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Quelques grands films du cinéma mondial

Publié le 17/01/2022

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Le 28 décembre 1895, il faut qu’un bonimenteur batte le rappel des passants sur le boulevard des Capucines pour que ceux-ci acceptent d’entrer dans le Salon indien du Grand Café. L’entrée coûte vingt sous soit un franc. Dans le salon, un pianiste entame les premières mesures d’une valse lorsque la lumière s’éteint dans la salle presque vide. Les spectateurs aussitôt sont hallucinés. Des personnages grandeur nature ont bougé sur l’écran !... Dans les jours qui suivent le journal La Poste rapporte : “ La photographie a cessé de fixer l’immobilité. Elle perpétue l’image et le mouvement. La beauté de l’invention réside dans la nouveauté et l’ingéniosité de l’appareil. ” Le Radical est enthousiaste : “ Quels que soient la scène prise et le nombre des personnages, vous les voyez en grandeur naturelle, avec les couleurs, la perspective, les ciels lointains, les rues, et toute l’illusion de la vie réelle. ” Inutile de préciser que les couleurs que le journaliste a cru voir sont une illusion de l’enthousiasme lors de ces premières séances qui se sont succédées de demi-heure en demi-heure, de dix heures du matin à onze heures du soir et qui n’ont guère, en ce premier jour du Cinématographe des frères Lumière, rapporté qu’une recette de 35 francs. 

Le cinématographe dont les frères Lumière ont mis au point la technique comme ils ont inventé le mot, à partir du grec kinêma et de graphe qui veut dire “ qui transcrit ”, ne tarde pas à devenir le cinéma, le ciné, le cinoche...  

 

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