son court ministère ne fut pas un succès.

L'art des manoeuvres politiques n'avait jamais été son fort.

Il souffrait beau­ coup de la goutte et de dépression.

En avril 1778, il apparut pour la dernière fois à la chambre des Lords, gravement malade.

Bien qu'il eût toujours défendu les colons améri- Ci-dessus : Les Anglais investis­ sent Québec en septembre 1759, après avoir battu les Français .

Ci-dessous : William Pitt, comte de Chatham , sur son lit de mort , en 1778 .

cains, il était absolument opposé à leur indé­ pendance.

Il refusa avec superbe une propo­ sition de retirer les troupes anglaises des co­ lonies, puis, trop faible, il s'évanouit.

Un mois plus tard, il était mort.. »

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