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Grand oral du bac : LE CINÉMA

Publié le 02/02/2019

Extrait du document

de réalisateurs utilisent des modèles motorisés qui sont filmés de manière habituelle, puis manipulés par un acteur et un marionnettiste. L’acteur porte le costume en caoutchouc souple du modèle mais son expression est contrôlée par le marionnettiste. C’est ainsi que sont nés les tortues Ninja ou les dinosaures de Jurassic Park.

 

La postproduction

 

La postproduction est la dernière étape dans la confection d’un film. C’est là qu’intervient le monteur qui remet bout à bout, et dans l’ordre, les plans tournés dans le désordre. Ainsi, il les monte pour que l’histoire soit racontée conformément aux vœux du réalisateur. C’est d’ailleurs en étroite collaboration avec le réalisateur que le monteur accomplit son travail.

 

C’est aussi à ce stade que le monteur mixe les sons. Ensuite, il synchronise son et image afin que les mouvements des lèvres de l’acteur correspondent aux mots prononcés. Au cours du tournage, le cameraman filme le clap au début de chaque scène. C’est une ardoise qui indique le

L’entraînement intermittent,

 

dit « entraînement par croix de Malte » assure le défilement régulier du film devant la fenêtre du projecteur.

 

LE CINÉMA GRAND ÉCRAN

Dans une salle de cinéma panoramique de type Imax ou Omnimax, les spectateurs sont assis dans des sièges inclinés qui leur permettent de regarder confortablement l’écran géant de vingt-trois mètres de haut. Les procédés Imax et Omnimax utilisent des films au format 70 mm. Mais leur surface de projection, deux fois et demie supérieure à celle du format 70 mm standard, offre une image d’une qualité inégalée. Les proportions du cadre de l’image étant modifiées, il suffit d’ajuster la hauteur de celle-ci à sa largeur pour couvrir la plus grande surface d'écran possible.

nom du film en cours de production, le numéro de la scène et de la prise. En claquant les deux parties de l’ardoise, le clap produit un coup sec qu’on entend seulement quand la bande sonore défile doucement. Le monteur utilise une syn-chroniseuse pour aligner le début d’un coup sec à la première image qui montre le clap fermé.

 

La bande sonore d’un film est aussi importante que l’action à l’écran. Le dialogue ne constitue souvent que le tiers de la bande, le reste étant occupé par la musique et les effets sonores. Une grande partie de la bande sonore est ajoutée des semaines après la fin du tournage, car les micros captent souvent des sons indésirables et les effets sonores originaux n’ont pas l’air naturels. Les acteurs retournent au studio pour la postsynchronisation de leurs textes tandis que les techniciens ajoutent de nouveaux effets sonores. Une bande-son peut comprendre plus de quarante sons, chacun étant enregistré séparément avant d’être mixé. Une fois que les titres (mentions au générique) ont été ajoutés, le film peut être distribué.

 

La projection

Un projecteur de films comporte trois parties: une partie mécanique, qui assure l’entraînement du film (grâce à un mécanisme appelé croix de Malte) ; une lanterne, qui contient la source lumineuse (lampe au xénon ou lampe pulsée) ; un dispositif de lecture du son. Si la cadence de 24 images/seconde donne l’impression du mouvement, sa lenteur n’offre aucun confort visuel au spectateur sensible à l’effet de scintillement. Pour y remédier, une des pales de l’obturateur du projecteur sert à couper le faisceau lumineux durant une partie du temps d’éclairement de chaque image, qui est alors visionnée deux ou trois fois. La fréquence des images passe alors à 48 ou 72 images/seconde, ce qui suffit à éliminer l’effet de scintillement.

