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Trier, Lars von - réalisateur de cinéma.

Publié le 19/05/2013

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Trier, Lars von - réalisateur de cinéma. 1 PRÉSENTATION Trier, Lars von (1956- ), réalisateur et producteur de télévision et de cinéma danois. La filmographie de Lars von Trier s'apparente à un laboratoire d'expériences sur le langage cinématographique. Dynamitant les conventions formelles et stylistiques, le cinéaste propose un discours abstrait, souvent allégorique, parfois radical, sur l'âme humaine face à ses phobies, ses idéaux et ses amères désillusions. 2 L'ÉCOLE DU COURT MÉTRAGE : L'ÉMERGENCE D'UNE ESTHÉTIQUE ORIGINALE Né à Copenhague, Lars von Trier réalise très jeune deux courts métrages : The Orchid Garden et Mantes la bienheureuse, avant d'intégrer la Danske Filmskole en 1978. Pendant sa formation, il signe trois courts métrages : Nocturne (1980), traitant des angoisses d'une femme menacée de cécité, The Last Detail (1981) et Images d'une libération (Befrilses Billeder, 1982), qui décrit, du point de vue des vaincus, les derniers jours de l'occupation nazie à Copenhague. L'esthétique hallucinée de ce portrait d'u...

« Björk au festival de Cannes 2000 Outre la palme d'or, Dancer in the Dark a été récompensé par le prix d'interprétation féminine accordé à la chanteuse Björk.Gerard Julien/AFP Devenu le chef de file d’un collectif de cinéastes dont la charte, Dogma 95 (le « Dogme »), proscrit tout artifice cinématographique et prône l’effacement de l’auteur et la soumission absolue au réel, Lars von Trier réalise dans cet esprit les Idiots (Idioterne, 1998), une puissante et dérangeante étude de mœurs.

Avec le Direktør (Direktøren for det Hele, 2006), le cinéaste réalise sa première comédie, fondée sur les faux-semblants et l’absurde ; tourné en danois, le film respecte les principes du Dogme et les porte plus loin encore par le système de l’« automavision », inventé par le réalisateur et consistant en un choix de cadrage et de prise de vue aléatoire, laissé non plus au metteur en scène mais à un ordinateur. 4 UN REGARD DÉCALÉ SUR L’AMÉRIQUE Lars von Trier se lance ensuite un nouveau défi : réaliser une trilogie sur l’Amérique (intitulée USA ), sans décors.

Dogville (2003) inaugure ce cycle par une mise en scène extrêmement formelle et stylisée : des lignes tracées au sol tiennent lieu de décors et ajoutent une dimension abstraite à cette fable sur la cruauté humaine portée par l’actrice Nicole Kidman et inspirée par une chanson de l’Opéra de quat’sous (1928) de Bertolt Brecht.

Après la Grande Dépression des années 1930 abordée dans Dogville, l’Amérique est envisagée dans Manderlay (2005) sous l’angle d’un autre traumatisme historique, l’esclavage dans les États du Sud. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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