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« La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien. » E. Burke

Publié le 17/01/2022

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Ensuite, tous les hommes de bien ne sont pas tous des héros, mais quand ils le sont, ils ne sont pas récompensés. En effet, même si les hommes de bien sont des hommes d’exception par leur clairvoyance, ils restent néanmoins des êtres simples qui ne désirent pas encourir de risques pour leur vie en s’exprimant. Ils craignent le mal qui pourrait leur arriver s’ils réfutaient d’une quelconque façon. Comme vu dans le point précédent, le bien a un prix qui peut être inestimable. La peur empêche l’homme de perdre ce qu’il possède ; sa sécurité. Quant à ceux qui osent et agissent selon leurs convictions ou pour les causes communément reconnues (comme des biens selon la religion, la culture, la société ou la justice), ils sont désignés comme « héros « par leur rôle au sein de la société.

« tôt.

Il semblerait que le bien ait un prix ; il coûte parfois plus que ce que l’on possède. Ensuite, tous les hommes de bien ne sont pas tous des héros, mais quand ils le sont, ils ne sont pas récompensés.En effet, même si les hommes de bien sont des hommes d’exception par leur clairvoyance, ils restent néanmoins desêtres simples qui ne désirent pas encourir de risques pour leur vie en s’exprimant.

Ils craignent le mal qui pourraitleur arriver s’ils réfutaient d’une quelconque façon.

Comme vu dans le point précédent, le bien a un prix qui peutêtre inestimable.

La peur empêche l’homme de perdre ce qu’il possède ; sa sécurité.

Quant à ceux qui osent etagissent selon leurs convictions ou pour les causes communément reconnues (comme des biens selon la religion, laculture, la société ou la justice), ils sont désignés comme « héros » par leur rôle au sein de la société.

Ilsmanifestent le bien par l’intermédiaire d’actes dont la valeur peut être signifiante ou non et changent ainsi petit àpetit le monde qui les entoure.

Malheureusement, le risque zéro n’existe pas.

Ils peuvent se faire piéger et perdre àtout moment.

On peut illustrer la situation par la guerre en Irak : Des milliers de soldats américains, des jeunes etd’autres d’âges plus avancés, sont partis là-bas par conviction de faire le bien au nom de leur patrie.

Ils se battentavec acharnement en risquant leur existence à chaque seconde passée sur le terrain.

Ils mangent mal, ils ont lecœur à l’ouvrage avec la peur de mourir, ils ne dorment plus et ne pensent qu’à une chose ; rentrer en rapportant lavictoire.

Or, pour la plupart, le patriotisme amène la mort, les blessures, les cicatrices et les handicapes pour unehistoire de puissance que le pays veut montrer aux yeux du monde.

Combien d’hommes vont-ils continuer à sebattre au nom du bien avec l’avarice de puissance qui n’est pas perçue ? En vue de la réponse à la question : « L’inaction des hommes de bien permet-elle au mal de triompher ? », il estindispensable de faire le point sur tout le développement du sujet.

En premier lieu, le bien et le mal en l’Homme sontà la fois distincts et flous suivant le contexte dans lequel on les étudie.

Effectivement, d’un point de vue de lasociété, la limite entre le bien et le mal sont assez flous puisque l’Homme, entraîné dans son torrent d’enviescroissantes et aveuglé par les tendances de la perfection sociétaires, ne perçoit plus que des idées brumeuses quine l’aident guère.

Il aurait pour fâcheuse habitude de choisir la solution la plus simple qui est de suivre la masse ;individualistes qui partent vers le même but du bien illusoire.

Ensuite, il existe également le bien et le mal selon lesvaleurs.

Beaucoup d’êtres humains tentent de suivre leur instinct de distinction pour savoir comment agir face àl’adversité et aux difficultés.

Cependant, même si suivre la raison est digne d’un philosophe, on peut le payer cher ;le don de la vie au nom du bien.

Sous prétexte qu’on possède la capacité à distinguer le bien du mal, quand celui-cicache la mauvaise entité, on ne le voit pas ; aveuglé par sa conviction.

Mais comment faire lorsqu’on ne sait plusdifférencier ? On doit faire appel à notre esprit critique qui doit rester le plus neutre possible et éclairer les coinsd’ombres provenant du mal et dégager le bien.

Néanmoins, cette tâche n’est pas des plus débonnaires ; il faut déjàpercevoir les différents côtés du mouvement.

Quant au bien qui n’aboutit qu’au mal, ce n’est pas toujours le cas.Par suite de l’action menée en bien, même si l’acteur de cette scène subit un mal en réussissant à exposer sonmessage, c’est un mal pour le bien ultime ; celui qui illumine les yeux de la société.

C’est ainsi que Rosa Parks afait : elle a créé un scandale, s’est fait maltraité et a payé en tant que citoyenne.

En dépit de ce qu’elle a dusupporter, elle a apporté la fin de la ségrégation.

À présent, elle est l’icône et l’éternel exemple du bien.

De surcroît,le bien et le mal, autant l’effet positif et négatif des deux notions, l’un ne va pas sans l’autre.

Même si leursdifférents sens respectifs sont opposés, ils sont étroitement liés et se confondent l’un dans l’autre. En guise de conclusion, le bien et le mal sont des concepts qui sont ancrés dans l’Homme et sont indissociables lesuns des autres parce qu’ils forment un tout.

L’Homme de bien et l’Homme de mal ne laissent pas l’autre triompher, ilsforment un tout, ils ne sont que les marionnettes d’une société qui manipule la signification de ceux-ci suivant unmouvement dépendant de l’époque dans laquelle on vit ainsi que du lieu.

Il est certain que l’Homme estconstamment en recherche du bien qui réveillera ses sens et lui fera faire le bien.

Cependant, si la société pervertit,il faut qu’il sache discerner le bien ultime du bien illusoire et sociétaire ; il doit réveiller son esprit critique pour nepas tomber dans les pièges.

Toutefois, peut-on absolument faire confiance à notre esprit critique ? Est-ce que lejuste milieu entre le bien et le mal existe ?. »

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