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La recette de Hollywood pour sortir de la crise : des metteurs en scène venus d'Europe et des stars à leur mesure

Publié le 24/03/2019

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La recette de Hollywood pour sortir de la crise : des metteurs en scène venus d'Europe et des stars à leur mesure

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les studios de cinéma ont produit presque sans relâche et obtenu des succès. Dans les années 50, la télévision prend une importance croissante aux États-Unis, devenant un sérieux concurrent. Studios et chaînes de cinéma tiennent à grand renfort de technique. La mégalomanie qui est une constante hollywoodienne, doit sauver le cinéma. Mais c'est le talent des acteurs et des metteurs en scène qui joue le plus grand rôle.

Des projections sur grand écran ont été déjà testées dans les années 20 et 30; dans les années

 

50, la Twentieth Century Fox achète le brevet et équipe les salles en cinémascope. Après le cinéma parlant et le cinéma en couleurs, le cinémascope représente la troisième grande innovation technique de l'histoire du cinéma.

 

Les salles de cinéma profitent en même temps d'une nouvelle invention destinée à attirer le public : la stéréophonie, mise en place d'abord par Walt Disney en 1940 pour la production de son dessin animé musical Fantasia.

 

En revanche, la stéréoscopie, qui fait son apparition dans les salles de cinéma sous la marque « Natural Vision », s'avère un succès de courte durée. La manipulation de lunettes 3D est trop compliquée, et le public se plaint de maux de tête. Quelques films produits en relief ne sortent sur les écrans qu'en deux dimensions, comme le film d'Hitchcock Le Crime était presque parfait (1953).

 

L'<< aromarama >> disparaît encore plus rapidement que la projection en relief. Ce procédé, réalisé pour la première fois en 1959, permet d'équiper les films d'odeurs synthétiques correspondant aux différentes ambiances. Le problème technique qui consiste à changer les odeurs au bon moment dans la salle, n'est pas résolu.

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« Monroe (1959) de Billy Wilder, un grand western classique Le Train sifflera trois fois (1952) et Tant qu' il y au ra des homme s (1 953), d'après le roman de James Jones, de Fred Zinnemann.

Même Elia Kazan, l'un des metteurs en scène les plus produc tifs des années 50, vient de l'étranger.

Né à Ista nbul, sa fa mil le, arméni enne, émigre aux États­ Unis alors qu'il n'a que qua tre ans.

D'ab ord mette ur en scène de théâtre à Broadw ay, Kazan continue à trava iller malgr é son passé commun iste et tourne nota mment Un tramw ay nommé désir (1951) , d'après Tennessee Williams, Sur les quai s (195 4).

avec le jeune Marion Brando, A l'est d'Eden (1955), avec James Dean et Baby Dol/ (1956).

Pour Hitchcock, qui s'insta lle à Hol ly­ wood peu avant la Sec onde Guerre mondia le, les années 50 sont extrême­ ment productives.

Il ana lyse cons tamment l'appar ition de l'étrange, de la brutal ité, dans le monde normal, qui ne s'avère donc pas si sta ble et si constant qu'il n'y paraît au premier abord.

Des films comme Fenêtre sur cour (1954), Sue urs froides (1 958) et La Mort aux trousses (1959) sont des chefs-d'œuvre du genre.

Une scène du film Tant qu'il y aura des hommes (1953) avec Burt Lancaster et Deborah Kerr.

Fred Zinnemann est le metteur en scène de ce film qui est récompensé par quatre oscars, en 1954.

Le starsystem et les nouvelles stars.

Le starsystem, qui existe dès l'époque du cinéma muet, est un des piliers de l'usine à rêves hollywo odienne, bien qu'il montre des signes de déf aillan ce.

Il promet aux acteurs des cachets mirobolan ts et des carrièr es assu rées, il fabrique des stars à la mesure des désir s d'id entification du public.

Les acteurs doivent s'en ténir à un type de rôle et accepter une légende pers onnelle efficace auprès du public.

Un contrôle strict de la vie privée -de la gar de-robe aux relations personnel les ­ fa it partie du système.

A coup s de contrats renfermant des claus es morales et d'évent uelles sanctions, les patrons es saient de préserver l'image de leur s sta rs.

C'est pourquoi les acteur s ne peuvent pas séparer leur personnal ité de l'i mage qu'on attend qu'ils donnen t d'eux-mêmes.

Billy Wilder présente avec un hum our noir dans Boulev ard du crépuscule (1950), la façon dont une idole Le Désert vivant (1953) est l'un des documentaires les plus impressionnants des années 50.

Ce film documentaire de l'équipe de Disney est dû au réalisateur James Algar.

de l'écran distingue sa capacité à diffé­ rencier un film de la réalité.

Marilyn Monr oe est la star incontestée des années 50, mais est égaleme nt une victime du starsys tem.

Son charme fait de naïveté et d'ér otisme, ainsi que son talent pour la comédie enchantent le publ ic.

Sept ans de réflexion (1955) et Cert ains l' aiment chaud (1959) sont de purs régals.

Cette femme-enfant est le dernier grand mythe créé par Hollywood.

Humphrey Boga rt,. »

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