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l'avocat du diable

Publié le 18/11/2014

Extrait du document

Jacques Vergès est connu pour avoir pris la défense des causes les plus difficiles. Né en Thaïlande, d’un père Réunionnais et d’une mère Vietnamienne, il va intégrer les Forces Françaises Libre pour l’organisation de la résistance contre les nazis d’Hitler. Sensibilisé très jeunes aux causes politiques, il faisait partie de l’union internationale des étudiants qui va petit a petit devenir une sorte d’alliance qui va s’engager à la libération des peuples opprimés. Il devient avocat en 1952 et va ainsi se consacrer à son métier tout en restant engagé dans la cause du Parti Communiste Français. Il milite pour le Front de Libération Nationale et va devenir l’avocat de Djamilah Bouhired, militante du FLN jugée et condamnée à mort pour attentat à la bombe durant la bataille d’Alger (attentat qui a fait onze morts ). Jacques Vergès va obtenir la grâce de cette révolutionnaire qu’il va édifier « en emblème des luttes pour l'indépendance Algérienne » (Loubna Bernichi, Maroc Hebdo). Il va s’engager corps et âme dans cette cause, en faveur de Djamilah qui deviendra plus tard sa femme. Arrêtée par les parachutistes du générale Massu (officier de la deuxième DB du général Leclerc durant le conflit d’Algérie), Vergès va prendre la décision de défendre cette condamnée. C’est dans cette matrice que Jacques Vergès « va se trouver, se révéler, vivre les moments les plus intenses de sa vie. C’est là aussi qu’il va vivre la plus belle histoire d’amour que l’on puisse imaginer. » (Notes de prod). Selon lui les Algériens sont un peuple assujettis par les autres peuple, et il va s’investir dans leur libération. Shroeder n’avait que seize ans à l’époque de la guerre d’Algérie et le personnage de Jacques Vergès le fascinait. « Je suivais d’ailleurs assidûment tout ce qu’il faisait ou disait : j’étais un vrai fan! » affirme t-il dans un entretien trouvé sur le cite commeau...

« porte pas de jugement (par principe) sur le travail d'un avocat.

Il trouvait donc que cela était un bon sujet pour discuter de situation politique assez complexes.  Le cinéaste ne va pas seulement s'intéresser aux amis proches de Vergès, mais à son entourage, ses amis qui travaillaient sur, et avec lui.

Il va faire appel à plusieurs intervenant qui vont permettre de dresser un portrait précis.

Il va dépeindre l'histoire du terrorisme contemporain à travers l'histoire et le témoignage d'une dizaine de personnalité.

Il va enquêter pour élucider le mystère qui plane autour de ce personnage charismatique et insaisissable.

Il va réaliser son documentaire sur l'avocat qui a défendu les « terroristes » de toute horizons comptant dans sa liste de nombreux dictateurs, assassins et criminels de guerre.

Plein de fascination à l'égard de cette affaire, il va s'intéresser aux relations de Vergès, son procès avec Klaus Barbie, ses relations avec Francois Genoud (Nazi suisse qui a financer le FLN).

Extrêmement bien documenté, Shroeder va tenter de révéler le personnage de Verges, ses convictions et ses batailles.

Dictateurs Africains, Khmers Rouge, Pol Pot, Klaus Barbie, Magdalena Kopp, Anis Naccache, voici une vague liste des « criminels » qui ont croisés la route de Jacques Vergès, qui le revendique avec cynisme, d'ailleurs il n'hésite pas a médiatiser les causes qu'il défend.

Verges dit a la fin du documentaire qu'il défendrait Bush s'il plaidait coupable...

Dans ce besoin de défendre les causes les plus indéfendable, Jacques Verges va préserver son image, difficile à cerner, et très mystérieux, on ne saura jamais pourquoi il a disparu pendant huit ans. Comment Shroeder a tenté de nous montré le retour d'un homme engagé auprès des plus grands monstres de notre histoire? Qu'est ce qui fait de lui « le défendeur des indéfendables » ? Quelles sont les convictions qui guident Jacques Vergès? Il a toujours décidé de plaider les causes les plus difficiles avec pour seul motif et finalité d'appliquer la loi « Nous avons, en tant qu'avocats, un privilège énorme par rapport aux médecins.

Nous pouvons dire à un type : 'Je n'ai pas envie de vous défendre.' Et si on accepte, cette confiance nous oblige et nous devons nous battre bec et ongles pour le défendre, utiliser toutes les armes que la loi et les usages nous donnent.» (Jacques Verges,Rue89, 2007).

Il cherchait a combattre cet état de colonisation, il voulait défendre les opprimés et montrer comment il souhaitait un monde meilleur fondé sur. »

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