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L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes, de ce que l'on a fait de nous. SARTRE

Publié le 17/01/2022

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Sartre montre implicitement que ce qu'on a fait de l'homme est sans importance parce que l'homme n'est pas réductible à une quelconque essence, une quelconque nature. Il n'est ni bon, ni mauvais, ni méchant, ni violent par essence, il est une conscience et par là même un être libre. Par conséquent et pour reprendre une autre phrase de Sartre, l'homme n'est " que ce qu'il se fait ". Documentez-vous sur l'existentialisme pour comprendre cela. En revanche, la manière dont l'homme récupère en quelque sorte à son compte ce qu'on a fait de lui (ce que l'histoire a fait, ce que son éducation a fait, ce que la société a fait...) est problématique et peut relever parfois de la mauvaise foi. L'homme en effet aime bien se trouver des excuses pour se dédouaner de sa responsabilité... 

« réductible à une quelconque essence.

Il n'est ni bon, ni mauvais par nature, il a une conscience, une morale, et parlà, il est donc un être libre.

Pour reprendre une autre phrase du même auteur, « l'homme n'est que ce qu'il se fait »,on peut ainsi dire que l'homme est libre et responsable de ses choix et ne peut donc pas échapper à sa liberté.Choisir, c'est décider de faire telle action au lieu d'une autre, de devenir telle personne ou lieu de telle autre, c'estse déterminer lorsque plusieurs possibilités s'offrent à nous.

Comme je l'ai déjà dit dans le paragraphe précédent etréaffirme ici, il y a des éléments dans nos vies que nous ne choisissons pas, naître à tel endroit, avoir tel culture,éducation, etc..., mais se dire que ce déterminisme est définitif va à l'encontre de la notion de liberté humaine.

Celavoudrait dire que nous nous réduisons à l'état d'objet parmi tant d'autres, ce que nous ne sommes absolument pas.C'est dans cette optique que Sartre disait que chez l'homme « l'existence précède l'essence ».

Dire que l’existenceprécède l’essence, c’est dire que nous ne sommes pas définis avant d’exister.

Si nous prenons l’exemple d’un objet, ilest défini, pensé avant d’exister.

Par exemple, l’ingénieur conçoit une voiture et ensuite elle est fabriquée.

Ainsi pourun objet, l’essence (ce qui le définit) précède l’existence.

Or, un homme n’est pas défini avant même d’exister, on nepeut pas prévoir ce que sera l’existence de tel ou tel individu particulier avant sa naissance et même avant que savie se déroule.

Pour un homme donc, l’existence précède l’essence, c’est au cours de sa vie qu’il se définit.

C’est ence sens que Sartre nous dit que l’homme se choisit tout simplement parce qu’il n’est pas défini par avance.

En sechoisissant – et ceci parce qu’il n’est pas un objet – l’homme est un être responsable c’est-à-dire qu’il doit répondrede ses actes et de ses choix.

Choisir c’est alors déterminer ce qui a une valeur.

Les choses n’ont pas de valeur enelles-mêmes, c’est nous qui en les choisissant leur en accordons une. Entre autre, les choix que nous faisons déterminent notre identité, leur portée est considérable, car elle n'engagepas que nous mais l'humanité toute entière.

L'homme est caractérisé par sa capacité à faire ses propres choix, parle libre-arbitre dont il dispose.

Rousseau notait en ce sens que la spécificité de l'homme ne tient pas à sonintelligence, à sa capacité à avoir et à combiner des idées (les animaux peuvent le faire à un moindre degré), maisplutôt à son libre arbitre : l'homme peut faire des choix, prendre des décisions et son comportement n'est pasl'expression d'un instinct, d'une sorte de programme qui le conduit, telle une machine, à adopter telle réaction enfonction de telle situation.

L'homme peut monter qui il est de différentes manière, par exemple il peut le faire avecdes caractères physiques.

Même si notre corps est en premier formé de caractères que nous ne choisissons pas,l'homme peut s'approprier son propre corps, le transformer.

La technique moderne a inventé la chirurgie esthétique,les lentilles, les implants, mais les sociétés traditionnelles connaissaient déjà des pratiques d'appropriation et dedéformation du corps.

Le maquillage et tout simplement les vêtements constituent autant de manières d'affirmer uneidentité à travers son apparence physique. Pour conclure, je dirais que l'homme reçoit tout d'abord nombre d'influences qui lui permettront de se développer, dese créer un moi fait de déterminismes qu'on ne saurait modifier de suite et complètement différents les uns desautres.

Ensuite l'homme n'est « que ce qu'il se fait », comme le dit si bien Jean-Paul Sartre, donc ce sera à lui defaire ses propres choix et d'en assumer les conséquences sans rejeter la faute sur les autres, car il est libre de seschoix et doit être responsable.

Il n'est pas seulement une essence, mais un être doté d'une conscience et a doncune liberté.

Il ne faut pas oublier qu' « en se choisissant, l'homme choisit tous les hommes ».

Il faut donc profiter denotre capacités à réfléchir et à assembler nos idées, avant de faire un choix, car celui-ci peut avoir desconséquences sur toute l'humanité.. »

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