Je est un autre. Rimbaud
Publié le 22/02/2012
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? Avant son départ pour Paris, le jeune poète Arthur Rimbaud (1854-1891), alors âgé de seize ans, consigne dans deux lettres de mai 1871 l'essentiel de ses convictions personnelles et de ses ambitions littéraires. Les destinataires sont Georges Izambard, le professeur de rhétorique de Rimbaud, et Paul Demeny, un jeune poète. Rédigés dans des termes extrêmement proches, ces deux textes, connus sous le titre de « lettres du Voyant », sont le lieu d'une affirmation unique : pour Rimbaud, «Je est un autre ».
? Dans leur proximité et leur distance, ces deux lettres sont pour Rimbaud l'occasion de définir son projet poétique. Il faut, affirme Rimbaud, en passer par un « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens » pour devenir « voyant », c'est-à-dire accéder à une vision inédite d'un inconnu dont seule la littérature peut porter témoignage. Au bout de cette exploration, ce que découvre Rimbaud, ainsi que le montre la lettre adressée à Georges Izambard, c'est que «Je est un autre »...
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