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CHRONOLOGIE Septembre 1996 dans le monde (histoire chronologique)

Publié le 27/12/2018

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chronologie

 

DIMANCHE 1

 

Irak/Kurdistan. Avec l’appui de l’armée irakienne, les forces du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani s’emparent d’Erbil, chef-lieu de la partie du Kurdistan au nord du 36e parallèle, placée sous protection internationale, et en chassent les milices de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), formation rivale dirigée par Jalal Talabani, soutenue par l’Iran. Avec l’appui de l'OTAN, et surtout de la Grande-Bretagne, les États-Unis décident de riposter. Le 3, vingt-sept missiles de croisière sont tirés par des bombardiers et des navires de guerre sur des cibles militaires dans le sud du pays. Toutefois, les autres pays allies de la coalition anti-irakienne (dont la France) expriment leurs réserves quant à cette action. Le lendemain, alors que l’intervention irakienne est suivie par de nombreuses arrestations dans les milieux de l’opposition, de nouveaux missiles américains détruisent des sites de défense aérienne implantés au-dessous du 33e parallèle. Les États-Unis décident d’accroître la zone d’exclusion aérienne irakienne, mais la France refuse d’étendre sa mission de surveillance. Le 8, l'offensive contre les forces de l'UPK se poursuit vers le sud. La Turquie instaure alors une zone-tampon de sécurité à sa frontière avec l’Irak afin d’éviter que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ne profite de la situation pour faire des incursions sur son territoire. Le 9, les troupes de Massoud Barzani s’emparent de la ville de Souleymanieh que contrôlaient les forces de l’UPK (qui se réfugient en Iran), tandis que le Washington Post et le New York Times révèlent l’échec des tentatives de déstabilisation du régime de Bagdad par la CIA. Le 12, l’armée irakienne tire des missiles sur des avions américains patrouillant au-dessus de l’Irak. Alors que la tension s’apaise au cours des jours suivants, les pays du Golfe prennent leurs distances vis-à-vis de leur allié américain.

 

LUNDI 2

 

Philippines. Nur Misuari, chef du Front national de libération Moro, et le gouvernement philippin signent un accord qui devrait mettre fin à la rébellion musulmane déclenchée dans les années soixante-dix dans l’île de Mindanao. Cependant, l’accord est contesté par les chrétiens, majoritaires dans cette partie du pays, et par l’aile fondamentaliste du mouvement insurrectionnel.

 

Roumanie. Dans la perspective des élections présidentielle et législatives prévues en novembre, le président Ion Iliescu décide de rompre avec ses alliés nationalistes du Parti de l’union nationale.

MARDI 3

 

Cuba/États-Unis. Se démarquant des États-Unis, les chefs d’État latino-américains du groupe de Rio, réunis en Bolivie, condamnent énergiquement la loi Helms-Burton, qui aggrave les sanctions contre Cuba.

 

MERCREDI 4

 

Israël/Palestine. Les pressions internationales se faisant plus vives, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou accepte de rencontrer Yasser Arafat à Erez, à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, mais d’importantes divergences persistent. Le 9, reçu à la Maison-Blanche, il est instamment invité par Bill Clinton de relancer le processus de paix. Le 25, tandis que Benyamin Netanyahou entame une visite en Europe, l’Autorité palestinienne appelle à manifester contre l’ouverture d’un nouvel accès à un tunnel sous la Vieille Ville arabe de Jérusalem. Le 26, des affrontements meurtriers opposent la population et la police palestiniennes à l’armée israélienne dans plusieurs villes de Cisjordanie. Le 27, le couvre-feu est instauré à Hébron. Des chars sont déployés à Naplouse, à l’entrée de Ramallah et à Gaza. Le Premier ministre israélien reste ferme, et réaffirme la souveraineté de son pays sur Jérusalem.

 

LUNDI

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« Momcilo Kraj isn ik, et pre nd la tête de l a présidence co llé gial e.

A lg ér ie .

Le président de la Rép ub lique Liamine Zéroual réunit, près d'Alger, u ne « conféren ce de 1 'en tente natio­ nale» chargée d'étudier les ré fo rm es susceptibles de mettre fin à la guerre civile.

Seuls y participent le FLN, le M ouv em ent pour la renaissance isla­ mi que et le Mouvement pour la société i s la miq ue.

Le Front des fo rc es socia­ listes (FFS), de Hocine Aït-Ahmed, ainsi que le Rassemblement pour la cu ltur e et la démocratie (RCD), de Sa"id Sadi, refusent d'assister à ce qu'ils considèrent comme une. »

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