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« De tous les luxes, la culture est celui qui est le moins réservé à l’argent, le plus propre à nier et transcender toute hiérarchie sociale. » Jacqueline de Romilly (1913), philologue française, membre de l’Académie française

Publié le 12/09/2011

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Deuxièmement, la culture comme nous l’avons dit dans l’introduction est un ensemble des connaissances acquises. Nous citons : « la culture est une formation. Culture et éducation sont synonymes. «. Certes un individu sans aucune formation ne peut pas avoir de la culture.  Il faut avoir envie d’envie d’apprendre, de se renseigner, d’étudier, « se nourrir« l’esprit d’une ou plusieurs disciplines quelles qu’elles soient car, c’est cela qui permet à l'homme de développer et épanouir certains éléments de sa personnalité.

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« ‘‘De tout les luxes, la culture est celui qui est le moins réservé à l’argent, le plus propre à nier et à transcendertoute hiérarchie sociale.’’ Jacqueline de Romilly On entend souvent l’expression ‘‘L’argent ne fait pas le bonheur !’’ mais cet argent serait-il la clé d’entrée au savoir? La culture est-elle dépendante de l’argent ou est-elle facile à atteindre quel que soit le rang social ? Pour essayerd’y répondre, nous parlerons en premier lieu de la simplicité d’accès au savoir.

Puis, nous nous pencherons sur ladépendance de la culture face à l’argent.

Et enfin, nous retournerons à l’époque de la Renaissance pour voir quel yaurait été la réponse. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, l’Etat met en place un système permettant un accès facile au savoir.En effet, l’Etat veut réduire l’écart entre les classes et égaliser les chances d’accéder à un niveau culturelrespectable, et ce quelle que soit la situation financière.

Il a rendu l’école obligatoire et gratuite pour tous et a aussiouvert des bibliothèques publiques afin de transmettre le savoir par les livres.

Enfin, il a développé dans les médiasles documentaires à l’aide de subventions, ce afin que l’on puisse améliorer et augmenter son savoir.

Prenonsl’exemple de St-Maurice.

Cette ville contient un cycle public, un collège et une grande bibliothèque.

Tous cesétablissements n’auraient pas existé sans la participation de l’Etat.

La culture est donc accessible à tous, et ce,grâce à l’Etat. Malheureusement, la culture, ne contenant pas que l’éducation, n’est pas toujours sans coûts.

En effet, il fautsouvent payer cher pour se cultiver.

Pour élargir ses connaissances, il faut aller au musée, au théâtre, au cinéma etsurtout voyager, tout cela n’est pas gratuit ! Une personne aisée aura donc plus de chances de se cultiver qu’uneautre d’un rang plus modeste.

Prenons pour exemple la ville de Venise, un des foyers culturels les plus réputés dumonde.

Un voyage dans cette cité peut revenir cher car il y a beaucoup des frais dont le transport, l’hôtel, lesmusées, les théâtres, les concerts, … En claire, cette petite escapade n’est pas possible pour tous.

Donc, certainesparties fondants l’ensemble de la culture sont payantes et donc pas accessibles à tous. Certes, aujourd’hui, l’accès à la culture est discutable.

Cependant, pendant le Renaissance, il n’y avait pas lieud’avoir un tel débat.

En effet, seuls les clercs et les nobles pouvaient se permettre d’apprendre à lire et à écrire.

Laculture étant, à cette époque, synonyme de voyage, il n’y avait que les plus riches et les personnes mandatées parl’Eglise qui pouvaient partir dans des contrées autres que celle d’origine.

Un des exemples les plus flagrants et celuide François Rabelais.

Cet ancien moine partit étudier la médecine.

Pour ce, il voyagea en Italie et dans toutes lesgrandes villes de France dont Montpellier ou il obtint son doctorat.

Durant la Renaissance, il n’y avait qu’une toutepetite part de la population qui avait accès à la culture. Nous avons donc parlé de l’accessibilité au savoir, puis de la culture payant et enfin, nous sommes repartis à laRenaissance afin de regarder si ce débat aurait pu y avoir lieu.

Et nous pouvons constater que même si la culturen’était accessible qu’à la partie de la société la plus haute, aujourd’hui tout le monde part du même point maiscertains auront le droit à des raccourcis.

Pour finir, cette situation est à peu près similaire dans tous les paysriches, mais l’est-elle aussi dans les pays pauvres ?. »

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