Wilson (Georges)

« Wilson (Georges) 221 Hussenot.

Le peintre Gischia le remarque et le signale à Jean Vilar.

En 1952, il enJre au TNP.

4 L'acteur Georges Wilson donne rapidement sa mesure.

Il devient l'acteur-Protée du TNP de Jean Vilar, puis réalise des mises en scène : « L'École des femmes " de Molière, « Tout est bien qui finit bien " de Shakespeare, « La Résistible Ascension d'Arturo Ui " de Brecht, « Gallleo Ga.JIIei " de Brecht, etc.

Jean Vilar l'associe étroitement à la direction artistique et technique du TNP pendant la saison 1962-1963 et le désigne comme son successeur en 1963.

La succession est difficile.

Le temps glorieux du TNP est passé.

Prisonnier des structures architecturales mal adaptées de l'immense vaisseau (les mises en scène n'y pouvaient être que frontales), con­ damné au déficit permanent, miné par les mésententes continuelles avec le ministère des Affaires culturelles, l'indice de fréquentation du théâtre étant tombé de 100- 105 p.

100 à 37 p.

100 en 1970, Georges Wilson, en mars 1972, abandonnera le TNP dont la salle sera alors fermée.

5 Depuis lors, Georges Wilson n'a presque plus paru sur une scène : une fois dans une pièce d'O'Neill et, en 1974, au Festival d'Avignon et au TEP, dans une création originale, « Ubu è l'opéra "· En 1975, à nouveau à Avi­ gnon, avec Shakespeare.

Georges Wilson rêve d'un théâ­ tre populaire différent de celui qu'a inventé Jean Vilar, un théâtre qui mette en lumière les problèmes de notre époque.

• Notre politique, disait-il en 1971, est la même que celle du Théâtre du Soleil.

" Son action au TNP n'a pas répondu à cette ambition.

Peut-être son éducation à l'anglaise, son sens rigoureux de la discipline, du self­ control, expliquent-ils pourquoi ce grand acteur -et ce bon metteur en scène n'a pas été un grand animateur • .,..

Voir aussi : Festival d'Avignon, TNP, VIlar.. »