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britannique, cinéma.

Publié le 18/05/2013

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britannique, cinéma. 1 PRÉSENTATION britannique, cinéma, panorama du cinéma britannique des origines à nos jours. 2 LES DÉBUTS DU CINÉMA EN GRANDE-BRETAGNE Les Britanniques ne se sont pas tenus à l'écart des recherches sur la photographie « animée «, et parmi les techniciens qui ont contribué à la naissance du cinéma figurent notamment Eadweard Muybridge, William Friese-Greene, Birt Acres et Robert William Paul. Ces derniers mettent au point en 1895 une caméra et un projecteur qui sont utilisés par plusieurs pionniers, dont le Français Georges Méliès. James Williamson et George Albert Smith, fondateurs de l'école de Brighton au début du XXe siècle, jouent également un rôle significatif dans l'évolution du récit cinématographique primitif. Pourtant, les recherches et les images antérieures à 1918 demeurent peu connues : en effet, concurrencée par les films français, italiens et américains, la production britannique est peu présente sur son propre marché. Watt et Wright, Night Mail Produit par John Grierson, alors directeur de l'unité cinématographique de l'Office général des postes, et réalisé par Harry Watt et Basil Wright, Night Mail est un classique de la production documentaire britannique, attachée aux sujets sociaux et aux méthodes filmiques expérimentales. Sur une musique de Benjamin Britten et sur un texte scandé du poète W. H. Auden, Night Mail retrace le parcours d'un train postal transportant le courrier de Londres à Édimbourg, Archive Films Après la Première Guerre mondiale, le pays est totalement sous l'emprise du cinéma américain, et le gouvernement doit adopter une loi, le Cinematographic Film Act, ou Quota Act (1928), réglementant la location des films et prévoyant qu'un nombre minimal de films nationaux doit être programmé dans les salles de plus en plus nombreuses dans tout le pays. Korda (Alexander), la Vie privée d'Henri VIII Huitième film du producteur et cinéaste britannique d'origine hongroise Alexander Korda, mais première réalisation de la compagnie London Films Productions qu'il vient de créer à l'occasion d'un voyage au Royaume-Uni, la Vie privée d'Henri VIII constitue un moment décisif dans l'histoire du cinéma anglais, l'étape fondatrice d'une « qualité anglaise « (costumes soignés, décors somptueux) qui restera longtemps sa marque distinctive.Charles Laughton et Katherine Howard dans la Vie privée d'Henri VIII (The Private Life of Henry VIII, 1933) d'Alexander Korda. The Everett Collection, Inc. L'époque se caractérise par la production de films de qualité médiocre -- les Quota Quickies, longs métrages réalisés à la hâte pour satisfaire les quotas -- et par l'implantation en Grande-Bretagne de firmes américaines soucieuses d'occuper le terrain. Les deux principales compagnies britanniques, la British International Pictures Ltd (BIP) et la Gaumont-British Pictures, en profitent pour consolider leurs positions en finançant des oeuvres plus ambitieuses. La BIP, par exemple, produit trois films prestigieux, réalisés par l'Allemand Ewald Andreas Dupont dans ses studios d'Elstree : Moulin-Rouge (1928), Piccadilly (1929) et surtout Cape Forlorn (1931), film parlant tourné en trois versions différentes afin d'être compétitif sur le marché international. George Formby Hulton Getty/Liaison Agency Lorsque, en 1932, les propriétaires de la Gaumont-British, les frères Ostrer, reprennent et remettent en état les studios Lime Grove, Michael Balcon devient producteur en chef et met en chantier l'un de ses plus grands succès, Rome Express, un suspens policier se déroulant dans un train : écrit par Sidney Gilliat, qui va devenir l'un des plus importants réalisateurs britanniques, réalisé par Walter Forde, photographié par l'opérateur allemand Günther Krampf et interprété par Conrad Veidt -- l'inoubliable Cesare du Cabinet du docteur Caligari --, ce film apporte la preuve qu'un cinéma de très bonne qualité peut être produit en Grande-Bretagne et connaître un succès international. Alfred Hitchcock Le réalisateur de cinéma américain d'origine britannique Alfred Hitchcock est notamment réputé pour sa maîtrise de la « direction de spectateurs « (selon ses propres termes), soit une capacité inégalée à faire du suspense -- et de l'attente qu'il suscite -- l'un des ressorts dramatiques et psychologiques principaux de ses films. Corbis Fuyant la montée du nazisme, un grand nombre de techniciens, de producteurs et de scénaristes allemands s'exilent en Grande-Bretagne : outre Günther Krampf, les directeurs de la photographie Mutz Greenbaum (qui prend le pseudonyme de Max Greene) et Otto Heller, les décorateurs Oscar Werndorff et Alfred Junge tentent leur chance ...

