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ALFRED HITCHCOCK

Publié le 28/01/2019

Extrait du document

Avec Le crime était presque parfait (1954), Hitchcock réalise son premier film en couleurs et emploie désormais une pléiade de grands acteurs avec lesquelles il retravaille à plusieurs reprises : Grace Kelly, Cary Grant, James Stewart, Kim Novak ... Ce sont dès lors de grands succès populaires tels que La main au collet (1955), L’homme qui en savait trop (1956) ou La mort aux trousses (1959). Leur caractère de pur divertissement masque la nature souvent trouble que donne Hitchcock à ses héros. Cet aspect est nettement plus visible dans Fenêtre sur cour (1954) ou bien encore dans Sueurs froides (1958).

 

Le maître

 

Le plus populaire des films d'Hitchcock est réalisé dans des circonstances particulières. En 1959, il achète les droits du roman Psycho de Robert Bloch mais son studio, la Paramount, refuse de financer le projet. Hitchcock le produit alors lui-même. Psychose est un succès mondial dès sa sortie et apparaît souvent depuis sur la liste des meilleurs films de tous les temps. Hitchcock n'a jamais été aussi magistral dans le registre de l'angoisse même s'il réussit un tour de force tout aussi impressionnant en réalisant Les oiseaux (1963). Ses films suivants, parmi lesquels Pas de printemps pour Mamie (1964), Frenzy (1972) et enfin Complot de famille (1976), sont beaucoup moins appréciés du public confronté à un cinéma plus novateur dans la forme et ne retrouvant pas le frisson de la grande époque du maître.

 

Hitchcock meurt en 1980, non sans avoir définitivement fait connaître au monde entier, et avec un sens de la publicité incomparable, sa silhouette légendaire et son ironie glaciale, que ce soit dans ses interviews ou à la télévision avec la série Hitchcock présente. Le livre du réalisateur français François Truffaut, Le cinéma selon Hitchcock, rassemble leurs longs entretiens et constitue l'une des meilleures leçons de cinéma éditées à ce jour

« Al fred Hitc hcoc k ! Sueurs froides (1958).

a Scottie (James Stewart), détective sujet au vertige , est engagé par un de ses amis afin de suivre Madeleine (Kim Novak), qui s'identifie à une femme morte et pourrait tenter de se suicider.

Il ia sauve d'une noyade mai� ne pourra rien faire lorsqu 'elle se jettera du haut d'un clocher.

Ce thème suscite le sentiment de culpabilité que chacun porte en soi.

Il induit ainsi une ident ifica­ tion inconsciente au héros, de telle sorte que le spectateur est impliqué, même margré lui, dans l'action et vit dans l'attente du dénouement au même titre que le protagoniste du film.

En 1929, alors que Hitchcock tourne Chantage, la production lui demande de réaliser les dernièr es séquences avec le nouveau système sonore synchro­ nisé.

En fait, il remanie le film et Chantage est le premier film parlant anglais.

La carrière britannique de Hitchcock atteint son apogée avec Les trente-neuf marches (1935) et Une fe mme disparaÎt (1938).

Auparavant considérés comme mineurs par rapport à ses films hollywoo­ diens, techniquement supérieurs, ces films ont été redécouverts et appréciés à juste titre.

Dans Les trente-neuf marches, un ingénieur est mêlé par hasard à une histoire d'espionnage.

Recherché pour meurtre, il tente d'échapper tant aux espions qu'à la police.

Il parvient à prouver son innocence au terme d'une course-po ursuite pleine de péripéties.

Dans Une femme disparaÎt, l'action se passe dans un train qui traverse l'Europe : une jeune femme découvre qu'une passagère a disparu mais les autres voyageurs du compartiment nient l'existen­ ce de cette voyageuse et pers onne ne veut croire à son histoire.

L' ango isse d'être isolé, incompris et peut-être même traqué revient dans de nombreux films de Hitchcock, presque tous évoquant par ailleur s la prése nce de forces menaçantes derrière les appa­ rences du quotidien.

Mais, au cours de sa période britannique, c'est surtout la légèreté et le ton de la comédie qui marquent ses intrigue s policièr es ou d'espionnage, avant qu'un humour plus noir n'im- 1856 prègne ses films hollywoodiens.

