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« La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien. » E. Burke

Publié le 11/08/2012

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En vue de la réponse à la question : « L'inaction des hommes de bien permet-elle au mal de triompher ? «, il est indispensable de faire le point sur tout le développement du sujet. En premier lieu, le bien et le mal en l'Homme sont à la fois distincts et flous suivant le contexte dans lequel on les étudie. Effectivement, d'un point de vue de la société, la limite entre le bien et le mal sont assez flous puisque l'Homme, entraîné dans son torrent d'envies croissantes et aveuglé par les tendances de la perfection sociétaires, ne perçoit plus que des idées brumeuses qui ne l'aident guère. Il aurait pour fâcheuse habitude de choisir la solution la plus simple qui est de suivre la masse ; individualistes qui partent vers le même but du bien illusoire. Ensuite, il existe également le bien et le mal selon les valeurs. Beaucoup d'êtres humains tentent de suivre leur instinct de distinction pour savoir comment agir face à l'adversité et aux difficultés. Cependant, même si suivre la raison est digne d'un philosophe, on peut le payer cher ; le don de la vie au nom du bien. Sous prétexte qu'on possède la capacité à distinguer le bien du mal, quand celui-ci cache la mauvaise entité, on ne le voit pas ; aveuglé par sa conviction. Mais comment faire lorsqu'on ne sait plus différencier ?

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« l'autre.

Même si leurs différents sens respectifs sont opposés, ils sont étroitement liés et se confondent l'un dans l'autre. En guise de conclusion, le bien et le mal sont des concepts qui sont ancrés dans l'Homme et sont indissociables les uns des autres parce qu'ils forment un tout.L'Homme de bien et l'Homme de mal ne laissent pas l'autre triompher, ils forment un tout, ils ne sont que les marionnettes d'une société qui manipule la significationde ceux-ci suivant un mouvement dépendant de l'époque dans laquelle on vit ainsi que du lieu.

Il est certain que l'Homme est constamment en recherche du bien quiréveillera ses sens et lui fera faire le bien.

Cependant, si la société pervertit, il faut qu'il sache discerner le bien ultime du bien illusoire et sociétaire ; il doit réveillerson esprit critique pour ne pas tomber dans les pièges.

Toutefois, peut-on absolument faire confiance à notre esprit critique ? Est-ce que le juste milieu entre le bien etle mal existe ?. »

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