« international. George Formby Hulton Getty/Liaison Agency Lorsque, en 1932, les propriétaires de la Gaumont-British, les frères Ostrer, reprennent et remettent en état les studios Lime Grove, Michael Balcon devient producteur en chef et met en chantier l’un de ses plus grands succès, Rome Express, un suspens policier se déroulant dans un train : écrit par Sidney Gilliat, qui va devenir l’un des plus importants réalisateurs britanniques, réalisé par Walter Forde, photographié par l’opérateur allemand Günther Krampf et interprété par Conrad Veidt — l’inoubliable Cesare du Cabinet du docteur Caligari —, ce film apporte la preuve qu’un cinéma de très bonne qualité peut être produit en Grande-Bretagne et connaître un succès international. Alfred Hitchcock Le réalisateur de cinéma américain d’origine britannique Alfred Hitchcock est notamment réputé pour sa maîtrise de la « direction de spectateurs » (selon ses propres termes), soit une capacitéinégalée à faire du suspense — et de l’attente qu’il suscite — l’un des ressorts dramatiques et psychologiques principaux de ses films.Corbis Fuyant la montée du nazisme, un grand nombre de techniciens, de producteurs et de scénaristes allemands s’exilent en Grande-Bretagne : outre Günther Krampf, les directeurs de la photographie Mutz Greenbaum (qui prend le pseudonyme de Max Greene) et Otto Heller, les décorateurs Oscar Werndorff et Alfred Junge tentent leur chance dans les studios londoniens.

Pratiquement à la même époque, le réalisateur-producteur hongrois Alexander Korda, qui a travaillé à Berlin, Hollywood et Paris, vient produire des films de « quota » pour la Paramount. L’arrivée de ces talents confirmés permet une expansion sans précédent de la production cinématographique britannique.

Alexander Korda fonde en 1931 sa propre compagnie, la London Film Productions, en empruntant des capitaux à divers commanditaires.

Il peut ainsi produire et réaliser en 1933 la Vie privée d’Henry VIII (The Private Life of Henry VIII), qui révèle Charles Laughton.

Le succès international que connaît ce film lui permet d’obtenir le soutien financier de la Prudential Assurance Company (une compagnie d’assurances) et de construire de gigantesques studios à Denham, dans l’ouest de Londres.

Ses films, qui comptent plusieurs productions prestigieuses, sont distribués aux États-Unis par la United Artists, firme fondée en 1919.

Alexander Korda réalise la Vie privée de Don Juan (The Private Life of Don Juan, 1934) et Rembrandt (1936), produit notamment la Grande Catherine (The Rise of Catherine the Great, 1934), réalisé par Paul Czinner, le Mouron rouge (The Scarlet Pimpernel, 1934) d’Harold Young, Fantômes à vendre (The Ghost Goes West, 1935) de René Clair, la Vie future (Things to Come, 1936) de William Cameron Menzies, Chevalier sans armure (Knight Without Armour, 1937) de Jacques Feyder, et un film romantique tourné en Technicolor, les Quatre Plumes blanches (The Four Feathers, 1939), réalisé par son frère Zoltan Korda. La Capitol Film Corporation, dirigée par un autre producteur émigré, Max Schach, produit quant à elle des comédies musicales à destination du grand public, comme Abdul the Damned (1935), Pagliacci (1936) ou Land Without Music (1937), interprété par le célèbre ténor Richard Tauber.

La faillite des petites compagnies de production entraîne la désaffection des studios de Korda, qui finit par perdre le contrôle de Denham. Les coûteux films « de prestige » de la Gaumont-British, comme le Juif Suss (Jew Süss, Lothar Mendès, 1933 ; le film n’entretient aucun rapport avec la version antisémite de Veit Harlan tournée en 1940) et The Tunnel (Maurice Elvey, 1936) destinés au marché américain, sont des échecs financiers.

Finalement, l’accumulation des dettes provoque la fermeture temporaire des studios de la compagnie.

Les problèmes financiers empêchent la Gaumont-British d’utiliser la couleur et les technologies récentes ; la compagnie finance toutefois quelques films d’Alfred Hitchcock, notamment l’Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much, 1934), les 39 Marches (The Thirty-Nine Steps, 1936) et Une femme disparaît (The Lady Vanishes, 1938).

En novembre 1937, Balcon part rejoindre la MGM-British, mais il ne s’entend pas avec Louis B.

Mayer et, en juillet 1938, il reprend à Basil Dean l’Associated Talking Pictures, puis donne aux studios de la compagnie le nom de Ealing. Le cinéma est devenu un divertissement extrêmement populaire et entraîne l’apparition de nombreuses vedettes comme Gracie Fields, George Formby, Merle Oberon, Cedric Hardwick, Jack Buchanan, Will Hay, Leslie Howard ou Robert Donat.. »

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