Alfred Hitchcock est alors mondialement connu.

L'Amérique s'inté­ resse à lui et c'est le célèbre producteur David O.

Selznick (qui prépare alors Autant en emporte le vent) qui l'invite à tourner à Hol lywoo d.

La période hollywoodie nne En 1940, Hitchcock réalise un mélodr ame romantique, Rebecca, d'après le roman éponyme de Daphné du Mauri er.

Il imp ose son style et ses obsessions et transforme ce roman mièvre en une véritable féerie cauchemar desque.

C'est un triomphe et Rebecca remporte l'Oscar du meilleur film.

Au cours des années quarante et au début des années cinquante, Hitchcock réalise une série de films polici ers ou d'espionnage d'une grande ingé­ niosité tant dans l'intrigue que dans la mise en scè ne: Soup çons (1941), La cinquième colonne (19 42) -dont la scène finale est tournée en haut de la Statue de la liberté -, L'ombre d'un doute (1943), et Lifeboat (1944) dont l'action se dérou le exclusive­ ment sur un canot.

Dans La maison du docteur Edwards (1945), Hitchcock utilise les théories psychanal ytiques sur l'interprétat ion des rêves comme expression de souv enirs refou lés (cette séquence dite du faux­ rêve a été conçue par le peintre surréaliste espa­ gnol Salvador Dalf) .

Tiré du roman de Patricia ! La mort aux a trousses (1959).

Cary Grant est attaqué par un avion pulvéri sant de l'insecticide et échappe de peu à la mort en se jetant à terre à plusieurs reprises de sorte que le pilote abandonne son entrepris e.

Highsmith, l'In connu du Nord-Exp ress (1951) est construit sur le postulat que deux homme s com­ mettant chacun un crime parfait, puisque sans mobile apparent, peuvent tout à fait échanger leurs victimes.

A l'ingéniosité de l'intrigue, le film ajoute, par son traiteme nt, une grande subtilité dans la rela­ tion ambiguë entre deux hommes.

Les films à gros budget Avec Le crime était presque parfait (1954), Hitch­ cock réalise son premier film en coule urs et emploie désormais une pléiade de grands acteurs avec lesquelle s il retrav aille à plusieur s reprises : Grace Kelly, Cary Grant, James Stewart, Kim Novak ...

Ce sont dès lors de grands succès popu­ lair es tels que La main au collet (1955), L'homme qui en savait trop (1956) ou La mort aux trousses (19 59) .

Leur caractère de pur divertissement masque la nature souvent trouble que donne Hit chcock à ses héros.

Cet aspect est nettement plus visible dans Fenêtre sur cour (1954) ou bien encore dans Sueurs frotdes (1958) .

Le maître Le plus populair e des films d'Hitchcock est réalisé dans des circonstances particulières.

En 1959, il achète les droits du roman Psycho de Robert Bloch mais son studio, la Par amount, refuse de financer le pro jet.

Hitchcock le produit alors lui­ même.

Psychose est un succès mondial dès sa sor­ tie et appa raît souvent depuis sur la liste des meil leurs films de tous les temps.

Hitchcock n'a jamais été aussi magistral dans le registre de l'an­ goisse même s'il réussit un tour de force tout aussi imp ressionnant en réalisant Les oiseaux (1963).

Ses films suivants, parmi lesquels Pas de printemps pour Mamie (1964), Frenzy (1972) et enfin Com­ plot de famille (197 6), sont beaucoup moins appréciés du public confronté à un cinéma plus nova teur dans la forme et ne retrouvant pas le fris­ son de la grande époque du maître.

Hitchcock meurt en 1980, non sans avoir définiti­ vement fait connaître au monde entier, et avec un sens de la publicité incomparable, sa silhouette légendaire et son ironie glaciale, que ce soit dans ses inter views ou à la télévision avec la série Hit chcock présente.

Le livre du réalisa teur français Fra nçois Truffaut, Le cinéma selon Hitchcock, ras semble leurs longs entretiens et constitue l'une des meille ures leçons de cinéma éditées à ce jour .

' Tippi Hedren, dans Les oiseaux (1963), le film le plus angoissant d'Alfred Hitchcock et son unique incursion dans le fantastique.. »

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