ÉROTISME ET CINÉMA L'HOMOSEXUALITÉ
Publié le 17/03/2014
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ÉROTISME ET CINÉMA
L'HOMOSEXUALITÉ
Sévèrement proscrite par les ligues de vertu, la représentation de l'homosexualité au cinéma est longtemps restée allusive : rapports ambigus des étudiants de LA CORDE d'Hitchcock, attachement d'Henry Fonda et Anthony Quinn dans L'HOMME AUX COLTS D'OR, penchants de Paul New¬man dans LE GAUCHER d'Arthur Penn...
C'est en Europe qu'on a traité plus explici¬tement le sujet, surtout son versant féminin, depuis le cinéma muet avec la scène de la danse lesbienne de Louise Brooks dans LOU¬LOU (1929), et le coup d'éclat de Leontine Sagan en 1931, avec ses fameuses JEUNES FILLES EN UNIFORME. En 1963, Joseph Losey conte dans THE SERVANT l'histoire d'un valet sans scrupules (Dirk Bogarde) qui parvient à exercer sur son maître un ascen¬dant irrésistible en exploitant ses tendances masochistes homosexuelles. La même année, en Suède, Ingmar Bergman décrit dans LE SILENCE la descente aux enfers d'une Ingrid Thulin tourmentée par le désir incestueux qu'elle éprouve pour sa soeur.
D'ordinaire, les images saphiques sont plus douces et décoratives. Citons le baiser échangé par Annette Stroyberg et Elsa Marti-nelli dans ET MOURIR DE PLAISIR de Roger Vadim, la scène de séduction d'Anna Karina
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