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Mauroy: « Les Confessions sont le meilleur des romans picaresques. [ ... ] Tous les éléments du romanesque lui étaient donnés. [ ... ] C'était de quoi faire un Gil Blas sentimental, et Rousseau n'y a point manqué. L'étrange est qu'il veut, lui, que la peinture des sentiments passés soit plus vraie dans son livre que celle des événements. »

Publié le 19/10/2013

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rousseau

Ce caractère frappe dès le récit idyllique*, fait par l'autobiographe, de la vie de ses parents. Il apparaît dans toutes les aventures de Jean-Jacques : errant dans Turin pour «voir s'il n'y aurait point là quelque jeune Princesse« (p.108), il découvre Madame Basile à travers les vitres d'un comptoir.

rousseau

« tissent du roman sentimental.

Ce caractère frappe dès le récit idyllique*, fait par l'autobiographe, de la vie de ses parents.

Il apparaît dans toutes les aventures de Jean-Jacques : errant dans Turin pour «voir s'il n'y aurait point là quelque jeune Princesse» (p.108), il découvre Madame Basile à travers les vitres d'un comptoir.

L'imaginaire Apte aux romans imaginaires (s'il avait épousé Mademoiselle Merceret.

..

), Rousseau traite ses personnages comme des êtres de fiction.

« Quand il se jette à genoux à l'entrée de la chambre en tendant les bras» (p.111) vers Madame Basile, Jean-Jacques fait penser au héros d'un roman galant.

Et il réagit comme aurait réagi Saint-Preux dans La Nouvelle Héloïse:« Tressaillir, pousser un cri, m'élancer à la place qu'elle m'avait marquée, ne fut pour moi qu'une même chose» (p.111 ).

Le roman de Madame de Warens La rencontre de Madame de Warens a inspiré La Nouvelle Héloïse, qui à son tour réagit sur Les Confessions.

L'autobiographe raconte l'accueil d'enfant prodigue qui lui est réservé par« Maman» à Chambéry (p.142).

Le roman prend forme dans le cadre d'une nature favorable aux sentiments et les lieux où a habité l'héroïne la font revivre dans l'imagination de Jean-Jacques.

Madame de Warens est le personnage central des Livres II, III et IV.

L'amour que lui voue Rousseau, source d'une plé­ nitude devant la seule présence, suffirait à montrer combien Les Confessions dépassent le roman picaresque.

Ill -ÜN RÉCIT ET UN PORTRAIT La peinture du moi Si charmé qu'il soit par son fervent souvenir de Madame de Warens, Rousseau ne perd jamais de vue l'objectif qu'il assigne à ses Confessions : «J'écris moins l'histoire des événements en eux-mêmes que celle. »

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