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William Shakespeare

Publié le 17/01/2022

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(1564-1616)

Shakespeare est l'un des très rares écrivains dont la renommée atteignit tous les pays du monde. Ce poète, comédien et dramaturge marqua l'art théâtral de son époque, et il est encore maintenant l'auteur dramatique le plus joué, le plus lu, le plus étudié et le mieux coté de tout le répertoire. Non seulement, il fit de sa langue un outil souple et riche, mais il créa aussi un grand nombre de personnages familiers et universels, nullement stéréotypés. Son audience est vraiment internationale et, comme le déclara l'un de ses contemporains, "ce n'est pas notre poète, mais le poète du monde".

« I ,.v - - vres, ainsi que dans les "comédies sombres" de l'auteur, une maturité et une désillusion grandissantes, mais il est tout aussi possible qu'elles reflètent simplement un changement de l'état d'esprit du public londonien après la mort de la Grande Elisabeth et à l'orée du XVIIe siècle, un siècle plus réfléchi et plus pessimiste que le précédent.

Dans sa dernière période, Shakespeare créa principalement des tragédies et des tragi-co- médies.

Macbeth montre le mal que peut causer un appétit effréné du pouvoir.

Le Roi Lear est généralement considéré comme l'oeuvre maîtresse de l'auteur, annoncée par des pièces précédentes et dont dérivent les dernières créations.

Un critique décrivait Le Roi Lear comme une incursion dans l'inarti- culé, car Shakespeare réussit à y traduire, en une poésie d'une grande maturité dramati- que, ce qui était considéré précédemment comme inexprimable.

L'aspect comique de la pièce est fourni par le personnage du fou qui accompagne Lear dans toutes ses aventures, commente et rappelle certains faits à la ma- nière des choeurs de la Grèce antique.

Le Roi Lear se termine par une réconciliation entre père et fille, et les trois dernières oeuvres de Shakespeare (mais il travailla probablement encore à des oeuvres plus tardives) sont construites sur ce même thème.

Dans toutes les trois, un père se détache de son enfant par sa passion ou sa stupidité et souffre ensuite de ce fossé qui s'est creusé entre eux.

Chacu- ne se termine par la réconciliation de la fille - Marina dans Périclès, Perdita dans Le Conte d'Hiver et Miranda dans La Tempête - avec un père un peu triste mais assagi au cours d'une scène lourde de symboles.

Ce thème confère à l'oeuvre de Shakespeare une sorte d'unité générale et sert de conclusion à une vie de travail particulièrement féconde.

Ci-dessus, à gauche: Marcha Hen- ry et Brian Bedford dans Richard III, présenté au Stratford Festival Theater d'Ontario au Canada (1977).

Les anecdotes historiques de l'intrigue proviennent en ma- jeure partie des Chroniques d'Holinshed (1587).

Ci-dessus: Lewis Gordon dans le rôle de Sir John Falstaff au Strat- ford d'Ontario (1979).

Falstaff, personnage profondément origi- nal d'Henry IV, est "un vrai ban- dit aussi vaniteux que vieux".

Ci-dessous: La Royal Shakespea- re Company dans Jules César, la première pièce de Shakespeare à se donner la Rome antique com- me cadre.

César meurt au début de la pièce, mais son personnage continue à dominer l'action.

Les compatriotes de Shakespeare ont mis un certain temps avant de reconnaître son génie.

John Dryden (1631-1700), poète, dramaturge et critique a été le premier à l'apprécier à sa valeur.

Il déclara: "Shakespeare possédait l'esprit le plus vaste et le plus universel de tous les poètes modernes et même anciens." Au contraire, le XIXe siècle le glorifia d'une manière qui pourrait nous sembler actuelle- ment exagérée, et voisine de l'idolâtrie.

De nos jours, l'oeuvre de Shakespeare a fait l'objet d'une modernisation d'un goût par- fois douteux.

Ainsi, on vit un Jules César empruntant les traits d'un dictateur fasciste et botté.

Roméo et Juliette se métamorphosa en une comédie musicale à Broadway, et Othello servit de thème à une opérette "rock".

De nombreuses pièces ont égale- ment été télévisées et portées à l'écran.

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vres, ainsi que dans les "comedies sombres" de l'auteur, une maturite et une desillusion grandissantes, mais it est tout aussi possible qu'elles refletent simplement un changement de Petat d'esprit du public londonien apres la mort de la Grande Elisabeth et a l'oree du XVIIe siecle, un siecle plus reflechi et plus pessimiste que le precedent. Dans sa derniere periode, Shakespeare crea principalement des tragedies et des tragi-co- medies.

Macbeth montre le mal que peut causer un appetit effrene du pouvoir.

Le Roi Lear est generalemept considers comme l'oeuvre maitresse de l'auteur, annoncee par des pieces precedentes et dont derivent les dernieres creations.

Un critique decrivait Le Roi Lear comme une incursion dans l'inarti- cule, car Shakespeare reussit a y traduire, en une poesie d'une grande maturite dramati- que, ce qui etait considers precedemment comme inexprimable.

L'aspect comique de la piece est fourni par le personnage du fou qui accompagne Lear dans toutes ses aventures, commente et rappelle certains faits a la ma- niere des choeurs de la Grece antique.

Le Roi Lear se termine par une reconciliation entre pere et fille, et les trois dernieres oeuvres de Shakespeare (mais it travailla probablement encore a des oeuvres plus tardives) sont construites sur ce meme theme.

Dans toutes les trois, un pere se detache de son enfant par sa passion ou sa stupidite et souffre ensuite de ce fosse qui s'est creuse entre eux.

