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Ce n'est pas dans je ne sais quelle retraite que nous nous découvrirons: c'est sur la route, dans la ville, au milieu de la foule, chose parmi les choses, homme parmi les hommes. Sartre, Situations. Commentez cette citation.

Publié le 17/01/2022

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« Ainsi suis-je une totalité détotalisée et infinie, contenu dans une totalité finie qui la cerne à distance et que je sais hors -de -moi sans pouvoir jamais ni la réaliser, ni même l’atteindre.

Du seul fait qu’il y a un monde, ce monde ne saurait exister sans une orientation univoque par rapport à moi.

La connaissance ne peut être que surgissement engagé dans un point de vue déterminé que l’on est.

Or cette nécessité apparaît entre deux contingences (facticité du pour -soi) : - il est nécessaire que je sois sous cette forme là, mais il est tout à fait contingent que je sois - il est nécessaire que je sois engagé dans tel ou tel point de vue mais il est contingent que ce soit précisément celui -ci.

L’ordre absolument i njustifiable des choses du monde, cet ordre qui est moi -même en tant que mon surgissement le fait nécessairement exister et qui m’échappe en tant que je ne suis ni le fondement de mon être ni le fondement d’un tel être, c’est le corps tel qu’il est sur le plan du pour -soi.

On pourrait définir le corps : forme contingente que prend la nécessité de ma contingence.

Contre la notion de sensation subjective - Nous n’avons jamais saisi que l’univers objectif ; toutes nos déterminations personnelles supposent le monde et surgissent comme des relations au monde.

Or s’il doit y avoir perception d’objets dans le monde, il faut que nous soyons dès notre surgissement en présence du monde et des objets.

Mon être -dans -le -monde, par le seul fait qu’il réalise un monde, se fait indiquer à lui -même comme un être -au -milieu -du- monde par le monde qu’il réalise, et cela ne saurait être autrement, car il n’est d’autre manière d’entrer en contact avec le monde que d’être du monde.

Le sens c’est notre -être -dans -le -monde en tant que nous avons à l’être sous forme d’être -au - milieu -du- monde.

L’action - Le monde comme corrélatif des possibilités que je suis, apparaît, dès mon surgissement, comme l’esquisse énorme de toutes mes actions possibles.

La perception se dépasse naturell ement vers l’action ; mieux, elle ne peut se dévoiler que dans et par des projets d’action.

Le monde se dévoile comme un creux toujours futur, parce que nous sommes déjà futurs à nous -mêmes.

Le corps comme facticité est le passé en tant qu’il renvoie or iginellement à une naissance, i.e.

à la néantisation première qui me fait surgir en l’en -soi que je suis de fait sans avoir à l’être.

Naissance, passé, contingence, nécessité d’un point de vue, condition de fait de toute action possible sur le monde : tel est le corps, tel il est pour moi.

Percevoir autrui, c’est se faire annoncer par le monde qu’il est.

Trois dimensions ontologiques du corps : - j’existe mon corps - en tant que je suis pour autrui, autrui se dévoile à moi comme le sujet pour lequel je suis un objet - j’existe pour moi comme connu par autrui à titre de corps Le choc de la rencontre avec autrui, c’est une révélation à vide pour moi de l’existence de mon corps, dehors, comme un en- soi pour l’autre.

Mon corps, en tant qu’aliéné, m’échappe ve rs un être -outil -parmi -des -outils, vers un- être-organe -sensible -saisi -par -des -organes -. »

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