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Hitchcock Alfred, 1899-1980, né à Londres, cinéaste britannique.

Publié le 31/10/2013

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Hitchcock Alfred, 1899-1980, né à Londres, cinéaste britannique. Le « maître du suspense « est sans doute le premier cinéaste dont le nom ait été aussi familier au grand public que celui de ses vedettes. Complexe et secret, il se dissimulait derrière sa légende et son humour dont témoignent ses déclarations à la presse, son apparition furtive dans chacun de ses films, ainsi que les petits sketches par lesquels il présentait et concluait ses courts métrages à la télévision. Fils d'un marchand de comestibles, éduqué dans un collège catholique, Alfred Hitchcock fit des études d'ingénieur. Pourtant, dès l'âge de 21 ans, il entra par la petite porte dans le milieu du cinéma. De dessinateur d'intertitres à assistant-réalisateur, il remplit différentes fonctions, avant de signer un premier long métrage en 1926, The Pleasure Garden. Dès lors, il réalisa au moins un ou deux films par an, collaborant aux scénarios et révélant une belle maîtrise technique. Certains de ses films anglais sont déjà très caractéristiques de sa manière : L'homme qui en savait trop (1934, dont il fit en 1956 une version en couleurs), les TrenteNeuf Marches ( 1935), U ne femme disparaît (1938). Son talent attira l'attention du grand producteur David Selznick, qui le fit venir à Hollywood. Avec Rebecca ( 1940) commença sa prestigieuse carrière américaine. L'art de la manipulation. Hitchcock se lança des défis techniques et narratifs, s'imposant par exemple de tourner tout un film dans un canot de sauvetage (Lifeboat, 1943) ou dans une seule pièce et en « un seul plan « (la Corde, 1948). Cette virtuosité n'est pas gratuite : chaque angle de prise de vue, chaque effet de montage correspond chez lui à « la meilleure façon de raconter une histoire «. Ces histoires de meurtre ou d'espionnage - dont le moindre détail était réglé sur le papier avant le tournage - révèlent des thèmes et des personnages récurrents : dualité des êtres (l'Ombre d'un doute, 1943), voyeurisme (Fenêtre sur cour, 1954), faux coupables et mères abusives... En cinquante-trois films, souvent entouré des mêmes collaborateurs (dont le musicien Bernard Herrmann), Hitchcock a bâti une oeuvre rigoureuse et cohérente, un univers inquiétant aux résonances explicitement psychanalytiques : la Maison du Dr Edwards (1945), Psychose (1960), Pas de printemps pour Marnie (1964). Si la manipulation d'un personnage par un autre était l'un des thèmes favoris du cinéaste, il savait lui-même, avec un art consommé, « manipuler « le spectateur. L'efficacité de sa mise en scène tient à son extrême précision autant qu'aux audaces de rythme et de découpage, notamment dans les séquences qui atteignent au paroxysme de la violence : celle du crime sous la douche dans Psychose (avec ses soixante-dix plans pour quarante-cinq secondes de film) ; celle du meurtre aux ciseaux dans Le crime était presque parfait (1954), qui, dans la version tournée en relief, donne l'impression au public que la victime est dans la salle ; celle de l'attaque d'une école par des oiseaux innombrables (les Oiseaux, 1963), etc. Cary Grant et James Stewart sont sans conteste les interprètes masculins les plus « hitchcockiens «. Mais le cinéaste s'est surtout attaché à un certain type d'héroïne, incarné par Ingrid Bergman, Grace Kelly et Tippi Heddren : le maître les a rêvées et modelées, à la fois fragiles et dangereuses, innocentes et équivoques, tout comme le protagoniste (James Stewart) de Sueurs froides (Vertigo, 1958) le fait avec Kim Novak. Dans la vie d'Alfred Hitchcock entièrement vouée au travail, à la gestion et à la promotion spectaculaire de son oeuvre, le cinéma peut apparaître comme la compensation artistique d'une détresse secrète. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bloch Robert Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bergman Ingrid Boileau Pierre Du Maurier Daphné États-Unis - Arts - Cinéma Fonda - Fonda Henry Fontaine (Joan De Beauvoir De Havilland, dite Joan) Grant (Archibald Alexander Leach, dit Cary) Herrmann Bernard Highsmith Patricia Iles (Anthony Berkeley Cox, dit Francis) Kelly Grace MacLaine (Shirley MacLean Beaty, dite Shirley) Paramount Pictures Corporation Perkins Anthony policier (film) Psychose Redgrave (sir Michael) RKO (Radio Keith Orpheum) Royaume-Uni - Arts - Cinéma - Des périodes fastes Selznick David Oliver Stewart James Maitland suspense Tabori George Toumanova Tamara Valli (Alida Maria Altenburger, dite Alida) Les livres Hitchcock Alfred - Une femme disparaît, page 2369, volume 5 Hitchcock Alfred - la Maison du Dr Edwards, page 2369, volume 5 Hitchcock Alfred - Sueurs froides (Vertigo), page 2369, volume 5 Hitchcock Alfred - la Mort aux trousses, page 2369, volume 5 Hitchcock Alfred, page 2369, volume 5 policier (film) - Une femme disparaît (1938), d'Alfred Hitchcock, page 3992, volume 7 Psychose, page 4159, volume 8 film - tournage des Oiseaux (1963), page 1901, volume 4

« Bloch Robert Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bergman Ingrid Boileau Pierre Du Maurier Daphné États-Unis - Arts - Cinéma Fonda - Fonda Henry Fontaine (Joan De Beauvoir De Havilland, dite Joan) Grant (Archibald Alexander Leach, dit Cary) Herrmann Bernard Highsmith Patricia Iles (Anthony Berkeley Cox, dit Francis) Kelly Grace MacLaine (Shirley MacLean Beaty, dite Shirley) Paramount Pictures Corporation Perkins Anthony policier (film) Psychose Redgrave (sir Michael) RKO (Radio Keith Orpheum) Royaume-Uni - Arts - Cinéma - Des périodes fastes Selznick David Oliver Stewart James Maitland suspense Tabori George Toumanova Tamara Valli (Alida Maria Altenburger, dite Alida) Les livres Hitchcock Alfred - Une femme disparaît, page 2369, volume 5 Hitchcock Alfred - la Maison du Dr Edwards, page 2369, volume 5 Hitchcock Alfred - Sueurs froides (Vertigo), page 2369, volume 5 Hitchcock Alfred - la Mort aux trousses, page 2369, volume 5 Hitchcock Alfred, page 2369, volume 5 policier (film) - Une femme disparaît (1938), d'Alfred Hitchcock, page 3992, volume 7 Psychose, page 4159, volume 8 film - tournage des Oiseaux (1963), page 1901, volume 4. »

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