Chacu- ne se termine par la reconciliation de la fille - Marina dans Pericles, Perdita dans Le Conte d'Hiver et Miranda dans La Tempete - avec un pere un peu triste mais assagi au cours d'une scene lourde de symboles.

Ce theme confere a l'oeuvre de Shakespeare une sorte d'unite generale et sert de conclusion a une vie de travail particulierement feconde.

Ci-dessus, a gauche: Martha Hen- ry et Brian Bedford dans Richard III, presente au Stratford Festival Theater d'Ontario au Canada (1977).

Les anecdotes historiques de l'intrigue proviennent en ma- jeure partie desChroniques d'Holinshed (1587).

Ci-dessus: Lewis Gordon dans le role de Sir John Falstaff au Strat- ford d'Ontario (1979).

Falstaff, personnage profondement origi- nal d'Henry IV, est "un vrai ban- dit aussi vaniteux que vieux". Ci-dessous: La Royal Shakespea- re Company dansJules Cesar, la premiere piece de Shakespeare a se donner la Rome antique com- me cadre.

Cesar meurt au debut de la piece, mais son personnage continue a dominer faction.

Les compatriotes de Shakespeare ont mis un certain temps avant de reconnaitre son genie. John Dryden (1631-1700), poste, dramaturge et critique a etc le premier a l'apprecier a sa valeur.

Il declara: "Shakespeare possedait l'esprit le plus vaste et le plus universel de tous les pokes modernes et meme anciens." Au contraire, le XIXe siecle le glorifia d'une maniere qui pourrait nous sembler actuelle- ment exageree, et voisine de l'idolatrie.

De nos jours, l'oeuvre de Shakespeare a fait l'objet d'une modernisation d'un gout par- fois douteux.

Ainsi, on vit un Jules Cesar empruntant les traits d'un dictateur fasciste et bone.

Romeo et Juliette se metamorphosa en une comedic musicale a Broadway, et Othello servit de theme a une operette "rock".

De nombreuses pieces ont egale- ment etc televisees et portees a l'ecran. vres, ainsi que dans les "comédies sombres" de l'auteur, une maturité et une désillusion grandissantes, mais il est tout aussi possible qu'elles reflètent simplement un changement de l'état d'esprit du public londonien après la mort de la Grande Elisabeth et à l'orée du XVIIe siècle, un siècle plus réfléchi et plus pessimiste que le précédent.

Dans sa dernière période, Shakespeare créa principalement des tragédies et des tragi-co­ médies.

Macbeth montre le mal que peut causer un appétit effréné du pouvoir.

Le Roi Lear est généralement considéré comme l'oeuvre maîtresse de l'auteur, annoncée par des pièces précédentes et dont dérivent les dernières créations.

Un critique décrivait Le Roi Lear comme une incursion dans l'inarti­ culé, car Shakespeare réussit à y traduire, en une poésie d'une grande maturité dramati­ que, ce qui était considéré précédemment comme inexprimable.

L'aspect comique de la pièce est fourni par le personnage du fou qui accompagne Lear dans toutes ses aventures, commente et rappelle certains faits à la ma­ nière des choeurs de la Grèce antique.

Le Roi Lear se termine par une réconciliation entre père et fille, et les trois dernières oeuvres de Shakespeare (mais il travailla prohablement encore à des oeuvres plus tardives) sont construites sur ce même thème.

Dans toutes les trois, un père se détache de son enfant par sa passion ou sa stupidité et souffre ensuite de ce fossé qui s'est creusé entre eux.

Chacu­ ne se termine par la réconciliation de la fille - Marina dans Périclès, Perdita dans Le Conte d'Hiver et Miranda dans La Tempête- avec un père un peu triste mais assagi au cours d'une scène lourde de symboles.

Ce thème confère à l'oeuvre de Shakespeare une sorte d'unité générale et sert de conclusion à une vie de trayail particulièrement féconde.

Ci-dessus, à gauche: Martha Hen­ ry et Brian Bedford dans Richard III , présenté au Stratford Festival Theater d'Ontario au Canada (1977).

Les anecdotes historiques de l'i ntrigue proviennent en ma­ jeure partie des Chroniques d'Holinshed (1587).

Ci-dessus: Lewis Gordon dans le rôle de Sir John Falstaff au Straf­ ford d'Ontario (1979).

Falstaff, personnage profondément origi­ nal d'Henr y IV, est "un vrai ban­ dit aussi vaniteux que vieux".

Ci-dessous: La Royal Shakespea­ re Company dans Jules César, la première pièce de Shakespeare à se donner la Rom e antique com­ me cadre.

César meurt au début de la pièce, mais son personnage continue à dominer l'action.

Les compatriotes de Shakespeare ont mis un certain temps avant de reconnaître son génie.

John Dryden ( 1631-1700), poète, dramaturge et critique a été le premier à l'apprécier à sa valeur.

Il déclara: "Shakespeare possédait l'esprit le plus vaste et le plus universel de tous les poètes modernes et même anciens." Au contraire, le XIXe siècle le glorifia d'une manière qui pourrait nous sembler actuelle­ ment exagérée, et voisine de l'idolâtrie.

De nos jours, l'oeuvre de Shakespeare a fait l'objet d'une modernisation d'un goût par­ fois douteux.

Ainsi, on vit un Jules César empruntant les traits d'un dictateur fasciste et botté.

Roméo et Juliette se métamorphosa en une comédie musicale à Broadway, et Othello servit de thème à une opérette "rock".

De nombreuses pièces ont égale­ ment été télévisées et portées à l'écran.. »

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