 

Un film d’une heure et demi en 35 mm équivaut à environ 3000 m de film, ce qui nécessite l’emploi de bobines de film énormes que la plupart des projecteurs ne pouvaient recevoir. Il fallait donc recourir à des changements de bobines au cours d’entractes successifs. Pour éviter les interruptions en cours de projection, on pouvait accoupler deux appareils de manière automatique, chacun d’eux démarrant à l’arrêt de l’autre. Toutefois, les projecteurs actuels peuvent recevoir des bobines contenant des programmes entiers.

Les effets spéciaux

 

Même les films les plus modernes utilisent de vieilles techniques éprouvées. Ainsi, le vent est toujours créé par des ventilateurs. Pour les effets de tornade, rien ne vaut le survol de la scène par un hélicoptère. La pluie est créée par des lances à eau dirigées vers le haut afin que les jets retombent en pluie. Pour la chute de neige, on a longtemps utilisé la plume broyée, du plâtre sec et même des céréales. On recourt plutôt de nos jours à de fins flocons en plastique qui sont projetés à la main par l’accessoiriste devant des ventilateurs installés en hauteur. Pour obtenir de la fumée, de la brume ou du brouillard, les techniciens utilisent une machine à pulvérisation d’hui-

 

Independence Day, de Robert Zemeckis, a rencontré un succès éclatant auprès du public en 1996, notamment grâce à la profusion d'effets spéciaux. Ici, une attaque des extraterrestres sur l’Empire State Building.

Suite d’images d’un film 35 mm tourné à 24 images par seconde.

 

Les perforations latérales de la pellicule assurent son positionnement précis sur la caméra ou le projecteur. La lumière émise par l’ampoule du projecteur traverse la piste sonore optique, située sur un côté de la pellicule; elle est recueillie par une cellule photoélectrique qui la transforme en signal électrique.

 

Bernardo Bertolucci sur le tournage de Sheltering Sky. Ce réalisateur, qui a fait ses classes avec Pasolini, a une préférence pour les plans longs, la lumière et les grands décors.

le minérale. Celle-ci est expulsée par des ventilateurs. Pour créer des blessures de balles réalistes, les vêtements d’un acteur sont bourrés de pétards dont l’explosion est commandée à distance par un technicien. Pour rendre l’effet d’une fusillade, on fait appel à une mitraillette. Actionnée par de l’air comprimé, elle tire des gélules de sang factice qui explosent au moment de l’impact.

 

Pour créer l’illusion du vol de Superman, l’acteur est filmé suspendu à un câble devant un écran bleu. Un ventilateur fait voler sa grande cape. La tireuse optique remplace le fond bleu par un plan séquence filmé d’un hélicoptère. Les chasses dans l’espace, d’un réalisme étonnant, sont également réalisées en réunissant différents plans d’un vaisseau spatial et des fonds en une seule séquence.

 

Modèles et monstres

 

Les effets spéciaux requièrent l’utilisation de l’infographie pour simuler les monstres et les créatures de science-fiction. Les techniciens dessinent des modèles dont le contour ressemble à un squelette articulé et leur permet de prendre toutes les positions. Ensuite, ils leur appliquent une peau et des textures. Puis, ils animent leurs créations en utilisant l’ordinateur. 

« Le cinéma LA CAMÉRA 28 décembre 1895, après diverses projections à titre de démonstration, Louis Lumière organise avec son frère Auguste (1862-1964), la première projection publique et payante au Grand Café, boulevard des Capucines, à Paris.

Le programme comprend une dizaine de films dont le sketch de L'arroseur arrosé.

Devant le triomphe de leur appareil, dû autant à sa nouveauté qu'à sa perfection technique, les Lumière lancèrent immédiatement la fabrication de centaines de cinématographes.

Dans leur prin­ cipe, bien des innovations techniques de l'appa­ reil des frères Lumière faisaient appel à des procé­ dés encore universellement employés aujour­ d'hui, comme le système de la griffe, qui assure l'avance intermittente des films.

Son et couleurs Mais il manquait à l'invention des frères Lumière deux éléments d'importance: le son et la couleur furent rapidement mis au point.

