1939 Août dans le monde (histoire chronologique)

MERCREDI 2

Allemagne/URSS. Joachim von Rib-bentrop engage avec Gheorghi Astak-hov, chargé d'affaires soviétique à Berlin, les négociations au sujet des zones d’influence entre les deux pays.

JEUDI 3

France/Grande-Bretagne. En réponse à la lettre de Chamberlain du 26 juillet, Daladier donne son accord pour la constitution d’un Conseil suprême interallié, mais s’oppose à la formation immédiate d’un état-major commun.

VENDREDI 4

Allemagne/Pologne. A la suite d’incidents de frontières, le représentant diplomatique de la Pologne à Dantzig annonce au président du Sénat de la ville libre que son gouvernement prendra des mesures de rétorsion si les inspecteurs des douanes polonais sont empêchés d’exercer leurs fonctions entre Dantzig et la Prusse-Orientale. L’ordre est donné à ces derniers d'assurer leur service en uniforme et en armes. Protestation de Dantzig le 7. France/Grande-Bretagne/URSS. Départ de Paris de la délégation militaire

française dirigée par le général Joseph Doumenc qui rejoint à Londres la délégation britannique conduite par l’amiral Reginald Drax-Plumkett. Arrivée à Leningrad par bateau le 11.

SAMEDI 12

Allemagne/Italie. Entretiens au Berg-hof, à Berchtesgaden, entre Ciano, Hitler et von Ribbcntrop. Le Führer demande l’appui de l’Italie en cas de guerre, conformément au pacte d’Acier signé le 22 mai. Ciano répond que l'Italie n’est pas prête matériellement à assurer ce soutien.

France/Grande-Bretagne/URSS. Ouverture à Moscou des négociations tri-partites pour la signature d’une convention militaire.

LUNDI 14

Allemagne/URSS. Joachim von Rib-bentrop adresse à Friedrich von der Schulenburg, ambassadeur allemand à Moscou, un télégramme qu’il lui demande de communiquer à son homologue soviétique, Viatcheslav Molotov. Von Ribbentrop affirme que plus rien n'empêche la coopération politique entre les deux pays. Il se déclare prêt à se rendre à Moscou pour s’entretenir avec Staline et Molotov. Ce dernier accepte.

France/Grande-Bretagne/URSS. Voro-chilov conditionne la poursuite des conversations militaires tripartites à l’autorisation de passage de l’Armée rouge à travers la Pologne et la Roumanie pour des actions conjointes contre l’agresseur. Londres et Paris entreprennent de faire la demande aux deux pays concernés.