Philippe Labro : « Non ils ne sont ni plus heureux, ni plus malheureux que nous l'étions. Et peut-être avions nous plus de chance puisque nous avions plus d'innocence. »

Pour ma part, je pense que l'on ne peut pas dire que nous sommes plus ou moins heureux que l'ont été nos prédécesseurs car ce n'est pas une notion mesurable. Par contre, je pense que chaque génération a ses propres caractéristiques. Mais c'est vrai que l'innocence des jeunes d'aujourd'hui a pris un coup et même un sacré. L'enfant est tellement exposé à ce monde qui devient de plus en plus étrange, qu'il ne peut parfois plus différencier le bien du mal. Les gens ne s'en rendent pas assez compte. Ils comparent souvent leur époque à la notre sans se rendre compte du nombre de changements qui ont pu avoir lieux entre ses 2 générations. Regardez rien que la différence qu'il y a dans le domaine de la communication en seulement 10ans! Au final je rejoins l'avis de Philippe Labro; nous ne sommes ni plus heureux ni plus malheureux. Mais l'innocence que nous avons perdu n'est pas anodine.