Ni le coût élevé bobines fenêtre de l'Image ! L'objectif a à focale variable, (ou zoom), d'une caméra permet de varier la distance de prise de vues.

La lumière que l'obturateur laisse pénétrer à travers l'objectif se reflète dans le viseur.

......

Les caméras s'envolent dans les airs sur de petites grues ou des plates-formes hydrauliques articulées baptisées Louma.

! Le réalisateur a de films passe parfois beaucoup de temps derrière sa caméra 35 mm, ici Steven Spielberg.

de leur mise en œuvre, ni les moyens techniques limités de l'époque, ne permirent leur diffusion à grande échelle.

D'autant que la demande était faible: le cinéma muet présentait l'avantage de l'universalité et d'être compris dans toutes les langues.

Les pianistes, puis la diffusion par pho­ nographe de disques synchronisés, suffirent d'abord à satisfaire le besoin de cinéma sonore.

Pourtant, en 1927, grâce aux nouveaux procé­ dés de reproduction optique des vibrations sonores, gravées en marge de la pellicule, les pre­ miers longs métrages «parlants" s'imposent au public, avec Le chanteur de jazz de la compagnie américaine Warner et Le septième ciel de la Fox.

De nos jours, la piste optique est, dans certains cas, remplacée par une ou plusieurs pistes magnétiques, le son étant d'abord enregistré sur magnétophone puis associé à la bande-image.

Dès ses débuts, le cinéma a recherché la cou­ leur.

Le seul processus utilisé, la transformation sous l'action de la lumière de sels d'argent en argent métallique opaque, n'autorise que des images en noir et blanc.

On commence par colo­ rier les films au pinceau, image par image, puis au pochoir.

Parallèlement, de nombreux procé­ dés visent à obtenir des couleurs naturelles: citons le Kinemacolor (1911) britannique ou le Ch ronochrome (1912) du Français Léon Gaumont, réalisés à partir du processus noir et blanc, mais surtout le Technicolor (1928) et le Kodachrome mis au point par la firme américaine Kodak en 1935, qui réalisent l'impression directe des couleurs sur la pellicule.

Ainsi, le Kodachrome superpose trois couches d'émulsion sensibles chacune à une couleur fondamentale -le rouge, le vert et le bleu.

Ces procédés ont per­ mis au film couleur d'augmenter son audience, mais il ne supplanta le noir et blanc qu'en 1960.

Les formats modernes La vitesse de défilement des images a9optée par le muet était de 16 images/seconde.

A partir de 1927, le cinéma parlant adopte la cadence de 24 images/seconde, qui assure une meilleure qualité sonore.

Celle du cinéma amateur se situe entre les deux: 18 images/seconde.

Autre différence entre le cinéma amateur et le cinéma professionnel: le format.

Les appareils de prises de vues et les projecteurs sont conçus pour utiliser une pellicule de format déterminé, carac­ térisé par la largeur de celle-ci et les dimensions des images.

Le format professionnel est de 35 mm.

La multiplication des films à grand spec­ tacle projetés sur écran géant a nécessité la créa­ tion de procédés panoramiques (Cinémascope), qui utilisent au maximum les possibilités de l'équipement existant, ou celle du format 70 mm, qui nécessite un projecteur spécial.

Les films sont tournés sur une pellicule de 65 mm de large, les 5 mm de différence servent à l'inscription des pistes sonores stéréophoniques.

Les films de télé­ vision utilisent un format de 16 mm, le 8 mm étant réservé aux cinéastes amateurs.

Les techniques de tournage Lors du toyrnage d'un film, c'est le directeur de la photographie (ou chef opérateur) qui est res­ ponsable de l'image.

Il contrôle les éclairages, l'équilibre des couleurs obtenues et la composi­ tion de l'image.

Il travaille en étroite collabora­ tion avec le réalisateur pour choisir l'atmosphère que celui-ci veut donner au film.

Une grande variété de techniques sont utilisées à cette fin.. »

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